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 Aliénor Ilsen

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2 participants
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Aliénor
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Aliénor


Nombre de messages : 1
Age : 32
Date d'inscription : 27/05/2007

Aliénor Ilsen Empty
MessageSujet: Aliénor Ilsen   Aliénor Ilsen EmptyMar 29 Mai - 4:18

Nom : Ilsen
Prénom : Aliénor
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Caste : Ombre
Fonction : Actrice
Age en apparence : -
Age réel : 19 ans
Clan politique : -

Description physique :
Suis-je humaine? Par le sang, certes, alors pourquoi ne puis-je point ressembler à ces hautes dames, ces danseuses séductrices ou ces demoiselles discrètes peuplant Ambrelune? Pourquoi n’ai-je pas leurs courbes sensuelles, leur silhouette gracieuse ou leur teint, si frai et satiné, qu’on le croirait de porcelaine? Ma propre peau est rêche, hâlée par le soleil et les intempéries, dont le brun pâle tire vers le miel. Les traits de mon visage en font la continuité; à commencer par l’arrête de mon nez, trop raide pour être totalement féminine jusqu’à ma bouche dont les lèvres minces et pâles ne peuvent rivaliser avec celles rouges et pulpeuses des autres actrices. Seuls mes yeux d’amande à l’iris brun, si foncé qu’on le croirait noir, me confèrent un certain charme. Encadrant ce visage, de longues mèches inégales de cheveux bruns cascadent jusque ai milieu de mon dos. Rarement coiffés, ils ondulent en tous sens à la manière de serpents farouches. Mon cou est mince, aboutissant sur des épaules étroites et une poitrine quasi-inexistante. J’ai la taille fine, et peu d’hanches. Mes jambes sont effilées, grandes en rapport au reste de mon corps.

Avec pareille apparence, vous vous demanderez pourquoi suis-je devenue comédienne. En effet, sur scène, j’incarne le plus souvent de jeunes personnages, autant féminins que masculins, dont les traits délicats de l’enfance habitent encore. Il est évident que je ne jouerai jamais le rôle de l’une de ces belles femmes qui font tourner le regard, ni celles que l’on peut simplement considérer comme jolies. Je serai à jamais prisonnière de cette aura d’étrangeté qui m’enveloppe depuis l’enfance.

Description Mentale :
Ma vie n’est qu’un rôle. Depuis longtemps, j’ai oublié ma vrai nature; ma personnalité n’est que le reflet de masques, superposés jusqu’à en cacher mon véritable visage. Pour mes rares amies, j’étais l’enfant timide et inofensive, au théâtre, je devins la comédienne excentrique à la parole vive, pour les vampires, l’ombre trahissant les siens. Sur scène, j’incarnai une multitude de personnages aux mœurs variés. Peut-être, si je les retirais tous, qu’il ne resterait plus rien… L’autre point crucial de ma personnalité repose justement sur les vampires, et la véritable adoration que je leur voue. Est-ce mon physique imparfait qui me poussa à pareil sentiment envers leur jeunesse éternelle? Peut être, je l’ignore moi-même. Toujours est-il que je leur offris ma fidélité.

Pour quelqu’un ne me connaissant bien, je passe facilement pour une personne étrange, peu bavarde et cynique. En réalité, j’ai un don naturel pour me faire oublier. Seuls ceux possédant une oreille attentive comprendront ce que j’entends par là, comment, en atteignant le point où l’on fait partie intégrante du décor, il est facile de glaner quelques renseignements ou d’amener les gens à parler. Et quel meilleur lieu qu’un théâtre, là où prennent sources toutes les rumeurs, pour exercer ce métier! Mais sous cette carapace de témérité, se cache l’enfant apeurée que je fus. Mensonge après mensonge, empilant les secrets et demi-vérités je l’ai enfouie parmi les blessures de ma jeunesse. Ceux qui m’ont connu durant cette lointaine époque ne reconnaîtraient plus la femme excentrique et hypocrite que je suis devenue. Quant à moi, je les ai déjà pour la plupart oubliés.

Style vestimentaire : Sobre serait sans doute l’adjectif décrivant le mieux mes tenues. En dehors des costumes de scène pour le moins extravagants et colorés, mon habillement quotidien se résume à un agencement de divers tons de gris, soulignés de noir ou d’argent. Je privilégie les vêtements larges laissant une plus grande liberté de mouvement au détriment des robes élégantes et autres parures décoratives.
Objet fétiche : Une boucle d’oreille unique forgée dans un métal argenté, et sertie d’un éclat de verre rouge imitant à la perfection la teinte rubis du sang, cadeau d’Idriss.
Équipement : Une flûte simple et sans ornements, un loup paré de plumes et une sacoche contenant quelques autres effets personnels.

Style de combat : Depuis toujours, la violence me répugne. Je suis également de trop frêle constitution pour en supporter les coups. Non, les combats que je mène se déroulent sur un autre terrain, celui de la parole, où une langue acérée peut parfois causer plus de dommage que l’épée à la lame la plus affilée.
Particularité : Mon ironie
Talents : La comédie, pour ne pas dire le mensonge si ce dernier était considéré comme un art. J’ai également de vagues notions de musique me permettant de tirer quelques mélodies de ma flûte.

