.:::~ Chambre de Rachel ~:::.

La chambre n'était peut-être pas la plus luxueuse de toutes les dépendances qui constituaient ce dédale interminable de maisons de vampire, plongées dans des couloirs sinueux comme les anneaux d'un immense serpent dont on ne verrais jamais la tête. Mais peu importe, le tout était de savoir que la luxueuse suite de Rachel faisait partie d'un de ses anneaux reptiliens et que l'immortel avait pris le délicat soin de la décorer avec un goût qui trahissait ses origines sahariennes et son amour pour les couleurs qui rappelaient la naissance du sable au creux des doigts.

Ainsi après avoir passé une porte dont la décoration de grand orfèvre rappelait des motifs tribaux et dont les gonds glissaient sans le moindre bruit indélicat, on découvrait un trois pièces richement meublé. La première pièce et la plus grande était en fait une salle qui pouvait servir à tout. L'élément le plus imposant était une énorme commode d'un bois noir et luisant qui surplombait toute la frêle beauté de ces lieux. Les portes, une fois ouvertes, laissaient s'offrir à la vue les plus belles étoffes qui se mariaient toutes dans les teintes ocres du désert et de ses alentours, rien de bleu, quelques rouges pour pimenter les tenues et un complet noir qui devait valoir plus cher que la vie de plusieurs humains du Palais. Au dessus, sur une petite étagère ancrée aux parois par quatre solides vis se trouvait le fouet impressionnant et le vieux cimeterre qui devait avoir plus de 300 ans mais dont la lame restait toujours aussi létale.
À sa droite, trônait un lit à baldaquin avec des vaporeux voiles de teintes ocres et mi-transparents. Plusieurs fois Rachel avait reçu des conquêtes dans cet élément du décors, s'amusant de pauvres femmes qui le prenait pour un homme mentalement.

Le sol était une douce moquette de teinte beige aussi pure que les neiges qui tombaient éternellement dehors. Pas d'autres décorations ? Ha si un bureau, assez petit et chargé d'un tas de papier plus ou moins importants sur lequel Rachel se penchait de temps en temps.

La salle suivante, si elle pouvait être vraiment nommée ainsi, était une pièce d'eau mais d'une beauté impressionnante. En effet, laborieusement, Rachel avait reproduit la complexe organisation d'une oasis sauvage. Le climat était chaud, une eau d'une grande pureté bien qu'emplit de saveurs chaudes et moussantes ondulait lentement dans une baignoire de marbre blanc enchâssée dans le sol et dont les bords étaient bordés d'un sable fin.
Sur le côté, dans une alcôve se trouvait une petite bassine avec un lavabo dans lequel Cassandra pourrait se laver un peu.

La dernière pièce et pas des moindres, près du lit cette fois, était une sorte de débarra où le vampire avait installé un matelas de fortune pour son nouveau jouet. Là d'immense étagère montaient jusqu'au plafond mais leur charge les faisait brinquebaler et elles menaçaient de céder à tout instant dans un fracas infernal digne des roulements de sabot des chevaux d'Hadès.

Pour terminer, il serait indispensable de mentionner que toute la dépendance était chauffée plus que de raison, et ce dans toutes les saisons.

***

La porte claqua sur le mur alors que Rachel entrait d'un pas rapide dans la chambre. Le son de ses bottes, qui avant avait sonné d'une triste façon dans les couloirs, fut étouffé par la douceur de la moquette qui épousait les pas du Vampire. Contrarié, il enleva son autre gant qu'il jeta sur son bureau avant de retourner à la porte et de pousser son esclave à l'intérieur. Elle était sale, puante même et il était hors de question qu'on le voit en une si navrante compagnie. Se retournant vers elle, il posa ses mains sur ses hanches en signe de contrariété et poussa un soupir las. Une de ses mains quitta son premier emplacement pour venir se loger sur son front et sa tempe, la massant douloureusement comme si il était en proie à une intense réflection. Que pouvait-il faire ? Elle semblait aussi muette que la justice humaine et ses questions restaient sans réponse.
Rachel referma la porte et la verrouilla solidement avant d'enlever ses bottes salies par les souterrains et d'aller en prendre des nouvelles dans son armoire. Il en fit de même avec une très belle tenue qui devait coûter vraiment cher.

