Petite sortie pour le Seigneur Néron

Et voilà un bien beau spectacle que je venais d'offrir aux personnes présentes côté du vampire désormais quasiment en miettes, tout comme la table qu'il avait rencontré avant d'aller s'écraser au sol. Cela avait été fort divertissant ! Mais pas encore assez. Mais maintenant que ce vampire savait que je ne l'aimais pas beaucoup, il vaudrait mieux qu'il ne croise jamais ma route car je ne voulais pas tremper la piste de danse d'hémoglobine encore toute chaude. Donc je décidais de le laisser croupir là, à perdre son sang et à souffrir plutôt que de l'achever trop tôt, sans prendre le moindre plaisir. J'allais plutôt rejoindre Eterna qui semblait enfin s'interresser un peu à moi, chose qui, je l'avoue, ne me laissais pas de glace comme elle aurait pu le prétendre.

Je commençai donc à la fixer, contemplant son corps et sa danse fort agréable. Je passais ma langue sur ma lèvre inférieure puis commençais à avancer vers elle, poussant légèrement quelques personnes sur mon passage. Je ne cessais de la regarder, je la convoitais vraiment plus qu'une autre femme car elle, semblait inaxecible. D'habitude les femmes tombaient toutes à mes pieds en apprenant ma réputation de Don Juan pornographique. Mais elle ne semblait pas vraiment s'en soucier et donc, ce petit défi fort amusant, me stimulait plus. Cela me changeais de devoir séduire une femme au lieu de l'embrasser sur le champs. Mais je comptais bien goûter sa langue et sa salive ce soir et je pensais être bien partit pour.

J'étais donc près d'elle, presque contre elle, et je la regardais danser d'un oeil avide et presque pervers. Je lui disais en m'approchant de son oreille :

"Il faudrait que vous meniez la danse, ce n'était pas un art très pratiqué dans la Rome Antique. Par contre, je prendrais la suite de la danse, si vous le voulez..." Dis ai-je d'un air astucieux.

Je te regarde dans les yeux, j'y lis l'envie de vouloir posséder, tu es un empereur rien d'étonnant à cela, tu viens à moi en écartant les gêneurs sur ton passage. Les deux lacs limpides que sont tes yeux sont fixés sur moi, comme un voyageur en plein désert venant de trouver un oasis. Je continue de danser, certain regard son rivé sur moi. La plupart doivent être surpris, c'est le potin de l'année diront nous, l'iceberg Eterna dansant au milieu sur la piste de danse de la huitième porte... Qui va bien vouloir y croire ? Et pourtant c'est bien réel. Tu es face à moi, à quelques centimètres de moi, tu me veux... Peut être juste maintenant que je t'appartienne pour une danse, ce qui m'étonnerais venant de ta part... Ou bien juste pour une nuit dans ton lit, ce qui serais plus plausible, ou bien autre chose... Tu t'adresses à moi, nos joues se frôlent presque... Que je mène la danse... Pour la reprendre ensuite, intéressant, cependant, je ne sais pas si je te laisserai la reprendre ensuite... Mais apparemment, malgré ce que j'ai put dire, le défi tiens toujours et tu peux être sur que je ne me défilerai pas Néron...

"Vraiment..."

C'est avec un sourire à la fois rieur et énigmatique que je te réponds, nos regard ne se quittant pas, le miens est toujours indifférent, tandis que le tiens est avide.
Je fais un tour sur moi même, dos à toi, je recule doucement sans te quitter des yeux, me collant ensuite à ton torse, je commence alors à entamer de lents mouvements sensuelles contre toi, je frotte doucement mon bassin contre le tiens. Je prends en douceur tes poignets, laisse glisser mes mains jusqu'aux tiennes, je les guide jusque mon corset, les posant sur mon ventre plat et musclé. Je guide tes mains avec une certaine lascivité, comme-ci c'était les miennes qui caressaient ainsi cette partie de mon corps. Cependant je ne remonte pas sur ma poitrine, ainsi je ne dépasse pas la limite que j’ai fixée… Je pose ma main droite sur ta nuque et la caresse en douceur, tout en continuant de me mouvoir sur le même rythme. Puis je laisse retomber mon bras et me retourne te faisant face, mon corps toujours collé au tiens, je plonge mon regard dans le tiens, mes lèvres ne sont pas très loin des tiennes, je pose mes bras autour de ton cou, tes mains son sur mes hanches...

Le défi commence maintenant cher empereur, voyons si vous allez tenir ou craquer...

