Anìbal Pazzi

NOM : Pazzi
PRENOM : Margot Anìbal
AGE : 22 ans
SEXE : Féminin
RACE : Humaine
CASTE : Ancienne déchue, désormais Calice
SEXUALITE : Bisexuelle

PHYSIQUE : Anìbal est comme un animal sauvage qu’on aurait arraché à sa terre natale, un arbre centenaire déraciné, une eau limpide derrière le béton d’un barrage. Débarquée dans la froide neige d’Ambrelune, elle fut le pauvre oiseau qu’on ballade de maison en taudis, vivotant au grès des marées et essayant de garder la tête vers l’air libre. Pourtant en la regardant maintenant, il serait dur déceler les traces de son ancien statut, qui pourrait penser que cette femme gracieuse fut une mangeuse de chair humaine, une cannibale apeurée qui ne put que se glisser vers les jambes de sa sauveuse, de son phare dans la nuit, Sorel.

Elle n’était que l’ombre d’elle-même, elle est maintenant lumière. Elle n’était que bestialité effrayée et farouche, elle est maintenant grâce et assurance. Elle était sauvage, elle semble maintenant l’incarnation du raffinement. Une tigresse de luxe dans un décor de milles et une nuit.

De longs cheveux d’un noir absolu, aussi sombre que la plus totale des nuits sans lune et ondulant au rythme du vent encadrent un visage qui aurait pu illustrer le mot grâce dans un dictionnaire. D’un ovale net et racé, il est teint d’une peau légèrement halée, témoignage inaltérable de ses origines insulaires. Car la jeune femme, du moins ses parents, furent des parfaits pionner de la terre italienne. Poursuivis par un nom qu’ils n’avaient pas choisis, ils s’installèrent en France et donnèrent naissance à Margot Anìbal, dont les noms reflétaient les goûts de ses parents pour l’original et le culturel. De ses origines insulaires, elle a l’élégance, le sang bouillant dans ses veines et le caractère puissant et noble.
Son regard possède pour lui la couleur absolue des saphirs de cavernes les plus profondes, changeant comme la mer, tantôt aussi limpide qu’un lac gelé au cœur d’Ambrelune, tantôt océan déchainé, impitoyable élément charriant votre barque comme un futile brin de paille. Ses yeux sont deux puis sans fond ou le nageur intrépide se perd et se noie, inversant le haut et le bas. Enigmatique, le bleu de ses yeux est d’autant plus accentué par la présence quasi constante de maquillage noir cernant ses paupières. Un seul grain de beauté sur le côté gauche vient troubler la symétrie de ces pupilles. Ses sourcils sont aussi noir que ses cheveux et se froncent et s’élèvent au fur et à mesure de ses émotions, lui conférant un visage expressif sans pareil. La jeune femme est loin d’être un bloc de glace et la moindre de ses émotions se lit en elle comme sur un livre ouvert. Sans en faire un personnage larmoyant, cela la rend bien plus humaine que tous ses visages gris qui déambulent dans le Palais.
Elle possède un nez droit, affable, signe de droiture, aux narines rondes et parfois pincées quand la colère la prend, lui glissant le long des os pour venir se lover autour de son cœur. Sa bouche normalement opaline, pleine et sensuelle se pince et son sourire aux dents un peu jaunies par la cigarette mais alignée se cache derrière le rouge de ses lèvres. En temps normal, cette bouche jette aussi bien des bouquets de fleur que des serpents, maniant le verbe avec une absolue précision et les mots comme un cri de rage.

Son cou est long et fin, sans n’accueillir le moindre collier. On y devine quelques traces de morsure à peine cicatrisée et rougie par la contusion. Mais fière de cet attribut, elle ne porte jamais aucune écharpe pour les dissimuler. Ses épaules sont menues et droites, proportionnée à son mètre soixante dix et à ses 60 kilos. Qualifiée parfois de femme pulpeuse, mais jamais maigre, elle porte bien ses formes qu’elle a rapidement retrouvées après avoir marché pour la première fois sur les tapis de velours du Palais.
Sa poitrine est généreuse sans être opulente, légèrement au dessus de la moyenne. Son volume est accentué par son torse plutôt fin et ses hanches plus larges auquel vient souvent se ficher une main aux ongles courts et aux doigts plutôt graciles. Une seule bague en argent se dessine au niveau de son annulaire gauche. Interminables, ses jambes sont les plus grandes responsables de sa taille, ses cuisses sont musclées ainsi que ses mollets par sa vie de déchue. Anìbal, à la vérité, est une femme toute en forme ronde.