Sans un regard, ni même de dédain, vis à vis de son nouveau jouet, il s'engouffra dans la salle de bain et ferma la mince porte qui n'était en fait qu'un rideau bordeaux.
Silence pesant alors qu'il semblait avoir disparu. mais rien de tout ça, il revint, cette fois habillé d'une toute autre manière. Des bottes masculines et sans talons montaient jusqu'à ses genoux sur lequel était posé un pantalon simple de couleur noire. Au dessus, une très belle "veste" totalement ouverte sur le torse et qui cachait sa nuque en un col rouge distingué et agréable. Les manches, quand à elles, semblaient avoir la texture liquide de l'eau et ondulait dans ses mouvements.

D'un geste impérieux, il indiqua la salle de bain à la jeune humaine.

Va te laver, tu es crasseuse et en passant tu t'occuperas de récupérer les autres vêtements que j'ai laissé par terre. Tu les lavera. Attention, ils valent plus que ta propre vie.

Puis sans attendre, il marcha doucement jusqu'au lit duquel il tira les autres rideaux et alla s'asseoir dessus en douceur. Réfléchissant à ce qu'il allait pouvoir faire d'elle. La salle des tortures était-elle toujours à disposition des nobles ?

Le trajet acheva totalement la pauvre humaine, bien que celui-ci ne fût pas le plus long et le désagréable, si celui-ci ne la menait pas vers un calvaire certains. Exténuée, elle devait même parfois prendre appui sur les murs à certains endroits afin de ne pas succomber totalement au manque de force dont elle souffrait terriblement. Elle suivait son nouveau maître dont sont pas avait un rythme bien trop soutenu pour elle. Nul ne sut par quel miracle elle put tenir la distance.

Le décor était magnifique, mais elle ne pouvait pas le contemplait, ces longs couloirs luxueux mais qui offrait un sentiment d’insécurité à n’importent qu’elle humain s’y trouvant. C’était pour elle, à présent, une prison resplendissante et la seule raison de sa présence en ce lieu seraient de servir de jouer à un vampire noble ? Il semblerait bien. Elle qui n’avait jamais mis les pieds hors de Moscou se trouve condamnée. Serai-ce le signe qu’elle ne vivra jamais comme elle en a envie ? C’était très certainement le cas.

Alors que c’était à présent inespéré, Ledit Rachel s’arrêta et ouvrit une porte. Sa chambre sans doute. Lorsqu’elle entraperçut la fameuse chambre, elle trouva que ce mot était bien anodin par rapport à cette suite digne du plus grand des régents, selon elle. C’était comme changer de monde : passer de ce couloir aux couleurs sombres à cet endroit remplies de couleurs chaudes et décorées avec grand goût. Elle fût tirée de sa contemplation quand le vampire la fit rentrer. Elle fût frappée par la température ambiante, il faisait chaud, atrocement chaud. Elle avait l’habitude des – 40° l’hiver et 20° en été.

Elle vacilla légèrement tandis que son maître jeter son dernier gant sur un bureau. Elle avait les pensées embrumées et le regard sûrement éperdue. Sans un mot ni même un regard, il prit des vêtements et alla se changer. Elle profita de ce court répit pour faire le point sur ces évènement…étranges. Elle eue tout juste le temps de laisser un soupir s’échapper tandis qu’il revenait habiller différemment. Cette tenue paru bizarre à Cassandra, tout ce qui n’était pas chaud lui semblait bizarre, ce n’était donc pas dur de l’étonnée.

Il lui indiqua la salle de bain et lui donna quelques ordres. La grande question est : arrivera-t-elle à tout faire sans s’effondrer de fatigue ? Elle s’étonna d’elle même, avant ça ne l’aurait pas dérangée, mais c’été avant. Elle si dirigea donc vers la salle de bain, elle était magnifique. Ce luxe était omniprésent ainsi que ces couleurs qui revenaient encore. Elle n’y voyait aucune raison particulière, son esprit était trop brumeux pour réfléchir. Elle jeta un regard à la pile de vêtements. Elle se passa de l’eau sur le visage avant de se réveiller un temps soit peu. Elle jeta un œil autour d’elle, tout était trop grand, s’en était oppressant.

