NOM : Dohem
PRENOM : Lune
AGE : Oublié
SEXE : Mâle
RACE : Vampire
CASTE : Aucune appartenance
SEXUALITE : Primaire
PHYSIQUE : Vous pouvez constater dès la première seconde que l'homme qui vous fait face n'a rien d'un être humain. Ses cheveux, étrangement opalescents, semblent refléter les rayons de la lune lorsqu'il fait nuit. Décoiffés, en bataille, il tombent en de multiples épis désordonnés devant les yeux clairs et brillants de l'étrange personne. C'est sous deux sourcils ironiques et naturellement dépréciateurs que brillent ces deux billes éclatantes de méchanceté et de cruauté. Et au travers d'elles, une âme d'un noir total transparaît. Elles n'évoquent que le détachement oppressant d'un être qui n'est plus capables de ressentir la moindre pitié. Car pour avoir de la compassion, il faut avoir un coeur capable d'aimer autre chose que la violence et le sang. Ces yeux vous fixent et vous paraîssent capable de vous percer, de vous sonder. Comme si ces pupilles emplies de ténèbres étaients deux aiguilles venant se planter dans les vôtres. Ce regard est dérangeant, bien que teinté d'une étrange pureté que vous ne parvenez pas à vous expliquer.
Vous ne parvenez pas à cerner exactement les intentions ou les probables pensées de cet homme. Ses lèvres fines s'étirent en un sourire malsain laissant penser qu'il songe à de vils projets. D'ailleurs, il ne cesse jamais de sourire. Au pire, il laisse apparaître une moue boudeuse significative de son ennui. Mais jamais il ne semble triste. Jamais son visage ne trahira le moindre sentiment qui n'ait pas un rapport avec sa folie destructrice. Vous comprenez, à force d'observation, qu'il est réellement fou. Une expression pareille ne peut laisser planer de doutes. Il n'a pas la conscience que vous avez des choses. Il ne perçoit pas le monde de la même façon. Tout cela se lit sur son visage dont la fureur est encore calme pour l'instant. Mais il bouillonne, à chaque instant. Sa façon de tourner la tête vers le moindre bruit, de fixer ses yeux terrifiants sur des détails qui vous échappent. Peut-être est-il un vampire, car à en voir un tel instinct apparent, il ne fait aucun doute qu'il a dû passer un très long moment loin de toute civilisation, et loin des hommes.
Mais le plus choquant, ce sont toutes ces cicatrices qui couvrent son corps. Sa peau, autrement parfaite et claire, est constituée de bleus et de scarifications, de tatouages formants des signes démoniaques et de lacérations suspectes. Le sang a seché et coagulé à bien des endroits, sur sa poitrine et son ventre découverts. Ses muscles saillants sont tachés de rouge, mais est-ce seulement son propre sang ? Des piercings inserés dans la chair de son cou, visiblement de façon assez barbare, vous font baisser les yeux quelque secondes. Et cette corde étrange attire également votre attention. Il semble entouré de tout son long par cet accessoire bizarre, noir et orné de signes que vous ne savez pas lire. Même son visage et traversé par elle. Passe-t-elle en dessous de ce pantalon noir qu'il porte ? Sa veste noire usée ajoute d'ailleurs à son style décalé et vraiment anormal. Et ces chaussures... Elles paraîssent lourdes, et pourtant, il se déplace avec une facilité et une agilité surnaturelles.
Sa façon de se tenir est elle aussi assez unique. Grand et fin, bien que visiblement musclé, il avance en ne regardant rien, mais en souriant bizarrement. Comme s'il se rendait vers un endroit lointain dont vous ne connaissez pas l'existence. Ses mains fines aux ongles nacrés et coupants plongées dans ses poches, il s'arrête parfois pour s'étirer avec l'aisance d'un chat. Mais vous êtes certain qu'il est à l'affût. Quant à sa voix, elle est en désaccord total avec son physique. Alors que celui-ci est horrible et prête à la peur, sa voix semble provenir du fin fond d'un gouffre voluptueux, tel un echo lointain dépassant soudainement ses lèvres. Elle est profonde et spectrale, vous plongeant dans une sorte d'admiration hypnotique. Lorsque vous l'entendez, vous pensez plutôt à un fantome, planant dans les nuages. Mais c'est bien ce monstre qui apparaît devant vous. Et quand il crie, alors tout change. Sa voix inhumaine se transforme en un long hurlement impressionant, rappellant celui d'un fauve déchaîné. Il s'agit véritablement d'un être à part, quelle que soit sa race. Jamais vous n'aviez croisé un fou de ce genre... Mieux vaut ne pas rester en sa compagnie trop longtemps.
CARACTERE : Dohem est heureux quand il tue. Il est heureux quand le bruit autour de lui est étourdissant et qu'il peut se laisser aller à se perdre au milieu des hurlements et des cris de panique et de détresse des femmes et des enfants qu'on égorge. Il aime que tout ne soit que massacre, que saccage total et gratuit. Il est un serviteur assidu de la mort et probablement l'un de ses soldats les plus actifs. Incapable d'éprouver la moindre peur à cause de sa folie, il fonce vers le combat quel que soit l'adversaire et ne recherche qu'une seule chose, son propre plaisir. Seule sa propre vie l'intéresse, et il n'a que faire de celle des autres pour laquelle il n'a absolument aucune considération. Il ne hait rien ni personne. Mais il se fout de tout et de tout le monde. Pour lui, la vie se résume à une suite infinie de combats et de meurtres. Hommes, femmes, enfants, de toutes races et de toutes religions, il se fiche de l'âge et du statut. Il se fiche de l'ethnie et des idées. Il tue, sans aucun respect, sans aucune compassion ni aucune pitié.
