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 Eurydis

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Eurydis
Invité




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MessageSujet: Eurydis   Eurydis EmptySam 3 Fév - 15:25

Nom : Dilwendyl
Prénom : Eurydis
Sexe : Féminin
Race : Vampire
Caste : Noble
Fonction : Héritière adoptive des possessions des Dilwendyl
Age en apparence : Vingt ans
Age réel : Cent douze ans
Clan politique : Fidèle

Description physique : D'une beauté inégalable, la belle et gracieuse Eurydis n'a cessé de faire tourner la tête des prétendants les plus assidus. Elle tient sa grâce d'une longue descendance noble et d'une éducation raffinée, et tout son corps est empreint de cette grâce digne du clan des Dilwendyl. De sa mère de sang, elle n'a que les cheveux, une longue chevelure brune et fournie, contraste élégament prononcé avec sa peau de neige propre. Eurydis n'aime pas ses cheveux, elle les voudrais courts, mais l'exquise petite poupée n'a pas vraiment le choix et doit se plier au volontés de sa caste. Ses beaux yeux bleus sont piquetés de tache rouges, comme des gouttes de sang frais sur un océan pâle. Elle fait très attention à ses prunelles, qui la font souffrir au moindre contact avec la lumière. Sa peau, elle aussi, est très sensible, et elle se cache sous de longues parures qui garantissent sa santé et son teint. De longues cernes violettes creusent ses pomettes, fruits de nuit blanches passées à travailler où à manger et de journées peu exploitées à dormir. Des doigts fins d'aristocrate apparaissent sous les manches noires, de longs ongles pâles et pointus. Ses lèvres, enfin, où perlent des gouttes de rose, sur des canines blanches, d'une blancheur presque éblouissante. Pour résumer l'apparence générale de la froide Eurydis, on pourrait la métaphoriser en plume de soie blanche, portée par le vent gracile, où subsistent quelques taches de sang, légers éclats de vie.
Certains pourraient se demander pourquoi une jeune vampire possédant tant d'atouts humains fut élevée comme une enfant de la caste des Dilwendyl. Patience, tout cela vous sera expliqué à temps...

Description Mentale : La belle enfant n'a cessé durant toute sa vie de subir le poids terrible de sa caste sur ses frêles épaules. Sa mère exerçait un appui considérable sur elle, influençant les gestes et les actions de l'exquise poupée de porcelaine. Eurydis n'a jamais vraiment fait ce qu'elle souhaitait faire. De naissance noble, ses obligations lui dévoraient sa vie. Elle était toujours occuppée à faire ce qui l'importunait alors qu'elle aurait souhaité s'amuser comme tous les enfants de son âge.
Eurydis est une véritable peste, enfin selon l'avis des autres. Elle a un coeur de pierre et est prête à tout pour parvenir à ses fins. Pourtant, elle est plutôt renfermée, et s'est forgée une carapace d'émail impossible à percer. Devant toute l'adiversité qu'on lui portait, elle s'est repliée sur elle même et à du jouer des ongles et des dents pour se faire accepter, ce qui lui a valu une sale réputation. Quand enfin la mère Dilwendyl a bien voulu la reconnaître, elle n'avait déjà plus son propre caractère et s'était calquée sur celui des nobles de sa caste. Elle s'en est toujours voulue d'avoir souhaité appartenir à son rang, mais c'était trop tard, elle était dorénavant considérée comme la fille à marier héritière de toutes les richesses.
Eurydis a toujours gardé un caractère d'enfant, tout comme son physique de jeune femme d'à peine vingt ans. Elle sait garder la tête froide et prendre des décisions comme sa mère adoptive, mais a subsisté en elle une petite part de mélancolie d'antant, quand elle n'était encore qu'un rejeton, un petit bout de vie humaine, quand elle ne craignait pas encore le soleil, quand elle n'avait pas encore été mordue, puis mordu elle même pour se faire sa place au sein de la communauté.
Elle regrette.
Et pourtant...

Style vestimentaire : La belle enfant possède un nombre incroyable de parures, richement décorées ou sobres pour les célébrations, mais la couleur qu'elle préfère par dessus tout porter est le noir. Elle trouve que cela met bien ses traits en valeur.
Objet fétiche : Elle possède toujours avec elle un petit taille crayon bleu qu'elle adore, mais elle ne sait pas vraiment pourquoi
Equipement : Elle ne possède comme armes que ses griffes et ses crocs... mais attention, ça peut faire mal...

Style de combat : Eurydis a une façon bien spéciale de combattre et de se défendre, c'est à dire n'importe comment. Elle donne des coups un peu à l'aveuglette, griffe de ses longs ongles pointus, mords de ses canines recourbées, mais elle ne possède ni armes à feu, ni armes tranchantes, ni arc ni flèches. Elle a appris à se débrouiller toute seule, car ce qu'on lui apprenait au château ne ressemblait pas vraiment à du combat rapproché.
Particularité : Beauté froide et presque inégalable, qui lui a déjà valu des ennuis. Réputation de coeur de pierre. Presque impossible de la percer à jour.
Talents : Eurydis a un certain talent pour se tirer des situations délicates.

