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 Sigma Bathory

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Sigma
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Sigma


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MessageSujet: Sigma Bathory   Sigma Bathory EmptyMer 10 Jan - 1:08

Nom : Bathory

Prénom : Sigma

Age en apparence et auquel vous avez été mordu : 24 ans

Age réel : 268 jme fais vieux...

Sexe : Masculin ? Oui je crois...

Caste : Noble. Je serais tenté de dire gitan mais peut on renier son rang? Non... Je suis sans aucun doute un de ces petits pantins sans scrupules, au service de Sa Majesté.
Pour le moment, restons noble.
Je dirais: Près a rejoindre les rebelles hier… Fidele a Thétis aujourd’hui, poignardant Khéops demain.

Fonction : Ai-je une quelconque utilité? Bien indulgent celui qui répondrait oui...

Clan politique : Fidèle,
Je croyais avoir répondu, la reine est mordu, vive la reine... Qui qu'elle soit..., tant qu'elle ne m'empêche pas de faire durer le plaisir avec mes casses croûtes.

Physique :

Que dire? Je ne ferais que répéter les litanies de mes nombreuses (fort nombreuses) conquêtes. Je suis grand, mais pas trop, aux alentours d'1,80 je pense. Assez puissant pour briser avec facilité les cervicales de mes congénères, toutefois ma musculature n'est pas très voyante. Mon corps est en permanence strié fines cicatrices qui peinent à cautériser malgré mes fulgurant capacités de guérison.

Cela effraie certaines de mes relations..

Un visage angélique domine ce tout, on me dit parfois efféminé, mais je ne le prend pas mal. J'ai un nez droit et fin, des lèvres mince et tendre, presque rosée, déformées d'un sourire. ou plutôt d'un rictus, malsain mais dévastateur. Des dents blanches étincelantes, alignées, parfaitement entretenues. J'ai des pommettes aristocratiques, et mes sourcils sont arqués, distingués.

L'arrondi de ma mâchoire est gracieux, elle n'est pas marquée, ni proéminente. Cela mène a mes oreilles, elle me sont d'une grande utilité car j'ai une ouïe très fine. Quant a leurs formes, elles sont assez petites très peu décollée de mon crâne, presque invisible lorsque j'ai les cheveux long.

Oui, ma chevelure... elle est brune, presque noir, parcouru de quelques mèches blanches qui y folâtrent, ces dernières date de ma transformation. A croire que j'ai vraiment eu peur... Ma chevelure, beaucoup me l'envi, elle est plus douce que celles de bien des femmes, elle joue dans le vent sauvagement et se rebelle, s'éparpillant sur mon front.

Mon front a la peau si douce, si pale. Je crois que c'est d'ailleurs la douceur de ma peau qui poussa celle qui ma crée a me mordre, comme si elle n'avait pu résister a l'appel de mon cou gracile. Nous arrivons à mon principal atout de séduction, ce par quoi je transmet toute mes émotions.

Mon regard.

J'ai de grand yeux en amande, à l'iris changeante, virant du bleu clair au gris presque noir. L'oeil est bordé de cils fournis, dont la noirceur renforce l'éclat limpide du ciel orageux qui entoure ma pupille. D'un regard je jauge et juge. D'un regard, je peux capturer une victime ou l'amour d'une nuit.

D'un regard je captive.

Style vestimentaire :

Du coté fringues je n'ai que peu d'habitude, on peut croiser mon chemin sans me reconnaître, s'écartant, me croyant pouilleux, vêtue de loques puantes et me voir mieux paré qu'un roi le soir même.
J'aime la soie satinée et le velours, ce sont des matières si douces... Ma garde robe quotidienne en est faite. Noir de préférence, ou rouge sang, bien que cette couleur est des conséquences sur mon... rythme cardiaque? hum...

Je porte à ma boutonnière un bouton de rose rouge, sans doute la nostalgie du bouquet qui couvrait ma tombe... C'est je crois un de mes signes distinctif car je ne me promène jamais sans.

Caractère :

Puis-je être mon propre juge? Non. Mais je peux vous donnez ma vision subjective de celles qu'on les autres de moi. Je suis... Manipulateur, pervers, méprisant, menteur, perfide, agressif, joueur, sadique, ...masochiste aussi.

J'allais oublier les péchés capitaux. Forcement ceux que je pratique le plus souvent.
Je suis orgueilleux, comme tout vampire qui ce respecte, envieux, qui ne l'est pas? Bien que chez moi ce sois plus du désir. Je "veux" en général quelqu'un, les objet m'indiffèrent.