Elle enleva ses vêtements, et ne garda que ses sous-vêtements. Elle se lava comme elle put avec le lavabo, par habitude. Elle utilisa de l’eau froide afin de se réveiller et recouvrer ses esprits. Après avoir fait sa toilette, elle remplit le lavabo avec de l’eau fraîche et mis les vêtements du vampire dedans. Ayant retrouvé son sens des réalités, il était évident que si elle lavait ses vêtements, ils n’aurait jamais le temps de sécher. Elle se rhabilla donc avec ses anciens vêtements, guère enchantée. Elle prit une savonnette qui passait par là, pour nettoyer ces « habits qui valent plus qu’elle » comme il dit, et cela une fois fait, les rinça et les laissa s’égoutter au dessus du lavabo afin qu’aucuns plis ne s’installe dessus. Même dans ce genre de condition, elle faisait bien ce qu’elle faisait, incorrigible malgré elle. Une fois sa tâche achevée, la fatigue se refit sentir, puis elle sortit à pas lent de la salle de bain.

J’avance dans les couloirs luxueux des dépendances d’un pas lent et rythmé par mes talons claquant sur le sol, je posais mes yeux bleus sur les portes mais sans m'y interesser plus que ça, mon regard ne faisait que vagabonder sur les décorations de bois sans trouver d'attache balayant les murs. C'est avec un léger sourire sur les lèvres que je pense à mon dîner, celui que je vais prendre bientôt. Je sens déjà le goût du fer dans ma bouche, je devrais peut être arrêter d’y penser, sinon c’est un humain ou une humaine du château qui me servira de repas. Laisser des cadavres dans le couloir ne plaira sûrement pas à la reine, elle qui aime tant que tout soit parfait. Je me plonge alors dans mon livre, les neuf princes d’Ambre, c’est la troisième fois que je le lis sa décalogie et je ne m’en lasse pas, bien que son auteur ai été un humain. Il faut avouer que la plupart des livres sont ou ont été écrit par des humains… Tsss, et voila que mes pensées partent à la dérive, après le goût du sang, les livres… Je sais très bien ce qui me conduit à avoir ses envies et ses réflexions sans queue ni tête… Je devrais peut être arrêter de penser à lui. Il est parti… Et bien qu’il soit maudit… Hum, c’est vrai qu’il l’es déjà…

Une odeur que je connais me sort de mes pensées, elle est mêlée à celui d’une humaine apparemment, oui c’est bien son odeur, messire Rachel. Je ne l’ai toujours croisée qu’occasionnellement, des amis communs, si nous pouvons appeler les vautour de la cour ainsi, nous ont présenté. Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu, celui-ci est en général habillé comme les bédouin du désert, me rappelant du même coup mes voyages en Afrique du nord, le sable encore chaud tandis que le soleil viens à peine de se couché, ses oasis, les étoiles brillant tel des joyaux, la fête à laquelle j’ai assisté auprès des bédouins : la maazaba, bien que les course de chevaux et de chameaux auquel je n’ai pas participé, soit de jours, le reste se fait la nuit. Le corps des femmes dansant près des feux de camps, ondulant leurs corps dans une danse qui échauffe les sens, sur un rythme primitif et sans pareil, ses tentes à l‘air misérable, mais si coloré à l‘intérieure. Cela fait bien longtemps que je n’y ai pas mit les pieds je me demande si ça à changer…

Je m’approche de la porte, je pense qu’il doit ce douter que j’arrive, mes pas ne sont pas très silencieux, ma présence va peut être l’étonner, je repasse en revue ma tenue, comme toujours. Mon corset bleu nuit, mon pantalon noir épousant parfaitement mes formes, ma veste de cuir gris perle. Je frappe trois coup sur la porte, mes yeux glacial se pose sur mon livre, en attendant que l’on m’ouvre. Je n’ai pas à patienter longtemps, alors que je relèves la tête Rachel apparaît face à moi, ses cheveux sont blond faisant penser au soleil de son pays, sa peau est mate et non blafarde comme ceux de notre race, il est habillé à la manière typique des gens de son pays d’origine et ses yeux bleu électrique son posé sur moi. Je dis alors de ma voix grave et calme :

"Salaam Rachel, fils de Cheik, comment allez vous ?"

