NOM :Eluril
PRENOM :Emanuel
AGE :23 ans
SEXE :masculin
RACE :humain
CASTE :chasseur
SEXUALITE : hétérosexuel
PHYSIQUE :Ses cheveux son courts, noirs, et ses yeux sont bruns. Des sourcils peu volumineux, un nez droit. Un visage peu marqué, d’autant que celui-ci est souvent caché par une capuche. Il mesure environ 1m75, ce qui l’avantage dans le domaine de la discrétion. Son corps est relativement musclé, car son travail rude l’exige. Quelques cicatrices marquent son corps, dues aux combats, mais aucune n’est vraiment grosse. Un dompteur de lions en posséderait certainement de plus belles. Malgré le fait qu’il soit un humain et qu’il ne bénéficie pas des avantages des vampires, ses dents ne sont points pourries et sa vision est quelque peu entraînée en raison du tir à l’arc. Son accoutrement est très pratique : un pantalon en tissu résistant doublé de cuir brun pour l’usure, des bottes souples de cuir brun qui montent jusqu’à avant le genoux, portant le signe du tanneur qui les a faites. Ensuite, une tunique brune ou noir selon le cas à laquelle une capuche a été attachée. Une ceinture à laquelle il attache parfois sa dague et souvent une petite bourse contenant un peu de nourriture. En raison du froid, il doit porter des gants. Mais décrire ceux-ci est inutile, ils sont changés fréquemment en raison de leur emploi.
CARACTERE :Avec les chasses aux vampires, Emanuel a développé un esprit tactique assez fin. Mais malgré ses motivations « bienveillantes » il ressemble plus à un assassin qu’à un noble soldat. La discrétion est son milieu, le silence. Bien sûr il parle, mais il ne parle souvent que pour être efficace. C’est un mode de vie qu’il a développée, à une exception près : avec les gens qu’il connaît bien, il se relâche souvent et devient un joyeux luron. Il ne refuse pas de passer une soirée entre amis pour fêter un événement. Un autre élément principal de son caractère est sa vision de l’argent : il est radin. Lorsqu’il le peut, il retourne chercher ses flèches en argent dans les corps de vampires morts pour ne pas avoir à en racheter de nouvelles. Il n’aime pas acheter d’objets superflus et cache son argent soigneusement pour éviter tout vol. Enfin il est susceptible sur le fait qu’il ne sait pas lire avec fluidité, en raison d’une certaine honte certainement. Les gens autour de lui n’évoquent pas trop le sujet, car le but des chasseurs n’est pas de se faire la guerre entre eux
SIGNE PARTICULIER :Malgré le fait que sa famille soit vivante et vive à Ambrelune, Emanuel ne l’a pas vue depuis des années et n’a pas l’intention de la revoir. Ne sait pas lire avec fluidité
STYLE VESTIMENTAIRE :Un chasseur se doit de se camoufler. Lors de missions en ville, il porte donc un accoutrement de noir et brun alors qu’en forêt le vert-brun est plus adapté. Sa capuche est souvent rabattue pour éviter de se faire connaître des vampires et ses bottes son souples pour ne point faire de bruit. Le cuir est le matériau le plus représenté, puisque celui-ci résiste bien à l’usure.
ARMES PORTEES :Un arc en chêne avec des flèches d’argent et une dague de 40 cm.
EQUIPEMENT :Au vu de son travail, Emanuel ne peut se permettre de s’alourdir d’objets encombrants. En général, un peu de nourriture dans ses poches au cas où la faim se ferait sentir.
TALENTS :La discrétion, les déplacements silencieux ou manipuler des objets sans faire de bruit, puis le tir à l’arc qui découle de longues heures d’entraînement et de pratique.