L'avarice n'est pas mon principal défaut, je donne facilement. Oui... aussi facilement que je prend.

La paresse je la ressent également, lorsque je doit quitter ma couche au petit soir alors que j'ai passé tant d'heure exquise a somnoler contre un corps chaud... ou froid selon l'appétit de la journée.

J'arrive donc à la gourmandise, car oui, je suis gourmand. Gourmand autant que gourmet d'ailleurs. Je ne déguste pas n'importe quoi. J'aime la chaire tendre qu'offre une gorge d'enfant, et bien que notre jolie majesté l'interdise, je me régal de ce sang si pure, si doux, à l'occasion...
Et je ne doute pas que la reine fasse de même, faisant traverser ces charmants repas par les corridors et autres dédales du château, elle qui les connaît si bien.

Vient donc la colère. Un sentiment si fort qu'il nous suit dans la mort. Je n'y cède pas souvent, parfois tout de même je dois avouer que je m'emporte un peu. Voir beaucoup. Et dans ces rares moments je ne me contrôle plus ce qui a tendance a m'apporter des ennuies, oui ce n'est pas facile de ce débarrasser d'un monceau de cadavres.

Enfin, la luxure... Plaisir des sens, péché de chaire... Je m'applique particulièrement dans cette pratique. J'aime donner. Plus on donne plus on reçoit en retour.

J'aime à croire que cela me définie, la plupart des "péchés" sont représentés par mon attitude, je mens, et par dessus tout je manipule.

Objet fétiche : Une pièce d'argent.

Signe physique particulier : Le tatouage d'un serpent qui se mord la queue en forme d'éternité sur l'omoplate droite.

Particularité : Fort lunatique et instable. Amateur de bon vin?

Style de combat : Il faut un style pour tuer? Le changement est le meilleur allier de la réussite, même si l'ennemi me reconnaît il ne sait toujours pas a quoi s'attendre.

Armes : Une dague d'argent dont la garde est recouverte de soie et une lame fine et longue.

Talents : Je tue avec une facilité déconcertante aussi bien les hommes que les vampires, et je n'ai aucun scrupules à vider un enfant de son sang devant sa petite famille, mais est-ce un talent?
Je me consacre à la musique, je pratique le piano en virtuose et la flûte traversière à l'occasion. Prestidigitateur, bon menteur, bon amant, humble, romantique, bon danseur... en fait je suis bon.

Précision(s) : Je suis réfléchie, mais parfois pris d'impulsions subites qui me poussent à faire des choses inattendues et surprenante. Je dirais aussi que ma chère Syriana m'a bien dressé, je me débrouille assez bien dans beaucoup de domaine, mais comme tous j'ai aussi de nombreuses faiblesses...

Histoire :

Je ne sais trop par ou commencer. Prenons ma naissance, ma véritable naissance.

Je suis née il y a 244 ans, le soir de mon 24 ème anniversaire. Ma fiancée et moi faisions une grande tournée des bars les plus malfamés de notre jolie ville.

Melissa, baronne de Redeyes, ma maîtresse, ma concubine, mon amour. Nous retardions sans cesse la date de notre mariage, uniquement pour le plaisir de voir jaser le beau monde. Ses parents ne pouvaient rien dire, de peur de froisser mon orgueil de duc et de voir s'envoler ma fortune.

Melissa... ce n'était pas une fille comme les autres, malgré son rang elle se conduisait comme une pauvresse, une bohémienne, dansant le flamenco nu pieds dans une terre boueuse quitte à exposer à la vue de tous ses jambes gracieuses. Elle qui aimait tant me voir écumant de rage alors qu'elle charmait un autre que moi. Ma jalousie me rend parfois violent.
Dans ces rares moments je la saisissait brutalement, l'attirait dans un coin sombre et lui faisait sauvagement l'amour, comme pour lui rappeler sa dépendance à mes caresses. Puis luisant de sueur, je revenais dans la salle tenant sa taille d'une main possessive et défiant quiconque souhaitait me l'enlever.
Je suis méfiant, mais ce soir la je ne fit pas attention au regard brillant qui me fixait alors que j'entraînais Melissa dans de nouveaux ébats. J'avais beaucoup bu. Beaucoup trop... Nous étions ivres, nous étions heureux, il devait être 4h du matin et j'avais prévu de lui faire l'amour jusqu'au petit jour afin de clore cette fête dignement.