Le contact agréable des couvertures faîtes de la plus belle des soies d'un blanc pur. Rachel s'était laissé tombé en arrière, le regard perdu dans le plafond de son immense lit dont les rideaux vaporeux qui étaient la voile d'un immense bateau avec un seul passager à son bord. Juste lui, juste elle, avec l'immensité de la mer qui se perdait dans les reflets bleus du regard du vampire. Il ouvrit légèrement les lèvres pour laisser s'enfuir un soupir dont le fondement était aussi mort que la plupart des terribles êtres qui foulaient ce Palais de leur pas invisibles, encore et toujours.
L'ennui, le plus vindicatifs des maux, la petite douleur intérieure, l'horreur quotidienne auquel il avait cru pouvoir échapper en devenant un être d'aventure nocturne. Mais la réalité avait été frappante, autant que l'iceberg se dressant au milieu de la mer de sable. Elle avait déchiré la coque de son petit bateau et l'eau s'engouffrait à l'intérieur avec une monotonie tuante.

L'éternité c'est long, très long et surtout vers la fin. Loin du fait qu'il était la fin, mais 300 ans dont chaque nuit était exactement la même que la précédente, et encore celle d'avant et encore d'avant et serait exactement le même que le jour qui viendrait. Rachel ne trouvait plus plaisir que dans la violence pure et simple, le repos même lui était refusé depuis tellement de temps. Toujours ces terribles visions qui étaient l'oeuvre ignoble de Juan, toujours ces cauchemars, SES cauchemars qui la hantait et l'empêchait de fermer les yeux pour plonger dans un sommeil qui, à défaut d'être réparateur, lui ferait passer le temps. Combien de temps pouvait-on dormir ? Il y avait des souhaits éternels, qui n'avaient un jour pas souhaité s'endormir pour toujours mais pas éternellement. Se réveiller, quand ?, aucune idée, se réveiller bien plus tard pour découvrir un nouveau monde. Avec l'exacte certitude que ce nouveau monde ne pourrait pas être pire, que le pire était déjà ce présent puant et infect aux relents d'insanités.

Ses lèvres s'ouvrirent davantage, dans une voix acerbe et toujours aussi venimeuse que les autres fois où sa langue de serpent laissait filtrer un flot de paroles mutilantes.

Hey l'humaine, dépêche toi, ma patiente n'est pas infinie.

Toujours couché sur le lit, ses cheveux répandus autour de son visage en une flaque d'or, il croisa les bras sur le torse. Réfléchissant à l'utilité d'une telle humaine ? Peut-être serait-elle celle qui le sortirait de cet ennui de stase et dont rien ne saurait briser la solide muraille. Une de ses mains passa sur son visage, il ferma les yeux quelques secondes, privant la pièce de la seule touche bleutée qu'elle possédait jusqu'alors. Toujours ces visions .. les mêmes.

C'est alors qu'il l'entendit, d'abord inaudible, presque comme un murmure se lovant contre la porte, une respiration artificielle, le frôlement des pages. Les coups à la porte, trois pour être précis, firent sursauter Rachel, qui si il avait entendu leur précurseur arriver, ne se l'était pas figuré réel. Se redressant, il haussa un sourcil étonné avant de se lever et d'aller vers la porte. Il fut arrêté en chemin par l'arrivée de l'esclave Leïna qui semblait avoir terminé son travail. Il lui accorda un regard plein de hargne

Toujours aussi sale. Tiens toi bien et ne me fais pas honte.

Rachel ouvrit la porte d'un mouvement brusque mais la vue d'Eterna calma rapidement son mouvement qui trahissait son agacement. Au contraire, son visage s'alluma d'un large sourire découvrant une dentition aux canines létales. Elle le salua, d'une voix grave et profonde qui trahissait toute la noblesse qui coulait dans les veines de la scientifique. Les sciences étaient des choses tellement compliquées et le fait d'y exceller était la démonstration d'un grand talent au yeux du Saharien. Son sourire diminuant pour devenir plus naturel fut accompagné d'un agréable ..

Miss Eterna, celle qui commande à l'inconnu. Mais entrez, je n'oserais jamais vous laisser sur le pas de la porte.

Pour accompagner ses paroles, il se recula davantage pour laisser la place du passage à la vampire. Nouveau regard meurtrier à l'humaine qui allait devoir se tenir encore plus sagement qu'avant. Si elle avait pu devenir muette d'un coup, Rachel s'en serait largement réjouis. Ses yeux quittèrent Cassandra pour revenir sur Eterna, répondant, en belles convenances, à sa seconde question.