Il n'est parfois plus qu'un corps qui se meut dans la bataille, hurlant et sautant comme un fou furieux. Son seul désir est de mordre la chair la plus tendre, de boire le sang le plus sucré, et de tuer le plus grand nombre de vies possible. Il est un monstre que le temps épargne, comme s'il le considérait. Lui, abérration de la nature, n'est d'aucune utilité à cette planète si ce n'est de faire baisser constament le nombre de vies humaines sur Terre. Il est comme le poids que la vie et la mort s'échangent entre elles pour rétablir un équilibre sans cesse changeant. L'argent lui est étranger, tout comme le profit ou n'importe quelle sorte de commerce. Il ne connaît que le vol. S'il veut, il prend. Sa pensée se résume à son instinct, ce qui fait de lui un être réellement primaire, et pourtant diablement astucieux. Là où les autres réfléchissent, il ressent. Là où les autres prennent sciemment des décisions, il se jette du côté qui semble le bon à son âme. Dohem est un véritable animal qui n'écoute rien et n'a que faire de l'avis des autres.
Evidemment, il n'a pas de maître. Il n'a pas non plus d'amis. Au mieux, il garde en tête le souvenir d'une ou deux personnes, mais autrement, il oublie tout le monde. Et parfois très vite. Il porte attention à ceux qui ne meurent pas tout de suite lorsqu'il se bat, car ils lui procurent du plaisir. Le plaisir de tester sa propre force, sa propre vie, et son âme. Car un fauve sait qu'un combat n'est pas que physique. Parfois, il suffit de hurler plus fort que l'autre pour le faire reculer sans même dégaîner. Parfois, il suffit d'un regard incisif, tranchant droit dans l'âme appeurée de l'autre, pour gagner un combat sans avoir à bouger un seul membre. En cela, l'aspect psychique de Dohem est finalement très simple. Il est totalement imprévisible dans l'ensemble, même s'il est possible de définir à l'avance ses actions pour peu qu'on le connaisse bien.
Oui mais... Personne ne le connaît.
C'est donc un solitaire. Et lorsqu'il cesse de se droguer et redevient tout à fait lui-même, les effets de sa morphine et de sa corde magique deviennent inefficace et il est alors totalement en harmonie avec sa nature destructrice et extrêmement sanguinaire. Sur son passage, tout n'est plus que chaos et corps déchirés. Personne n'est épargné, et qu'importe ce qu'il en aurait pensé alors qu'il était encore à peu près conscient. Il n'existe plus que pour courir et tuer, et ainsi de suite. Ce qui, il faut bien l'admettre, ne diffère pas enormement de sa façon de faire lorsqu'il est encore maître de lui-même. Et pourtant, la différence est bien visible. Le carnage est forcément plus grand, plus bruyant, et plus incroyablement barbare. La folie a donc bien terminé de ronger son âme humaine. Plus rien en lui ne s'apparente encore à ce qu'il avait pû être, et il n'en a d'ailleurs aucun souvenir. Il n'a pas de philosophie de vie, mais sa façon d'être se résume facilement dans cette phrase sus citée.
"Il ne hait rien ni personne. Mais il se fout de tout et de tout le monde".
SIGNE PARTICULIER : Son regard glacé à l'extrême est particulièrement dissuasif.
STYLE VESTIMENTAIRE : Grunge, débraille, mauvais goût mais classe, Dohem se la pète sévère dans ses pompes en cuir lourd et ses fringues déchirées. Rien à foutre de passer pour un marginal.
ARMES PORTEES : Dohem possède un katana de 80 cm, d'excellente qualité. Rangé dans son fourreau de métal noir, il ne le porte pas à la taille et le transporte soit dans son sac, soit en le tenant directement. Mais le fait qu'il ne l'ait pas en main ne signifie pas qu'il est désarmé. Regardez bien ses ongles, taillés comme des rasoirs. Et regardez ses dents. Toujours envie d'engager le combat ? Ne vous gênez pas...
Il n'attend que ça.
EQUIPEMENT : Dohem entrepose ses affaires dans un grand sac à lanières de cuir tanné.
- Plusieurs chaînes et pendentifs en argent, sigles multiples (ankh egyptien, croix renversée, insecte étrange type cafard, oiseau à définir).
- Trois bagues d'argent siglées : 大, 凤, et 凰 respectivement enfilées à l'index, au majeur et à l'annulaire de la main droite.
- Un paquet de cigarettes abîmé " 龙爆炸 ".
- Un briquet Zippo en acier.
- Un collier de coquillages tachés de sang.
- Une mèche de cheveux bruns dans une petite boîte.
- Un paquet entamé de chewing-gums à la cerise "The crazy dwarf".
- Une montre cassée à bracelet de cuir noir.
- Un vieux couvre-chef chinois.
- Une petite malette noire contenant des seringues automatiques et plusieurs dizaines de doses de morphine.
TALENTS : S'attirer les pires emmerdes. Tuer. Vivre.
AUTRE(S) : Dohem est taré. Il s'injecte souvent de grosses doses de morphine, dont il semble posséder un stock très conséquent dans son sac. Ainsi, il calme grandement ses ardeurs de prédateur compulsif et peut garder une relative capacité à réfléchir et à parler normalement. Il reste cependant imprévisible, et il est déconseillé de s'approcher de lui. Cette pratique lui permet également de ne ressentir aucune douleur. En plus de cela, son corps est ligoté de toutes parts par une corde noire sur laquelle sont gravées de nombreuses runes infernales. Apparement, elle sert également à contenir le démon particulièrement meurtrier qui l'habite.
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