Le complexe

Arrivé à l'entrée du grand bâtiment, qui semblait en piteux état, était assis deux hommes. Ces deux grands blonds avec des chaussures noires montaient tranquillement la garde, bien que vu l'expression de leur visage, ça leur faisait royalement chier. Quand je m'approche d'eux, ils me dévisagent, et c'est tout juste si ils ne me crachent pas au visage. Car il faut dire que peu de gens savent qui je suis réellement, le chef et fondateur de la Zech corporation, ou simplement le boss des Rebelles. Et vu mon physique, on me confondrait bien avec une de ces sales bestioles. Ce teint pale, ces canines affûtées... Cette démarche féline due a mon enfance sauvage... Je les vois parler entre eux, comme s'il comploter quelque chose contre moi. Je me retourne alors, et je fixe le soleil qui devait être a son Zénith, avant de prononcer sur un ton amusé ces quelques paroles.

Beau temps, n'est ce pas?

Je leur souris, et ils comprennent, bien qu'assez tardivement, que je suis des leurs. Mais avec de tels gens incompétent, nous serions prévenu d'une attaque des vampires une fois qu'ils seraient repartis... Heureusement qu'ils sont forts physiquement. Derrière ces deux brutes épaisses, on se sent plus en sécurité. Dommage juste que le cerveau n'est pas était livré avec... C'est bien la dernière fois que je commande quelque chose au marché noir... Je leur passe devant, et je monte doucement les escaliers menant à ... la porte. Cette porte en bois est toute défoncé, pourri et rongé par les mythes. Mais ce n'est qu'une sorte de leurre pour éviter aux vampires de découvrir notre QG. Une fois la porte franchie, j'arrive sur un couloir étroit en bois. Je fais attention de bien marcher a droites des planches, _ seules partie soutenu_ et ainsi éviter de traverser le plancher, et atterrir dans une pièce en contrebas, condamné. Je franchis le couloir, pour atterrir devant imposante porte en fer. J'attrape la lourde clé en acier posée sur une petite amphore bien mise en évidence, et je m'en sers pour toquer trois fois de suite à la porte. Car utiliser la clé "normalement", c'est a dire en la mettant dans la serrure, ne sers qu'as ouvrir la trappe du dessus contenant de lourdes cloches en acier massif. En plus d'assommer l'intrus, et grâce à son vacarme, elle permet de donner l'alerte dans tout le bâtiment. Je remarque également les gravures sur le coté des murs, qui disent "La foret d'Ambre Lune as bien changé. Mais les Vampires sont toujours la." Ce message ne servant qu'as piéger le vampire qui serait assez intrépide pour avoir éviter les autres pièges. Seulement, si le portier entend plus ou moins de 3 coups de clef, la question change... En le laissant entrer, c'est la meilleur façon de se servir des espion adverses, qui se crois fier d'avoir pénétrer...

Apres une attente de quelques secondes, j'entends une voie qui me murmure :

De quel couleur est la nuit?

Sanglante, cher frère.

La porte s'ouvre dans un grincement , et je peux enfin entrer dans l'enceinte de l'immeuble. Je repose la clé dans l'urne, et je referme la porte derrière moi. Devant moi se dresse un gigantesque escalier, qui mène tout droit au dernier étage. Sur le mur est peint une énorme flèche, indiquant aux "visiteur" de monter. Le chemin est bordé de portes en bois massif, et chaque rebelle possède sa propre suite. Chaque pièce est équipée d'un système de communication fonctionnant grâce à l'intermédiaire des tuyaux de canalisations. Et chaque porte est équipe d'un faux scanner rétinien, permettant uniquement aux rebelles de se sentir plus en "sécurité".Tout en haut de cet immense bâtiment, se trouve une porte avec une chimère gravée, et on peux y lire : "La rébellion rend libre" [Dsl..] Cette porte n'est même pas fermée à clé, s'agissant une fois de plus d'un leurre, imaginé par mon excellent architecte. A la place de la poignée de porte, se trouve gravée une oreille avec un orifice circulaire à l'intérieur. Sur le bas de la porte, est gravée la même phrase, en faux latin : "La furesta Di Ambreluna ha moltus changis". Et c'est a ce moment que notre intrépide Vampire se met a répondre dans l'oreille, qui as pour effet immédiat d'envoyer des fléchettes imbibées de poison, encore acheter au marché noir. En poussant cette porte, on arrive dans une pièce très sombre, ou ne vois rien a 1 cm, seulement une grande peinture représentant cette même chimère. Et cette pièce n’a pas de plancher, et s'avancer vers la lumière, vers la toile, serait un chemin rapide vers la mort. Mais en avançant de quelques mètres, de manière à pouvoir refermer la porte, un mécanisme se met en marche, et une corde descend. Elle permet de se suspendre a elle pour traverser la salle, transpercer la peinture, et atterrir dans une toute petite pièce. Cette issue de secours possède un trou dans son centre, et une gigantesque barre y est fixée, menant directement tout en bas. Cette pièce d'ultime secours as était imagine une fois de plus par mon formidable architecte. Et j'espère ne jamais l'utiliser...