Très féline, très élégante dans sa démarche, elle semble sortit droit d’un de ses contes qu’elle écrivait, comme une mère éternelle, une amante rêvée, une fille modèle, elle semble être une tentaculaire pieuvre s’adaptant à toutes les situations et tirant partit de toutes ses dernières. Peut-être son sourire désarme t-il les cœurs et ouvre t-il plus facilement les portes ? Quoiqu’il en soit, il est rare de noter une expression de haine ou de dédain sur son visage, le mépris n’est pas non plus une note de son panel d’expression. On y note plutôt régulièrement le calme et la colère sauvage. Son front se plisse, ses yeux se rétrécissent, ses lèvres se pince et elle se voute légèrement comme un animal traqué. Impression très étrange de la voir ainsi, surtout quand elle est habillée de son traditionnel tailleur.

Aucun tatouage ni piercing ne vient perturber les landes de sa peau toujours constante et dépourvue de défaut apparents. Elle les abhorre et les considèrent comme des blessures permanentes qu’elle n’oserait s’infliger pour rien au monde, sauf si Sorel lui demandait. Elle prône le naturel au maximum, peu de maquillage autrement que sur ses yeux et ses lèvres, pas de couleur dans ses cheveux. Elle n’aime les bijoux que dans leur boite et seuls les colliers qu’elles portaient lui sont désormais interdits.

CARACTERE : Ce monde est régit par des forces auquel la plupart des humains n’entendent rien. Et même les immortels, rendu si sur d’eux par l’éternité n’en saisissent que partiellement les terribles tenants et aboutissements. La vie est injuste, terriblement injuste et les pions se forment au gré de ses flux et reflux, se forgeant pour résister. Et alors que certains sont à peine touché par les marées et goûtent a une âme paisible et fade, d’autre subissent la houle de plein fouet et forgent un mental d’acier qui ne sera jamais la résultante de ce que le destin leur a infligé. Expliquer le caractère d’Anìbal sans savoir ce qui le modela serait pure perte.

Sa vie allait comme sur des rails. Il n’y avait pas de place pour l’imprévu. Anìbal avait une de ses petites vies rodées uniquement guidée par l’écriture de ses romans, des romans noirs mais aussi des romans pour la jeunesse. Elle avait eu une enfance calme et docile près de Paris et s’était découvert rapidement un goût pour l’écriture. Elle commençait même à devenir célèbre, et c’est cette toute jeune renommée qui actionna les ancestraux engrenages du bouleversement. Anìbal eut le malheur d’attirer sur elle, l’œil de la nouvelle reine vampire.

Elle fut capturée, battue et bientôt le sol se mit à vibrer. Quand elle ouvrit les yeux, elle entendait les gémissements, les plaintes de dizaines d’autres humains et l’odeur du fer rouillé sur les chaines qui les attachaient ensemble. Pour que plus jamais il n’y ai de fuite. Mais Anìbal était jeune, fragile encore à l’aube de ses 20 ans, et le voyage ne se passe pas bien ; Elle tomba malade, gravement. Et aux portes du Palais, elle fut rejetée, pourquoi entretenir une humaine qui allait mourir de toute façon ? Aucun des gardes ne se douta que cette jeune femme chétive était la commande de la grande reine et ils la jetèrent dans la neige. Elle rampa à la grotte la plus proche. Seule, rejetée, elle devint une déchue quand quelqu’un entrèrent dans la grotte et découvrirent le corps inanimée d’une jeune femme. Ne crachant pas sur l’occasion, ils la violèrent et la laissèrent pour morte. Sa vengeance fut terrible et plus jamais, elle ne put regarder ses mains sans y voir le sang. Puis la bête remplaça le sang et tout devint flou.

Elle était cruelle, violente, une créature assoiffée de sang se jetant sur les enfants qui s’éloignaient de leur village bordant le Palais. Tuant parfois même des vampires en les attaquant par surprise d’une dague à travers la gorge, ses yeux ne reflétaient que le mépris. Retournée à ses instinct primaire, elle ne réfléchissait que très peu contrairement à ses collègue de malheurs. Une créature sans foi ni loi ne respectant que la règle de la survie. Règle qu’elle mit bien à profit d’ailleurs. De cette ancienne condition, qui ne dura guère longtemps, elle garde encore des stigmates aujourd’hui. Toujours sauvage, son caractère endurant et sa facilité à se mettre en colère en son des témoins inaltérables. Mais qui mettrait ça sur son passé que bien peu connaissent et qu’elle cache avec soin.

