Appartements d'Ewen McGareth.

De toute les pièces qu’elle avait vu de ce gigantesque château, celle-ci était bel et bien la plus chaleureuse et apaisante de toute. Bizarre.
Il l’invita à s’asseoir, ce qu’elle fit, elle en avait assez de rester debout à écouter un dingue lui parler. Pendant qu’il fouillait dans son armoire, elle lança un rapide coup d’œil autour d’elle. Il semblerait que lui aussi ai un sens de l’ordre plutôt abstrait.
Elle reposa son regard sur son maître qui avait fini de chercher dans son armoire, il avait sorti une robe noire et blanche. Le vampire lui expliqua rapidement qu’elle était non seulement ça servante mais aussi son « jouet » en quelques sortes, ce qui eu pour effet d’exaspérer encore plus la jeune humaine.

"Bien maintenant parlons...Je me nomme Ewen McGareth...vampire depuis plusieurs siècles maintenant...mais cela n'est qu'un détail tout à fait secondaire.
Bref alors ici tu feras le ménage, tu rangera mes petites affaires, sache jeune fille que cette pièce est truffée d'objets dangereux, de poisons quelconque alors s'il te plais, fait attention à ce que tu fais, je n'ai pas tout les antidotes et la plus part m'ont prit un temps fou pour les concevoir.
Il en va de ta vie s'il s'avère que tu fasses un faux pas."

Voici les seule explication, il commençait à radoter de faire attention à ne pas faire d’erreur si bien qu’elle commençait à croire que c’était des menaces en l’air.

*Magnifique ! Si j’ai envie de me suicider je sais où trouver de quoi mourir !*

" Mais hors de tout cela, une question me brûle les lèvres petit être...sais-tu ou tu te trouves et qui nous sommes?
Car j'ai la nette impression que tu n'es pas bien au courant de ce qui se trame ici..."

Alors que c’était plus inespéré, il semblerait que quelqu’un daigna enfin lui expliquer ce qu’est ce château, où elle se trouve et qui sont ces sois-disant vampires, ces pseudo-nobles.

« J’en n'ai franchement pas la moindre idée »

Réponse claire et nette ne laissant aucune ambiguïté. Elle avait son regard gris profond qui était posait sur celui de son maître.

Les jumeaux, les personnes dont ils parlaient tout à l’heure, c’était donc bien les maîtres des lieux, elle ne s’était pas trompée. Cela la réconforta dans son idée d’être génial, il faudrait mieux qu’elle en profite, elle allait bientôt penser tout autrement.
On pouvait comprendre dans son ton, une certaine exaspération à devoir ce soumettre aux maîtres des lieux.
Elle commençait un peu à cerner le caractère du vampire qui lui sert de maître.

*Je sens que je commence déjà à le détester*

C’est une chose qu’elle n’aimait pas : soumettre les autre en refusant des puissance supérieur. Elle n’en avait que trop souffert durant son enfance de ce genre de comportement. Il continuer son explication, il buvaient… du sang ? Avant même qu’elle ai put réaliser l’étendue de la chose, il c’était approcher d’elle en parlant de « marquer les esclaves ».

A présent elle se sentait perdu, elle avait peur. Il était entrain de déposer des baisers sur son cou, elle tenta de le repousser mais il lui saisit les poignets lui empêchant tout mouvements. Elle sentit une grande douleur dans son cou lui arrachant un gémissement de douleur. Elle sentait son sang s’évader d’elle, mais il ne coulait pas.
Elle avait peur et sentait ses forces la quitter. Elle serra les poings pour tenter de canaliser la douleur, mais sans grand succès, ses ongles s’enfonçait dans sa peau. Elle se sentait osciller.

Il la lâcha enfin et elle tomba sur le côté, se rattrapant sur ses coudes, elle n’avait plus de force et était épuisée. La tête lui tournait, elle avait froid.

