Nom : Von Vernichtung
Prénom : Alaïs
Sexe : Féminin
Race : Vampire
Caste : Noble
Fonction : Espionne personnelle de Kheops
Age en apparence : 15 ans
Age réel : 206 ans
Clan politique : Fidèle.
Description physique :
La première chose que l'on remarque chez la jeune fille, ce sont ses yeux de biche de couleur bleu et plus précisément le bleu lapis-lazuli, soulignés par de long cils noirs recourbés et deux traits fins noir en guise de sourcils. Alaïs possède un nez fin, retroussé, qui tombe sur une bouche large, aux lèvres bien dessinée.
Son visage ovale au large front est entourée d'une chevelure blanche aux reflets d'argent, légèrement ondulée.
Elle a une silhouette fine et svelte, quelque peu musclée grâce aux entraînement d'escrime qu'elle suivait avec vigueur. Son buste contient une petite poitrine parfaitement ronde et ferme, son ventre plat possède un nombril creux, qui forme un cercle parfait.
Elle possède un seul tatouage, qui se trouve sur son pubis et qui représente une rose ouverte, aux pétales rouge, transpercée par une dague.
Description Mentale :
Alaïs est très attachée au luxe et à son confort personnel, elle a toujours été élevée comme une reine, et l'a d'ailleurs été pendant un laps de temps très court.
Alaïs a toujours haït ceux qui ne sont pas de sa condition, alors aux pauvres s'ajoute maintenant les humains, qu'elle considère ni plus ni moins que comme une réserve de sang.
La jeune fille aime semer la mort et la destruction sur son passage, sévissant dans les douces chaumières des villages pour en prélever un fils, une épouse... Elle aime énormément déchirer les familles, d'ailleurs, ses victimes font l'objet d'une surveillance avant d'être croqué, elle ne planterait pas ses canines n'importe où, sur n'importe qui. Surtout si la mort de l'humain n'affecterait personne, cela serait vraiment sans intérêt pour elle.
La chasse et ses victimes sont sa seule source de distraction, la jeune fille a tendance à s'ennuyer très facilement.
Alaïs est très capricieuse et ne supporte pas qu'on ne lui cède pas l'objet de sa convoitise, c'était une petite fille bien trop gâtée...
Style vestimentaire : Elle porte généralement des robes d'époque, Un corset très serré pour son maintien et marquer ses hanches, et de longues jupes volumineuse.
Objet fétiche : Un pendentif auquel pend une pierre semi-précieuse : le lapis-lazuli. Cadeau de celle qui fut son esclave pendant une année entière.
Equipement : Un fleuret et un poignard.
Style de combat : qu’importe le style, du moment que le combat soit sanglant !
Alaïs est une très bonne escrimeuse et donc, livre des combats à l’épée.
Particularité : Transmet une partie de son histoire, sous forme de "visions", lorsqu’elle mord.
Talents : Elle s'intéresse aux poisons et sait en créer certain, à base de venins, ou de plantes...
Histoire :
Malgré les températures hivernales, Alaïs n’avait pu résister à l’appel de la nuit, le crépuscule avait toujours été son moment préféré de la journée, car elle savait bien que les habitants craintifs du village, ne sortaient plus de chez eux une fois le soleil couché. Aussi, elle pouvait enfin sortir librement, sans peur de se mêler aux gueux.
Ses parents, bien sur, lui avaient déconseillé de sortir la nuit, bien qu’ils ne prêtaient que peu d’attention aux nombreuses rumeurs que contaient les villageois, dont le sujet était les bêtes féroces qui peuplaient la forêt et qui, à la tombée de la nuit, se faufilaient de maison en maison, pour saigner complètement le bétail.
La jeune fille avait également entendu ce genre de rumeur, mais elle était intimement convaincue que c’est par ennui que les villageois inventaient pareilles âneries et qu’un peu plus de travail devrait remédier à ses contes et légendes dont les pauvres se régalaient.
Quoiqu’il en soit, rien ne pouvait lui faire renoncer à ces escapades nocturnes, ne serait-ce que pour admirer le manoir qui surplombait le petit village, une bâtisse qui représentait à merveille la puissance et le pouvoir de la famille qui l’habitait, famille dont elle faisait parti, évidemment.
La jeune fille resserra contre son corps frêle, le manteau qu’elle portait où la blancheur des flocons de neige venait se mêler à la blancheur de la fourrure.
Puis, sans l’ombre d’une hésitation, la silhouette, tout de blanc vêtu, s’éloigna par l’unique chemin qui menait au centre.
Elle aimait la tranquillité de la place du village, où les bancs qui l’encerclaient étaient désertés, elle prit place sur l’un d’eux, le regard porté sur la fontaine centrale où l’eau ne coulait plus à cause du givre.
Les aboiements des chiens errants venaient parfois briser la quiétude des lieux, mais bien souvent, seul le bruit du vent violent se faisait entendre.
Un sourire lui fendit le visage lorsque son regard se porta sur les habitations, ce village lui appartiendrait, bientôt. Les maisons, les habitants, leurs possessions, tout cela serait à elle, pas parce qu’elle le méritait, non, loin de là, seulement parce qu’elle avait eu la chance de naître parmi les puissants, parce qu’elle était née avec une cuillère d’or dans la bouche, parce que sa dote était inépuisable, elle trouvait cela véritablement jouissif, ne rien avoir à prouver et les avoir tous à ses pieds parce qu’elle avait été gâtée. L’argent été bien fait, c’était certainement la plus grande création de l’humain.