Mon âme se porte bien, surtout depuis votre arrivée ma chère .. ; il eu un sourire entendu et vous ? Quel bon vent vous amène dans les sables du désert froid ?

L'humaine revenant dans son champ de vision, il cru bon de faire un petit résumé de la situation.

Madame, voici ma dernière acquisition, une humaine russkof'. Sûrement une bâtarde mais n'y prêtez pas trop attention. Je serais gêné qu'elle vous importune.

Tandis qu’elle quittait la salle de bain, des coups retentissaient sur la porte. Tandis qu’elle avait tourné la tête vers la porte qui avait attiré son intention, Elle vit des mouvements sur le côté, elle tourna de nouveau la tête pour se trouver face à son maître qui la regardait et celui-ci lâcha, encore, une critique vis à vis d’elle qu’elle ignora, se disant qu’il faudrait s’y habituée, la critique serait donc une composante du caractère de son propriétaire. D’un autre côté ce n’était pas totalement faux : Elle portait encore ses vêtements de voyages, à savoir des choses confortables, un jean, un tee-shirt à manche longue noir et un sweat-shirt de même couleur, qu’elle n’avait pas remis vu la chaleur ambiante.

Il alla donc ouvrir la porte, derrière se tenait une belle femme au visage étrange, ce fût la première impression de Cassandra. Rachel semblait ravie de la voir. Serai-ce de l’hypocrisie ? Elle ne pouvait pas encore en juger. Il s’adressa à son hôte imprévue et la laissa entrer.

Tandis qu’un regard assassin se posait sur elle, la jeune esclave continua de regarder ladite Eterna, qui semblait être, d’après les égards que lui faisait son maître, elle aussi un vampire. Les deux êtres de la nuit s’échanger les formules de politesse tournaient à leur manière, puis elle fût présentée comme étant une « dernière acquisition », formule qui eu pour effet de contrarier un temps soit peu Cassandra malgré tout, il dit aussi avec une fausse incertitude qu’elle était sûrement une « bâtarde » pour reprendre les termes précis. Oui, ça aurait peut-être était mieux que de naître dans une famille de mafieux qui ne lui apporter que du malheur de leur vivant, et même après leurs mort, même absent ils ont parvenue à lui faire du tord. La dernière phrase qu’il prononça était sûrement destinée aux deux femmes, d’un côté comme étant un nouvel égard de politesse de l’autre une sorte de mise en garde.

Et à présent qu’était-elle censé faire ? Elle n’aurait pas pus aller simplement dormir ? Comme ça tout le monde serai content, il n’y aurait pas le problème de déranger les deux, emploierai-je le mot amis ? Non je doute qu’on puisse les décrire ainsi, donc les deux connaissances.

Les questions qui c’étaient bousculé dans son esprit il y a peu de temps, c’était tassées d’elle même en attendant une réponse concrète ou un esprit plus capable d’y réfléchir. Le vide mental, son niveau d’épuisement devait être vraiment avancé pour en être arrivé là. Ce vide, ce silence en elle même, elle détestait ça, l’impression de ne plus exister, de ne plus vivre réellement, d’être comme une boite vide. Serai-ce aussi une nouvelle composante de ça vie dès lors ? Une évidence qui c’était imposé dès la rencontre avec cet homme mais qu’elle avait refoulé, elle sera à présent comme un objet. C’était tout simplement inconcevable mais on pouvait sûrement y remédier. Le côté tordu de son esprit ressurgissait tandis que sa raison s’endormait. Elle eue un sourire bizarre, à peine perceptible.

Un sourire viens se dessiné sur mes lèvres à l’invitation de Rachel, je ferme mon livre et m’avance, entrant dans sa chambre tandis qu’il me cède le pas, mes pas sont alors étouffé par le tapis d’un blanc de neige. Mes yeux se pose avec curiosité sur cette chambre, tout comme les tentes des bédouins du Sahara, la demeure de messire Rachel me fait pensé à la nuit lorsque l’on est dans le couloir et aux jours en plein soleil, bien que cela fasse un moment que je ne l’ai pas vu, lorsque l’on franchis le pas de sa porte. Puis mes yeux tombe sur une jeune fille… Hum, je vois à présent d’où vient l’odeur humaine qui se mélangeait à celui de Rachel. Je sors de mes pensées à la demande de mon hôte :