Histoire : En cours

Autre :


Dernière édition par le Dim 4 Fév - 15:30, édité 1 fois
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Eurydis
Invité




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MessageSujet: Re: Eurydis   Eurydis EmptyDim 4 Fév - 15:29

Parfois, l’amour triomphe de tout. Parfois… non.

« Oh, regarde, Erlis, la lune est pleine… »

Le vent soufflait dans les cheveux noirs de la jeune femme, parsemant ses mèches de terre pailletée et de brins d’herbes. Une brise douce, légère, qui la faisait frissonner au plus profond d’elle-même. Elle serrera l’étreinte de ses bras sur l’homme qui était étendu à ses côtés. Se perdit un instant dans les troubles profonds de l’océan de ses prunelles. Son amant lui posa un baiser passionné sur les lèvres, et elle ferma les yeux pour mieux le savourer. L’air était peuplé du chant des cigales, qui poussaient à l’unisson une complainte nocturne aux senteurs de printemps. Une nouvelle bourrasque la poussa en avant, et elle dévala la pente dans les bras de son homme, tandis qu’ils riaient aux éclats. Tout la haut, au dessus de leurs têtes nues, le disque d’argent qui resplendissait dans le ciel d’encre les baignait de sa lueur nacrée. Douce lumière qui caressait les joues de la jeune fille. A moins que ce ne soit la main de l’homme qu’elle aimait. Ils s’embrassèrent à nouveau sous les ombrages des feuilles, perdus au milieu des collines verdoyantes. Elle sentit sa jupe glisser lentement sur sa cuisse, posa ses lèvres sur celles de son partenaire, sentit sa joue chaude sur la sienne. Sa respiration s’accéléra, un sentiment indéfinissable monta dans son corps. Les brins d’herbe humectés de la rosée du soir la chatouillaient. Elle enserra la taille de l’homme de ses bras frêles.
Minuit sonna, au loin. Les coups résonnèrent d’un chant languissant, gouttes de pureté dans la brume. Ils s’unirent dans cet instant d’éternité.
La femme ferma lentement les yeux, et s’assoupit dans les fougères, un sourire sur les lèvres. En gardant comme image le visage de son amant essoufflé, mais radieux.
Ni l’un, ni l’autre ne savaient à ce moment là qu’ils venaient de sceller un destin.

Ce matin, à l’heure où l’aube blanchit la campagne

Erlis serra contre elle le petit corps chaud. D’une main adroite, elle caressa les joues rouges, les cheveux courts et éparpillés, noire bruyère sous ses doigts délicats. Elle amena lentement la petite bouche affamée vers son sein droit, et le petit être se mit à téter avidement. Elle n’avait plus mal. Elle n’avait même pas eu mal, tellement l’instant qu’elle attendait depuis neuf mois avait été intense. Et puis voilà qu’elle tenait maintenant entre ses bras le petit morceau de vie qu’elle affectionnait depuis qu’elle l’avait conçu. Ses prunelles ne le quittaient plus.
Une main vint se poser sur son épaule gauche. Elle leva les yeux et accueillit en souriant son amant qui la contemplait tendrement. Ils formaient un bien joli tableau, tous les trois, elle allongée dans des draps vierges, une poussière d’univers dans les bras, lui, la main passée autour du coup de la femme qu’il aimait.
La guérisseuse s’avança près d’eux et attendit patiemment que le petit nourrisson aie fini de se nourrir, puis le prit délicatement. Elle l’inspecta sous toutes les coutures, puis disparu avec lui dans une pièce voisine. L’homme posa un tendre baiser sur les lèvres d’Erlis, puis lui prit la main.
La vieille revint au bout de quelques minutes avec un petit bébé lavé et habillé d’un pyjama de coton. Elle le rendit à la mère qui le serra très fort contre elle.

« Votre fille va très bien, elle est en parfaite santé » assura la guérisseuse.

Elle prit dans son tablier une feuille blanche et quémanda quelques renseignements sur l’enfant afin de le faire valider par la commune, auquel Erlis répondit avec douceur et assurance. Puis, comme elle sentait ses paupières se fermer toutes seules, elle passa l’enfant à son homme puis se blottit dans les draps immaculés et s’endormit. Ulcha resta longtemps à la contempler, ses longs cheveux noirs étalés sur l’oreiller de toile, ses lèvres rouges qu’il n’avait qu’envie d’embrasser, encore. Encore.

[Je posterais mon histoire par fraguements, pour que vous ne la lisiez pas en un seul bloc, et pour me laisser le temps de la faire Wink]
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