Histoire :
Une nuit d’hiver. D’hiver éternel, car nulle autre saison n’existe ici. Le vent sifflait entre les arbres aux branches dénudées, dont le bois, blanchis par cet affront, ne se parerait plus de ces feuilles. En silence, je marchais parmi cette beauté sombre et solennelle qu’inspire ce paysage désolé. Le gravier de la route crissait sous mes pieds, les écorchant. Je m’en souviens, de mes muscles endoloris et de cette crampe, celle de la misère, tordant mon ventre vide. À quelques pas devant, la charrette suivait une progression chaotique. Le sol inégal l’agitait de tremblements, rappelant ceux d’un animal à l’agonie. Cette sinistre image représente la plaie béante déchirant mon être. Quelle funeste volonté m’avait-conduit jusqu’ici?
J’étais alors à l’aube de mes 17 ans. Et je luttais. Luttais contre une vie qui ne semblait vouloir de moi, contre les affres du froid et de la mort, si enivrante, qui rôdait. Car sous la toile blanche, grossier linceul sur la charrette malmenée, reposait le dernier survivant des êtres que j’ai aimé; mon père. Terrassé par la vieillesse et le chagrin.

Encore aujourd’hui, le fil arachnéen d’évènements reliant ma petite enfance à ma vie solitaire me semble floue, à demi caché sous un voile de douleur. Je naquis dans les bas quartiers d’Ambrelune, fille cadette d’un pauvre libraire. À cette époque, les vampires régnaient en maîtres sur la cité, instaurant un climat de perpétuelle terreur pour le peuple humain. Mais ce ne sont pas eux les responsables du gâchis de ma vie. Non, plus sournois que ces créatures de l’ombre, se fut la maladie qui décima ma famille, telle une sinistre malédiction. Elle emporta ma mère et mes deux frères aînés alors que je n’avais que six ans. Le mal qui les atteint ne fut pourtant qu’une simple grippe, mais dans l’état d’affaiblissement et de privations dans lequel nous nous trouvions tous, elle s’avéra mortelle. Ce fut donc mon père qui m’éleva, seul, du mieux qu’un homme peut le faire. Oh, il n’avait point la douceur et l’attention de ma mère, mais il sut m’aimer et me préparer au dur chemin de la vie. Avec les années, son commerce réussit à nous rapporter des revenus suffisant pour vivre aisément, sans plus.

En homme mur, mon père m’avait assommée de mise en garde sur l’amour, ce sentiment si imprévisible. Pourtant, ses conseils furent inutiles; à 15 ans, je tombai profondément amoureuse d’un jeune homme, comédien de métier, de passage dans notre quartier. Cet amour s’avéra réciproque. Dès le début de notre relation, mon géniteur tenta une nouvelle fois, sans succès, de me raisonner : cet homme n’était pas totalement humain, jusqu’où pourrait-il m’entrainer? Mais comme tous les adolescents se croyant au dessus de ses dangers, je l’ignorai royalement. Chaque jour, je passais de longues heures en compagnie d’Idriss – c’est par ce nom qu’il se désigna – lui m’enseignant la finesse de l’art théâtral, moi lui faisant la lecture. Ainsi que vous pouvez le deviner, il s’avéra que mon père avait raison. Bien que cela ne paraisse à peine au premier coup d’œil, sous sa longue cape et son chapeau à large bord, mon amant était un vampire. Il finit par me l’avouer lui-même, ce qui me bouleversa, mais point comme il aurait pu s’y attendre. Peut être, en ces temps là, ne connaissais-je pas suffisamment sa race pour comprendre l’ampleur de cette révélation, mais elle me donna matière à réflexion. Comment faisait-il pour ainsi maîtriser ses appétits? Il n’était pas comme les autres, il ne pouvait être comme ces bêtes sanguinaires se nourrissant de sang…Ce jour là, je n’en dit rien à mon père, mais le lendemain, je demandai l’impensable à Idriss; puisque j’étais humaine et lui vampire, pourquoi n’avait-il jamais pensé à me transformer ? En entendant ses paroles, il blêmi autant que son teint fragile pouvait le lui permettre, et me salua prestement sans autres explications. Le lendemain, il ne revint pas et je ne le revis jamais. Pourquoi a-t-il fui ainsi? Je n’en aurais jamais la certitude, si ce n’est que sa propre nature l’effrayait.

Trois années se sont écoulées depuis durant lesquelles mon père décéda, et où je m’engageai dans la troupe du petit théâtre.
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Sigma
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Sigma


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Date d'inscription : 09/01/2007

Aliénor Ilsen Empty
MessageSujet: Re: Aliénor Ilsen   Aliénor Ilsen EmptyMar 29 Mai - 12:00

Bienvenue !

Eh bien, j'aurais aimé en savoir plus sur les deux dernières années... mais je suppose qu'il faut garder un peu de mystère et que tu nous dévoileras cela en Rp.

En tout cas, ca se lit facilement, c'est agréable et ton personnage est l'un des rares à n'être pas pondu par la grâce !

A notre prochaine rencontre...

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