"Et bien je me porte bien également…
Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vu, je me suis alors dit qu’il serai bon de discuter un moment ensemble…"

Je repose mes yeux sur l’humaine et l’analyse de haut en bas, de longs cheveux gris et lisses, un regard très expressif, une petite bouche assez fine, une peau pâle, une silhouette fine et mince… Je me tourne alors vers Rachel :

"Et bien, et bien, quel joli jouet avez-vous là…
Je suppose qu’elle vient d’arriver…
Une russe dites vous…"

Je m’approche de la jeune fille, fait le tour de cette dernière, elle doit être perdu et intrigué si elle ne viens pas d’Ambrelune, je pose alors doucement ma main sur sa joue, puis la fait passer sous son menton pour lui faire relevé la tête, puis je me tourne vers Rachel et dit :

"Hum… Elle m’a l’air en bonne santé, quoique très fatigué…
Mais dites moi Messire le lit sur le sol est il pour elle ? Les gens de la cour ne vous ont pas dit que les humains esclaves avaient leurs propres chambres ?
Elle ne sont pas très propre certes mais cela vous permet d’être tranquille le jours lorsque vous dormez et la nuit lorsque vous êtes occuper…"

Je souris et me tourne vers l’esclave puis lui demande de ma voix calme :

"Comment te nommes tu jolie demoiselle ?
J’espère pour toi que tu resteras sage… Sinon tu iras au devant de bien des problèmes…
Messire c’est une belle acquisition que vous avez là…"

Ce fût autour de la vampire de l’observer de la même façon, on aurait pu regarder un objet afin de déterminer son prix, ce fût ainsi qu’elle l’interpréta. Bien sur chacun à sa façon d’interpréter les choses, c’est cela qui différencie les gens et les divergences d’opinions. La dame se retourna afin de donner son opinion sur Cassandra. Pour la première fois dans ce château, ce ne fût pas une remarque désobligeante, bizarre elle s’attendait à avoir une autre parole peu édifiante, il semblerait que cette fois elle se trompait. Elle en fût quelques peu surprise, d’un autre côté, ça ne ce fait pas de critiquer un « nouvel objet ». La deuxième hypothèse était la plus probable des deux.

Après cela, la fille de la nuit fit en sorte de mieux voir son visage, L’esclave profita de ce moment pour observer, elle aussi cette noble dame. Elle était belle, c’était frappant. Une beauté froide, des yeux magnifique, l’eau s’imposa comme une évidence. Son expression calme et cynique, l’harmonie de son visage. Elle fût coupée de son observation lorsqu’elle qu’Eterna se détourna d’elle afin de s’adresser de nouveau à Rachel pour continuer son « bilan » sur elle.

Elle semblait fatigué ? Cela semblait plus qu’évident, sans même s’être vu, elle était certaine que des cernes profondes et marquées c’étaient installées sur son visage.
Le lit par terre ? Elle ne l’avait pas remarqué. A vrai dire elle n’avait pas remarquée grand chose à part la chaleur ambiante et les couleurs vives. Il contait la faire dormir ici, c’est de pire en pire. Enfin une bonne nouvelle, il semblerait qu’il y ait des chambres pour les humains, cette nouvelle laissa un sourire discret se dessiner sur ses fines lèvres.
On lui demanda de nouveau son nom et rajoutant quelques mises en gardes.
Il semblerait donc qu’elle garderait le nom de « Leïna » durant quelques temps, en effet, dire autre chose à une personne susceptible de rentrez en contact avec son maître, serait plus que totalement stupide, et stupide, elle était loin de l’être.

« Je m’appelle Leïna »

Son ton était totalement neutre.
Une phrase entière comme réponse, sa première depuis son entrée dans ce château renfermant des tas de mystères peu rassurants ainsi que des êtres dépourvus de sentiment, ou même d ‘âme. Ce château qui semblait renfermer divers mondes, les souterrains, sombres et humides, les couloirs d’un luxe non contesté, ainsi que chacune des chambres qui doivent sûrement être chacune unique sans compté l’ensemble des pièces.
Son accent marqué en disait long sur ses origines. Il n’était pas encore évident de savoir que son apprentissage dans la langue parlé ici, avec un peu de chance, peu de gens s’en rendrait contre voir, aucune personnes, mais ça elle en doutait.