Ce fut quand elle rencontra Sorel que sa vie changea. Elle essaya de l’attaquer, toute créature qu’elle était mais l’unique coup qu’elle pu porter ne fit même pas broncher la vampire. Elle cependant fut mise à terre et le goût du sang dans la bouche, elle se jeta au pied de celle qui avait du être sa maîtresse dès son arrivée sur ces terres.

Anìbal est une jeune femme étrange, son prénom évoque d’ancienne divinité mais aussi celui du légendaire guerrier Hannibal Barca qui s’illustra par ses conquêtes. Anìbal signifie celui qui à la faveur de Baal et la jeune femme en tire une certaine gloire.
Elle est douce, elle est violente. Elle est compréhensive, elle est cruelle. Comment définir la personnalité si instable du calice ? Elle semble passer par toutes les émotions possibles, elle évolue dans des sphères qui sont uniquement les siennes et que très peu de personnes ne peuvent comprendre. Tellement déconnectée mais tellement diablement présente. Elle semble là mais distante. Et quand elle n'est pas là, son odeur est encore présente. Un parfum doux qui cache à peine celui de la cigarette froide.

Néanmoins, s’il y a certaines choses à savoir sur sa personne troublée, ce serait celle ci. En réalité, il est difficile de la définir car elle est différente pour chacun. Peu de personnes tombent d'accord quand ils parlent d'elles.
Anìbal est un être entier, elle ne fait pas dans la demi-mesure. Elle a du coffre, aussi bien dans ses aventures, dans ses paroles, que dans sa vie de tous les jours. Elle fait partie de ce genre de personne trop gourmande, qui écrase les autres de par leur simple présence. Mais elle ne s'en rend pas réellement compte et elle ne cherche pas à corriger ce petit défaut. Car elle n'est pas un être qui se changera, elle aime ses humeurs versatiles et assume totalement son caractère dur à vivre. Qu'importe, cela a sûrement été déjà dit, mais elle vous emmerde.
Anìbal n'est pas quelqu'un qui souffre de sa condition, non elle ne se pose les questions métaphysiques sur le monde. Peu lui importe de savoir que demain le soleil se lèvera rouge, elle le sait point barre. Seulement une chose la fait se refréner et se cloîtrer en elle-même, Sorel. Elle voue à la vampire une dévotion sans faille, un amour inaltérable et la considère comme la lumière de toutes les races. Elle lui est d’une loyauté sans faille et dans ce sens est surement la mieux placée pour être sa favorite. Peut-être aussi est-ce parce qu’elle est sa confidente discrète, son ombre qui écoute et sait la calmer dans ses accès de colère. Paradoxalement face à la reine, Anìbal est tout autre. Elle une tigresse docile que l’on caresse sans craindre la morsure. Obéissante, dévouée. Elle ne supporte pas qu’on puisse médire sur sa maîtresse et amie et n’hésitera pas à enfoncer les orbites de quiconque s’y risquera …
Elle ne contredit jamais les ordres directs, sauf celui par rapport à la cigarette, qui est parfois sujet de discorde entre l’humaine et la vampire. Elle arrête de fumer 3 jours et reprend en cachette tout de suite après.
Elle la vénère presque comme une déesse.

En effet, Anìbal, et cela se ressent encore sûrement de temps en temps, a été une créature de Dieu. Elle le priait avec ferveur tout les jours mais sa découverte des vampires à quelque peu altéré sa foi. Elle en a tiré de très anciens principes, devenus obscur par les réarrangements qu'elle en a faits et qu'elle respecte à la lettre. Ainsi elle considère que chaque être à sa raison d'être sur cette Terre, que certains ne le savent pas encore.
De sa foi pour Dieu, il n'en existe maintenant plus rien. Elle le déteste, elle le hait et nie avec conviction une existence supérieure. Elle est seule reine de son destin. A noter qu'elle aime énormément parler avec des gens d'église dans le seul but vicieux de les faire douter

Anìbal est un être ambiguë, on ne sait jamais ce qu'elle est vraiment. On ne sait pas si elle aime les gens ou si elle les déteste. C'est souvent dur à dire et sa présence demande souvent beaucoup d'effort aux gens, Sa vision tordue du beau et du parfait tend à lui faire mépriser les humains et vampire de basse catégorie. Ho rien de méchant, elle ne vous le dira jamais en face, ni dans le dos d'ailleurs, les commérages ne sont pas son truc. Mais elle vous méprisera parce que vous êtes laids. C'est très simple. Elle demande alors énormément de chose aux gens, elle parait très exigeante dans ses choix et cela peut même la faire passer pour un petit dictateur à quelques égards.
On notera en plus qu'elle est ambitieuse, quand quelque chose croise son esprit et qu'elle s'y intéresse, elle se rendra corps et âme pour faire le tour de la chose. Elle espère plus que tout devenir vampire et goûter enfin aux joies de l’éternité. Certains disent que sa dévotion à l’égard de la reine n’est pas désintéressée. Elle reste silencieuse sur la question