Un mal de crâne hors du commun lui fit perdre son sourire et le fil de ses réflexions, une voix sortit de nulle part résonnait dans sa tête, ce n’était pas la première fois, toutes les nuits, depuis une semaine, elle entendait cet appel. C’était une chanson faite de rimes, qui ressemblait à une comptine que l’on chante aux enfants pour les endormir mais dont les paroles restaient encore obscures. Cette berceuse la plongeait pendant quelques secondes dans un réel bien être avant de l‘en arracher et de lui laisser pour seul réconfort qu‘un sentiment de vide, de désespoir, tout en répétant, inlassablement : « viens ».
Alaïs savait qu‘elle trouverait celui qui se cache derrière cet appel dans la forêt, chaque nuit, une désagréable sensation lui parcourait le corps quand elle passait à la lisière, comme une main glaciale et fictive, qui lui caressait l’échine, pour transpercer sa peau et glacer son cœur.
Jamais elle n’était entrée dans cette forêt, pas à cause des superstitions, mais parce qu’elle n’avait aucun respect pour la vie animale ou végétale et était loin de s’émerveiller devant le spectacle qu’offrait la nature. Mais cette nuit, la voix la réclamait plus fort que les autres soirs, et décollant son fessier du banc, la jeune fille se mit à marcher en direction du bois.
Le vent s’engouffrait dans les pans de sa robe, soulevant celle-ci et laissant les fines jambes de la jeune fille sans défense face à la morsure du froid, mais Alaïs ne se laissait pas décourager, ce soir, une force plus grande qu’elle contrôlait ses pas et c’est sans réfléchir qu’elle s’enfonça un peu plus dans la forêt, entourée d’arbres qui étaient de ce monde bien avant elle et qui étaient tous semblable, malgré cela, elle savait avec précision où trouver la source de l’appel, bien qu’elle entrait dans le bois pour la première fois.
Elle s’arrêta lorsque enfin elle aperçut la rivière qui bordait la forêt, elle savait qu’ici, cette nuit, elle avait rendez-vous. Elle regarda un instant le reflet de la lune blafarde que l’eau donnait avant d’entendre le bruissement des feuilles. Il était là, avide de nourriture et de chair, la comptine prit enfin un sens, bien que trop tard.
Elle tenta de réprimer les tremblements qui commençaient à prendre possession de son corps, et de calmer son cœur qui battait à tout rompre, il fallait qu’elle reste impassible devant la créature sanguinaire, il fallait lui faire face.
Elle se retourna, lentement, jouant avec les reflets de la lune pour être à son avantage, elle charmerait le monstre, elle en était capable.
La silhouette sombre du vampire sortit de la pénombre, il était grand, beau, ténébreux, dangereux, mais ô combien attirant. Un sourire sadique s’accrochait à ses lèvres, il se délectait de la peur que ressentait Alaïs.
Mais au dernier moment, l’humaine s’abandonna complètement à lui, laissant s’envoler toute trace de crainte pour ne laisser qu’une iridescence de foi bleutée.
C'est une passion dévorante qui s'empara de ce couple de braise dans la nuit glaciale et la lancinante complainte des loups ne suffit pas à cacher leur union.
Mais la vision des veines palpitantes sous la peau nue de la jeune fille suffit au vampire pour éveiller son appétit, s’engagea alors une lutte interne qu'il avait déjà perdu, entre son désir de chair et celui de sang, il ne pouvait y résister, c'est l'appel de la bête qui prit le dessus et c’est avec violence qu’il planta ses longues et blanches canines dans la gorge de celle qui fut son amante, pour la vider presque intégralement de son sang. Mais lorsque la belle fut prête à rendre son dernier soupir, il s’entailla les veines pour lui offrir le précieux nectar de l’immortalité.
Le jour n’allait pas tarder à se lever, le corps de la jeune fille, enfouie sous une fine couche de neige, remua un instant, jusqu’à ce que Alaïs se relève complètement, elle regarda alentours, seules les traces de sang qui maculaient la neige laissait une trace du passage du vampire.
La jeune fille passa la main dans son cou, il était enflé et douloureux, sa langue passa sur ses dents lisses et Alaïs remarque la protubérance de ses canines, elle était l’une d’entre eux.
Ne subissant plus les attaques du froid, elle se mit en marche rapidement malgré son état de fatigue et tenta de rejoindre le manoir, le plus vite possible.
Commença alors un règne de terreur au sein du petit village, avec à sa tête, la petite demoiselle, qui venait de prendre connaissance d’une puissance et d’un pouvoir bien plus sanglant que l’argent.
Les vampires bien éduqués trouvaient refuges dans son palais et ensemble, ils saignèrent tous les habitants du village que Alaïs haïssait.
La nourriture vint donc à manquer rapidement et après avoir épuré les villages voisins, il fallut que les vampires choisissent un autre endroit pour pouvoir se rassasier.
Alaïs traversa donc différents villages, différentes villes, différent pays, jusqu’à trouver Ambrelune, terres sous la domination de sa Noble race.
Elle devint l’un des membres de la cour et prêta allégeance aux Jumeaux et avec le temps, finit par devenir l‘espionne personnelle de Kheops.
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