AUTRE(S) : Biographie :
Je suis né il y a 23 ans sous une nuit étoilée d’Ambrelune. Je fus le premier des enfants de mes parents, qui étaient menuisiers dans un quartier peu connu d’Ambrelune. Mes parents n’étaient point pauvres, loin de là : pendant la grande période de mon enfance, ils furent capables de subvenir à tous mes besoins. D’autres enfants naquirent, ils furent trois au total. J’allais aider mon père à son travail pendant la journée et apprenais les bases du combat avec un apprenti pendant les pauses. Plus tard, ce fut à mon tour d’instruire mes frères lorsqu’ils furent un peu plus âgés. C’était une période plutôt tranquille, à vrai dire. A l’âge de dix ans, je fus envoyé en internat hors d’Ambrelune pour pouvoir acquérir une éducation plus intellectuelle. Ceci ne m’apporta qu’une seule bonne chose : je pus renforcer mes bases de combat dans les quelques cours que je pus suivre. Que dire de plus ? Ce n’était qu’un vieux collège pourri, malodorant, malfamé et sombre. Passons. Après cette superbe instruction à la sieste discrète, je puis retourner chez moi. Après ces quelques années, je pus enfin revoir ma famille, ma chère famille. Mais j’avais perdu une certaine habitude : celle de vivre en compagnie de vampires. Malgré le fait que je ne pus en voir aucun pendant mon voyage, un sentiment d’insécurité intense se développait au fur et à mesure que le temps passait. Ces retrouvailles étaient quelque peu entravées par ce nouvel état de conscience. Il fallait que je m’y fasse, je devrais vivre avec pendant bien des années à présent. Le lendemain, je retournais travailler avec mon père. Son apprenti était mort, il s’était fait bouffer par un vampire. Bah, tant pis pour lui, le nouvel apprenti était meilleur que lui au combat, ça fera l’affaire ! J’appris juste de mon père qu’un vampire avait acheté un arc en bois précieux dans son magasin sous crédit et n’avait jamais payé. Mais ce n’est qu’un arc, à quoi bon risquer sa vie pour cela ? Mon père ne voyait pas les choses sous cet angle, il était têtu au point de vouloir le pourchasser jusqu’à ce qu’il paye. Quel idiot ! Je continuais ma vie paisible pendant quelques temps encore. Ma mère mourut de l’éternel froid qui régnait dans la cité blanche. Ce fut triste, mais nous devions continuer à vivre sans elle, par instinct de survie tout du moins. Au travail, ce fut l’autre apprenti qui partit. Il ne mourut pas, celui-la, mais il voulait fonder son propre magasin. Je n’avais plus de partenaire de combat. Je palliais cette difficulté en me fabriquant moi même un arc (qui aurait pensé que travailler toutes ces années me serait un jour utile ?) et commençait à apprendre à tirer sur un mur en bois du magasin. Les débuts étaient… catastrophiques. Il me fallut au moins deux ans pour pouvoir tirer approximativement là où j’avais visé à une courte distance. Puis je fus en âge de me marier. Mon père remplaça le rôle de ma mère en cherchant avec acharnement une épouse pour moi. Comme d’habitude, les critères principaux étaient la dote, puis la soumission et enfin le respect au futur beau-père. C’est pourquoi il me trouva une magnifique femme selon lui. Comment était-elle déjà ? Ah oui, je me souviens. Elle était brune, petite. Elle était borgne et portait des brûles le long de ses deux mollets. Elle marchait comme un bossu et se comportait comme une esclave. Quelle charmante épouse ! Je dû réfléchir au moyen d’éviter ce magnifique tas d’os. Mon père était têtu, il ne lâcherait pas l’affaire avant que je n’accepte de me marier avec la chose. Puis l’illumination vint. Le lendemain, je lui affirmais qu’un autre objet de valeur avait été volé dans la boutique. Sur ces mots, mon père ne se douta pas qu’il n’en était rien vu son état de concentration à propos de la future dote. Il me fut facile de baratiner ce vieux sénile pour lui faire croire que c’était l’œuvre du même vampire, tant d’années après. Il y crut sur parole. Je n’avais plus qu’à lui affirmer que partir à la chasse au vampire voleur était dangereux et que je ne voulais pas mettre ma ravissante future épouse en danger. Ma famille applaudit mon grand cœur généreux et bienveillant. Je pus donc bénéficier de plus de temps pour m’entraîner au tir à l’arc puisque mes frères étaient en âge de travailler et que je devais me préparer à la chasse aux vampires. Une fois « prêt », je quittais la maison. Je pensais pouvoir faire des petits boulots, histoire de survivre sans me mettre en danger, mais je me rendis compte de l’amère réalité : le peu de travail à prendre était pris par les pauvres et il n’était pas question de le leur voler. Malgré ma fainéantise première, je dus me mettre en chasse (mais était-ce vraiment moi le prédateur ?). Pour ma première chasse, je réussis à trouver deux chasseurs qui travaillaient en équipe. Je leur demandais de me montrer comment procéder, ils acceptèrent avec plaisir (les nouveaux étaient rares les temps derniers). La première cible était facile : vampire pas très discret, la collecte d’informations à son sujet fut très fructueuse et d’une grand rapidité. Nous allions à son endroit préféré, une maison close où il mordait les prostituées qui travaillent pour lui. Il était en action. Un couteau d’argent vient très vite se blottir dans son cœur pour l’assassiner. Puis les deux autres chasseurs allèrent dépouiller son cadavre. Ils prirent son argent, ce qui leur fit un peu « d’argent de poche ». Depuis ce temps, c’est à dire trois ans, je traque les vampires en solitaire ou en équipe (lorsque ceux-ci sont trop puissants) en affûtant mes techniques de combat (le tir à l’arc étant prédominant et l’escrime peu développée).Ami des rebelles et ennemi des humains traîtres, je vis à cheval entre le jour et la nuit dans le froid d’une cité où la guerre invisible est éternelle.
Accueil 
Dernières images 