Bien. La danse. Voilà quelque chose que je ne supportais pas. Trop atendrissante à mon goût. Et je n'avais pas besoin de danser pour séduire des femmes, surtout que danser me donnait un air faussement aimable, et ça, je le détestais plus que tout. Je me laissais simplement entraîner par les mouvements d'Eterna, laissant mon corps tel une poupée sans âme entre ses mains. C'était étrange de voir une vampire d'habitude si froide et réservée, danser au milieu d'humains et d'autre suçeurs de sang eux-mêmes étonnés par cette scène. Dans un léger temps de folie, la salle se remplaça rapidement par un vieux cimetière brumeux aux tombes fissurés, aux arbres morts, aux nuées de corbeaux et aux caveaux hurlant les plaintes des cadavres enterrés. Un paysage chaotique et affreux comme je les aimaient. Et cette pensée me donna soudain l'envie d'y emmener Eterna pour lui faire voir quel genre de vampire j'étais réellement. Elle ne voyait actuellement qu'un simple aperçu du personnage qu'elle avait entre les mains et ne semblait pas se rendre compte de ce qui pouvait lui arriver en se frottant à moi, même en temps que vampire. Je n'ai jamais ressentis la moindre émotion positive envers quelqu'un, je ne peux donc pas m'attacher à qui que ce soit. Je peux donc tuer n'importe qui sous un simple coup de colère ou juste par plaisir, pour la vue du sang, de la douleur et le bonheur de la violence.

Mes yeux s'injectèrent de sang soudainement, pas par envie d'hémoglobine, non...Mais par envie de violence, d'atrocités en tout genre. Frapper ce vampire m'avait donné une sorte d'attraction et de besoin soudain de laisser libre court à ma folie qui savait se faire extrèmemment désirer. Plus que n'importe quelle femme. J'avais donc l'intention d'emmener la dame dans un cimetière afin de laisser ma folie se libérer et de lui montrer l'esprit glauque et malsain avec lequel elle jouait. Non pas pour la faire fuir, mais pour l'effrayer, et ensuite la violer...C'est plus amusant lorsque la victime se débat, cela donne un certain risque à l'acte et un sentiment de toute puissance. Je glissais donc ma main jusqu'à sa nuque, pour finalement la remonter jusqu'à ses cheveux, les caressant. Je rapprochais sa tête de la mienne et lui disais :

"Ma chère, cet endroit me répugne, que diriez-vous d'aller dans un endroit plus approprié à nous, vampires ? Comme...le cimetière ?"

Les yeux sont rivés sur nous je les sens glissée sur mon corps, ils doivent être étonner de me voir danser, spectacle rare à voir, sauf lorsqu'il était là, je ressentais toujours le besoins de danser devant lui afin de le mené a moi pour mieux l'emprisonner, mieux me l‘approprier, sans que je ne m‘en rends compte... J’aime me jouer de lui, le faire languir et parfois me donner à lui, chose que seules trois autres être on réussi, exploit que je ne m’explique pas… Mais maintenant c'est dans les bras de Néron que je suis, alors cessons de penser à lui... Ta main se pose sur ma nuque pour ensuite échoué dans mes cheveux que tu caresse, mes yeux sont plongées dans les tiens, nos visages sont tout proches, je n'ai qu'a avancé légèrement pour m'emparer des tes lèvres, chose que je ne ferais pas évidement… Aller au cimetière... ? Endroit qui nous correspond hum... Cela pourrait être amusant, cependant quelque chose me dit que ce ne sera pas une promenade de santé... Ce sont tes yeux cher empereur qui me le montre… Est-ce que je marche sur un terrain miner ? Je suis d'humeur téméraire ce soir, un goût de danger dans la bouche ne me fera pas de mal, autant le suivre... Je laisse glissé mes bras, le long de ton torse, un sourire en coin sur mes lèvres, mes yeux laissant toujours cette même distance qui m'est commune, ce froid si pénétrant et envoûtant à la fois, ce regard qui attire tant de gens humain ou vampire, tel le chant des sirène grec en pleine mer...
Je prends délicatement ta main qui se sont glisser dans mes cheveux avec la mienne et fais lentement le tour de ton corps, dos à toi, je me dirige vers la sortie d'une démarche féline tout en lâchant ta main tiède, je me retourne légèrement, juste assez pour que tu perçois mon regard qui t‘invite a me suivre si tu l‘interprète avec justesse, tu m‘as suivie… Tant mieux… Je suis près de la porte, passé cette dernière, la musique est assourdie, je récupère ma veste au vestiaire, puis je pose mes yeux sur toi et dit de ma voix calme et feutrée :

"Je vous suis messire Néron..."

Nous sortons de la huitième porte et nous nous dirigeons vers le cimetière, espérons que nous nous amuserons très cher Néron…

[

Le cimetière ]