Le vampire lui parlait, ainsi donc cette souffrance qu’elle a ressentie sera la même à chaque fois. La bonne nouvelle c’est qu’elle n’aura qu’un seul tortionnaire, mais c’était déjà trop. La vie ne la laissera donc jamais en paix ? Dès lors son existence va-t-elle se résumer à servir un être inhumain et lui servir de repas ? A ce moment elle se dit que les poisons ici serviront peut être plutôt que prévue.
Quand son maître la souleva, elle fit un mouvement brusque, bien que malhabile à cause de la fatigue, afin d’exprimer sa répulsion à son égard. Une fois allongée et réchauffé elle se sentie mieux, mais toujours exténué.

Elle ferma les yeux tandis que son maître lui caressait le front. Elle secoua la tête refusant toute marque de pseudo affection. Elle se sentit s’endormir, mais ce n’était qu’un demi-sommeil, il lui était impossible de bien dormir dans cet environnement plus que dangereux pour une humaine comme elle.

N’importe qui dans ces circonstances aurait songée à toutes les bonnes choses qui leur sont arriver, aux bons souvenirs, à leur famille, leur maison et en aurait fait le deuil. Elle, elle n’avait jamais eu rien de ça, aucun souvenir agréable, aucun moment de répit. Une famille, certes, mais qu’elle a renier, aucun endroit où elle se sentait en sécurité, et il semblerait que sa ne changera jamais, elle ne pourra jamais être heureuse.

Ses paupières se soulevèrent doucement, elle s’éveillait enfin de son sommeil. Elle se releva et lança un regard à la pièce. Elle était encore un peu ensommeillait et fût légèrement éblouit par la lumière, bien que douce, de cette chambre. Son maître était assis, pas loin du lit, il avait les yeux fermés.

Elle remarqua les fruits posés non loin du lit, elle se souvint des paroles du vampire et pris donc le premier fruit qui lui passait sous la main. Elle ne pouvait pas le nier : elle avait faim. Elle avait donc une poire en main et la porta à sa bouche, elle mangea donc en silence, tout en essayant de sortir son esprit du vague dans lequel le sommeil l’avait entraîné.

Après cela, elle s’assit sur le bord du lit et se passa la main dans les cheveux afin de se coiffer un minimum et ne pas ressembler totalement à un mort vivant. La jeune fille n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il pourrait être, et à vrai dire elle s’en contrefichée.

Elle avait un peu reprit ses esprits, assez pour faire le point sur les informations emmagasiné avant son sommeil. C’était un peu trop : non seulement se retrouver dans un lieu inconnu en étant seule survivante d’un accident et en plus devenir esclave d’être nocturne se nourrissant de sang humain ? C’était un peu trop. Par instinct, elle chercha les « objet dangereux » et poisons dont son maître parlé et qu’elle avait repérait. Bizarre il n’y avait plus rien. C’était fort fâcheux, mais dans ce genre de cas la javelle suffirait.

Elle se baffa mentalement et se reprit en se disant que mourir des gens comme eux serai leur faire honneur et qu'il ne le méritaient pas. Bref, la voilà repartie dans son côté révoltée et orgueilleuse.

Pour le moment elle attendait. Si au bout de quelques minutes son maître ne lui disait rien, elle sortirait simplement pour faire dieu sait quoi, sûrement pour se perdre de nouveau dans le château et avoir d’autres mauvaises rencontres, comme dans la salle de bal avec cette femme.

Elle l’avait cru endormie un moment, erreur, il ne l’était pas. Il lui parla de la robe, elle l’avait totalement oublié. Elle posa son regard sur le vêtement. Pourquoi fallait-il mettre une robe ? C’était de loin le vêtement le moins pratique qu’elle eue connue… avouons, elle n’en avait jamais porté, la chose s’en rapprochant le plus avait été un tee-shirt un dizaine de taille trop grande pour elle.