C'était sans compter sur l'arrivée de ce jolie brin de... femme? Elle pénétra d'un pas royal dans l'arrière salle au allures bordélique. Celle dont le regard ne m'avait pas quitter de la soirée. Elle était bien belle. Syriana. Elle s'avança vers nous sans la moindre gène alors que nous étions dans le plus simple appareil. Me séparant de Mel elle me propulsa sur le lit avec une force incroyable, et se mit à nous regarder tour à tour.
Mel que le violence du geste avait dégrisée tenta de couvrir sa nudité avec un vieux drap couvert de foutre qui traînait au pied du pucier. Je vis alors cette jolie femme aux cheveux roux déambuler à travers la pièce, se déhanchant de façon obscène, pour finalement caresse la joue rose de Mel qui, les doigts crispés sur la pièce de tissu qui couvrait sa poitrine, ne bougea pas, elle semblait captivée par cette inconnue, la détaillant d'un regard circonspect.

Je ne pu empêcher mon esprit de divaguer alors que Syriana saisissait la nuque de ma femme et lentement retraçait le contour de ses lèvres de sa langue rose et posa sa bouche sur la sienne les soudant en un langoureux baiser. Emportée par la caresse Mel laissa alors tomber sa couverture, glissant ses bras chauds sur les épaules froides recouverte de cheveux roux. J'observais, excité malgré moi par ces deux femmes dont la sensualité précipitait mon coeur dans une course folle. Mon exaltation devient clairement visible mais je ne pouvais détacher mon regard d'elles.
Syriana me lança ensuite une oeillade dont je ne comprit pas immédiatement la signification, elle propageait une multitude de sentiment, du désir essentiellement, mais aussi une étincelle de folie, une envie de faire souffrir.

Et je compris...

Je vis ses jolies mains passer de la poitrine de Mel à sa gorge, et dans un mouvement rapide, bref, dans un craquement sinistre, je vis celle que j'aimais se briser, comme une vague vivace se fracassant sur un amas de roche. Melissa tomba lourdement sur le sol, les vertèbres broyées, son petit corps mort.
Elle paraissait endormi... si ce n'est qu'elle ne respirait plus et que ses grands yeux vert continuaient à fixer le vide. Déjà, un voile opaque recouvrait son regard tandis qu'elle s'éloignait du monde des vivants.

Je la fixais sans bouger. Je ne pleurais pas. Je n'avais pas de raison de pleurer. Je ne comprenais pas. Pourquoi restait-elle au sol? Je ne voulais pas comprendre.

Syriana s'approcha du lit, elle souriait, elle voulait apprivoiser le renard, elle avait un sourire d'enfant. Alors que je réalisais et commençais à reculer, elle bondi sur moi, je voulu la repousser mais avec cette force herculéenne qu'elle possédait elle me maintint entre ses cuisses sans peine.
Captant mon regard, Syriana dirigea ses lèvres vers les miennes et m'embrassa à en perdre raison.

J'oublie tout. Mon corps est en feu. Je la veux.

Je l'ai déshabillée, elle me caressait, sa bouche si fraîche frôlant mon corps brûlant, s'attardant sur mon torse, elle remonta vers mon visage et m'embrassa déposant une myriade de baiser sur mon cou. Je la senti passer sa langue sur ma jugulaire droite.

Le noir total.

Je me suis réveillé au petit matin, les lourds rideaux étaient tirés et la pièce était plongée dans l'obscurité total. Mais je voyais. Je voyais comme en plein jour si ce n'est mieux, chaque détail m'apparaissait, j'en percevait les défauts, la matière, j'en percevait... l'odeur. De chaque objet émanait un fumet diffèrent, appartenant aux matériaux, aux diverses personnes qui les avaient touchés. Par dessus tout j'entendait, l'afflux de bruit ne me quittait plus, tout ce mêlait, s'embrouillait, bruissement, bourdonnement, chuchotement, frémissement. Tout me semblait accentué. Le vent qui s'engouffrait entre les fissures des pierre du bâtiment, le rire de la putain qui faisant deux pas s'approchait d'un client imbiber de rhume dont l'haleine empestait, une fille qui sous sa robe à froufrou porte des talon trop haut qui la font boiter... STOP.