Anìbal vit dans une politique systématique du désenchantement du monde. Ses yeux glacés détaillent tout ce qui se trouve en face d'elle, elle en trouvera les plus belles choses et les plus intimes défauts. Comme on soumet un objet a un contrôle strict. Malheureusement, cette tendance à tout connaître de quelqu'un tend à rendre cette personne trop prévisible et obsolète. Elle s'en désintéresse alors et passe à autre chose. Il est à noté depuis quelques mois, qu'elle refuse systématiquement certaines informations sur les gens. Elle ne voudra jamais connaître l'âge de quelqu'un, ni sa vie antérieur [même si elle s'amuserait parfaitement à raconter la sienne]. Dans ce but évident, de ne pas désenchanter son interlocuteur. Elle donne l'impression de vivre dans un monde gris et sans couleur dont elle saisit toutes les fantaisies mais finie par les détruire à force de s'y accrocher. Pour l'instant, elle n'a rencontré que peu de personne capable de satisfaire son insatiable appétit.

De son ancienne nature, il lui reste quelques traces que trahit son mauvais caractère. Néanmoins, elle a subit une sorte de remise à niveau de la part de Sorel qui en a fait une parfaite petite humaine

L’humaine est quelqu'un de malicieux dans ses fondements, de joueuses, de curieuse. Elle possède un humour particulier que l'on pourrait qualifier de « So british » . Si elle n'est pas folle, ses phrases restent parfois bien trop mystérieuses pour quelqu'un qui ne sait pas réfléchir. Elle parle de manière classe et élégante, les jurons communs sont très rares dans son parler. D'ailleurs son parler est une de ses armes. En effet, elle maîtrise l'art oratoire et sait convaincre. Elle parle bien, elle plaire clair et sa voix mélodieuse donne envie de l'écouter. Ses discours, même si certains sont faux, sont plaisants à écouter car ils donnent l'impression d'être vraie.
Cette faculté est justifiée par son ancien métier. La belle dame était écrivain et commençait à se faire connaître. Grande poète, possédant une culture de très bon niveau, lisant énormément de livre et ne se contentant pas de la médiocrité intellectuelle, elle tente d’améliorer au maximum sa rhétorique pour ne pas retomber dans le navrant état de bestialité ou son vocabulaire se restreignait à des groumph et grrr.
Car les paroles convaincantes sont comme les épées des poètes, elles tracent dans l'air de grand cercle mais il y pend finalement toujours quelques gouttes de sang.


SIGNE PARTICULIER :Si il fallait en retenir un ce serait la clope qui la suit comme son ombre. Elle fume beaucoup, trop même et il est rare de ne pas la voir avec une cigarette aux lèvres. Ce qui est le plus amusant c’est quand elle nie fumer pour ne pas s’attirer d’ennui. Mais son caractère trop sauvage ne peut s’autoriser de tels interdits.

Elle est auteur et continue à écrire vaguement quelques livres mais l’inspiration baisse avec les semaines. Elle manie donc le langage avec une certaine aisance et ses répliques sont souvent cinglantes.

STYLE VESTIMENTAIRE : Très varié, elle a beaucoup de vêtements dans le château, autant tous les essayer. Mais elle porte souvent des vêtements stricts de couleurs noires. Une veste tailleur et un pantalon droit sont largement suffisant et la même bien en valeur. Tant qu’il y a des poches pour mettre ses cigarettes.
Elle porte très souvent dès talons, pour se grandir, il est excessivement rare de la voir sans.

ARMES PORTEES : Une petite dague dans une de ses poches, la garde est en os. Elle ne sait pas vraiment se battre, se contentant d’agir comme un animal, en s’agitant dans tout les sens. Elle ne fait de toute façon pas le poids face à un vampire et évite à tout prix de genre d’affrontement.

EQUIPEMENT : Une dague, un paquet de cigarette
TALENTS : Excellente conteuse, grande culture générale, bonne répartie

Ca me convient parfaitement, et voilà une fiche bien détaillée, agréable à lire. =] Tu es validée !