Il commençait à lui donnait des ordres, elle aimait pas ça et était sur de jamais s’y faire, de toute façon elle ne comptait pas rester ici toute ça vie, peu importe le moyen. Ainsi donc il voulait des fleurs d’oranger, la grande question est ; A quoi ressemble une fleure d’oranger ? On n’a jamais vu un oranger dans les neiges de Russie, alors ses fleurs ! Ca doit être orange ou blanc, enfin bref, elle verra bien.

Il avait laissé sa phrase en suspend. Avait qu’elle n’ait pus le réaliser, il lui avait saisit le poignet et se retrouvé déjà dénudé. Elle tenta de se cacher avec ses bras dans un élan pudique, c’est assez habituel chez les jeunes filles de son âge. Elle dût se résoudre à mettre la robe. Elle s’avança vers le vêtement puis l’enfila. Ainsi donc les esclaves étaient multifonction : jouet, outil ménager et animal de compagnie… sortez-moi d’ici !!!

Par la suite elle se rendit dans la salle de bain sans dire le moindre mot. La baignoire était tout simplement immense. Elle passa quelques instants à contempler la salle de bain puis avança vers la baignoire. Elle ouvrit les robinets et parvint à mettre une température qu’elle jugeait convenable. Jusque là tout allait bien.

Elle commença à chercher les fleurs d’oranger. A près un certain temps de recherche, elle parvint à trouver plusieurs type de fleur, lesquelles était celle d’oranger ? Elle aurait aimé se repérer à l’odorat, bien que pas très développé chez les humains, mais ce fut impossible : Trop de senteur se mélanger. Elle supprima quelques possibilité grâce à la couleur. Elle finit par fixer son choix sur des fleurs blanches, avec un peu de chance c’était les bonnes.

Elle revint donc à la baignoire, attendit qu’elle fût remplit. Ca prenait du temps, logique vu la contenance de celle-ci ! Elle ferma enfin les robinets et mis les fleurs. Elle sortit ensuite de la salle de bain afin de signaler à son maître que son bain était prêt. Elle décida de ne rien dire, il comprendra bien et puis elle ne se sentait pas d’humeur très bavarde.

Avant qu’elle entre dans la sale de bain, son maître lui avait fait des compliments mais elle n’en avait pas tenue compte.

Il rentrait dans la salle de bain, ainsi donc c’était les bonnes fleures, comme quoi il lui arrivait d’avoir de la chance. Et voilà qu’il recommençait à parler, quel moulin à paroles ! A présent il la regardait étrangement, mais ça ne lui fit ni chaud ni froid, elle c’était déjà fait l’idée des « vampires taré, snob et incompréhensible », mais cela n’était qu’une bien mince description par rapport à ce qu’elle pensait d’eux.

Puis il commença à se déshabiller. Cassandra regarda ailleurs, décidément il n’avait aucun gène ! Il entra ensuite dans le bain et lui demanda de lui laver le dos, bien entendu, son regard se posa sur ledit dos. Il était parsemé de cicatrices. Il serait dur de dire qu’elle ne s’était pas interroger sur leur provenance. D’où venait-il et qu’avait-il fait pour posséder autant de vestige de blessure. Elle préféra ne plus y penser… pour le moment.

Elle s’agenouilla à côté de la baignoire à la hauteur du dos du vampire. Elle saisit un des gants et commença à lui laver le dos. Elle était à présent dans ces pensées, fermé à tout ce qui se passait autour d’elle. Elle s’interrogait sur des choses et d’autres concernant les vampires, cette ville et tout plein d’autre choses.

Malheureusement, au bout d’un certain temps de réflexion elle commençait à penser à voix haute et dans sa langue maternelle. On pouvait donc entendre un murmure en Russe qui, même pour un russophone, serait incompréhensible. Ce n’était même pas des phrases construites, mais des mots, des verbes parfois et naturellement, elle ne se rendait pas compte. Cela résultait de ses années de solitude.