Reprenant mes esprits, je décolle mes yeux des escaliers, et je me dirige sur ma droite, vers une porte cachée sommairement par une bibliothèque. En avançant, et en me trouvant face a elle, je me rappelle à la vue du plancher tout abîmé et rayes, de ne pas faire de "faux geste". Je ne pousse pas la porte, je ne la tire pas vers moi, mais je la fais coulisser. Les deux premières possibilités m'auraient couverte de lourdes pierres... J'évite le dernier piège, en marchant au dessus du fil coupant comme un rasoir au sol, pour entrer dans le QG... Enfin, pas vraiment. La salle contient un lit, en or massif, une petite table de chevet juste a coté, une grande armoire, un petit lavabo, un miroir, des cadres d'une personne dont l'identité est inconnue, une banderole accroché près du lit indique "Chambre du Chef", et un immense rideau au fond de la salle. Et au milieu trône une grande table avec plusieurs chaises. Seulement, le lit peut basculer, et se plaquer contre le mur, et ainsi dévoiler des plans non terminé du château des Vampires. L'armoire possède des vêtements cousus avec des insignes religieux, et il y a un double fond, qui contient de nombreuses armes en tout genre. Sabre, dagues, Pistolets "fait maison" contenant des cartouches en argent, arc avec flèches d'argent, et au dessus se trouve mon grand Zanbatoh, qui prend toute la longueur de l'armoire. Derrière chaque cadre se trouve la fiche d'identité de nombreux vampires très influant. On y retrouve Thétis, Kheops, Isis, et d'autres, mais il y a peu d'informations, et peuvent s'avérer fausses. Le lavabo est en fait en argent, qu'on a repeint en blanc. Et le miroir n'est en fait qu'une fenêtre qui permet de voir tout autour du bâtiment, grâce au nombreux miroirs places ingénieusement, toujours par mon architecte. Et derrière le rideau, se trouve une immense croix religieuse, servant à repousser les vampires. Poussant un soupir d'exasperation, je me parle à moi même.

Personne... Pour changer. Il faudrait que je recrute de nouveaux membres, nous en manquons cruellement. Et bientôt sera venu le jour ou les vampires s'enfuiront au soleil craignant de se faire tuer par nous... Hahahah

Vincent, solitaire et insondable, déambulait dans les corridors ,autrefois luxuriants et riches de victuailles, aujourd'hui abandonnés aux immondices et aux nuisibles, de l'immeuble délabré des rebelles.
Le clan des rebelles était en crise ces temps-ci... les partisans des anarchistes humains se faisaient rares et rien ne laissait présager que les jumeaux puissent êtres renverssés jusque là.

Un garde vétu d'une vieille combinaison de combat usée par l'épreuve du temps s'était assoupit à l'entrée de la grande porte, au fond du grand couloir, laquelle donnait accés au bureaux du chef suprême des rebelles. Arrivé à sa hauteur, Vincent lui donna une petite gifle pour le réveiller. Il eu l'effet escompé et le garde se reveilla en sursaut et se massa intensément la joue.

"Désolé Vince! Ca ne se refera plus!, balbutia-t-il quelque peu géné
-J'y compe bien mon grand! Allez va, c'est pas bien grave! Bonne journée!!!"
Il pénétra dans les spatieux bureaux qui montraient tout de même la preuve d'un entretien plus soigné que le reste des salles laissées à l'abandon.

Vincent s'agenouilla devant le bureau, Sword semblait observer les alentours de l'immeuble de son immense bée vitrée.
"Bonsoir Sword! Escusez ma visite tardive mais je venais prendre de vos nouvelles!",déclara Vincent d'un ton sincère et réspèctueux," Avons-nous eu d'autres candidatures ou notre groupuscule est-il toujours aussi mal en point?"