Tout s'arrête, mon état m'inquiétait mais mon coeur ne s'emballait pas. J'étais gelé mais je n'avais pas froid. Ma peau était blanche, diaphane, presque transparente. Je me tournais vers la jolie rousse allongé nue à mes cotés, je vis son poignet légèrement tailladé, je songeais au goût de fer dont je ne pouvais me débarrasser...cela me revenait, mes doigt se portèrent à ma gorge automatiquement. Deux petites plaies s'y trouvaient.
Melissa...
Mes pensées volèrent à elle, morte. Je ne ressentais rien. Mon coeur s'était brisé en même temps que ses cervicales, je la regardais son corps froid et raidi où deja volaient les mouches, la colère vint à moi brutalement. A cet instant j'ai saisi Syriana la gorge de mes puissante mains, la sortant du lit et la tenant à une vingtaine de centimetre du sol. Surprise de ce réveil violent la jeune femme me tenait les poignets pour me faire lâcher prise. Je m'attendais à souffrir de sa grande force, mais non, rien, elle ne parvenait même pas à me faire ciller. A bout de nerf je lâchais d'une voix éteinte:
- Que m'a tu fais?
Je la secouait un peu et la balançait durement contre un mur.
- Réponds.
-Je t'ai tué. J'ai fais de toi un des nôtres. Un immortel.
Sa voix était calme, presque lasse.
-Réponds, que suis-je?
-Un vampire, dit-elle simplement.
J'étais abasourdi par la nouvelle. Je la fixais comme si elle était folle, dégainant ma lame qui traînait à quelques mètres je m'avançais vers elle, mais sa voix retenti, Syriana n'avait pas ouvert la bouche pourtant je l'avais entendu me dire que je devais
"apprendre", ces mots résonnant directement dans mon esprit. Souriante elle se releva au mépris de mon épée et m'annonça d'un ton presque maternel que nous devions partir avant que le corps ne se mette à sentir. Elle enfila sa robe et ses jupons me pressant de m'habiller, un passage dans la cave de l'auberge nous ferait atteindre les catacombes.
Avant de sortir, je pris dans la poche de ma veste mes deux dernières pièces d'argent. Je ne m'y attendais pas mais elles me brûlères les doigts. M'agenouillant, je les ai déposées sur le ventre de Mel tout en murmurant que quelque soit l'endroit vers lequel elle se dirigeait, elle aurait de quoi payer l'entrez. Après une dernière caresse sur sa joue aussi froide que la mienne, je me levais et parti sans me retourner.
J'avais soif.


Dernière édition par le Mar 29 Mai - 20:16, édité 1 fois
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Sigma
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MessageSujet: Re: Sigma Bathory   Sigma Bathory EmptyMer 10 Jan - 1:09

†††

Après cela, Syriana m’emmena à la cour, me présentant au roi et a sa charmante compagne. Je découvris les plaisirs d'être né bourgeois, et la fortune qui m’accompagnait fut la seule trace de mon humanité non rejeté par la mort. Banquet, sorties, réceptions et autres conneries furent mon lot quotidien, mais ce qui est amusant un petit moment devient sérieusement lassant après quelques années.
La jeune femme rousse qui m’avait fait vampire par jalousie de mon amour pour Melissa n’avait malheureusement pas les mêmes sensations, elle, après les siècles entiers qu’elle avait passé en cancanages, trouvait toujours aussi idéales ses rencontres avec le beau monde. J'étais perdu ici, à Ambrelune, cité que je fréquentais depuis bien longtemps étant humain, mais ou 20 ans plus tard je ne connaissais personne. Toutes mes connaissances étaient mortes, et même dans le cas contraire jamais elles n'auraient accepté de me fréquenter après qu'on ai retrouvé le corps de Mel.

Malgré l’admiration éperdue que j’avais pour ma maîtresse, mon attachement se transforma bien vite en un agacement profond du à sa seule présence. Qu’elle était stupide et frivole cette femme! Je me détachais de (non sans mal) de son emprise, mais non de ses charmes. Je cessais de l’accompagner à ces fêtes hypocrites et me mis peu a peu à retrouver mes anciennes habitudes humaines, fréquenter les tripots, les bars à putes, les bars tout court aussi d’ailleurs… Bref je redevint un grand connaisseur des bas quartiers où je me sentais bien plus a ma place qu’au château.
Syriana, elle trouva d’abord drôle ma rébellion, après tout, elle m’avais choisi car j’étais l’un de ces petit jeune sure de leur fric qui disent merde a l’aristocratie pour ne se consacrer qu’a leur plaisir personnel. En gros elle m’avais choisi pour ma belle gueule, mon esprit rebelle et débraillé, et mon manque de morale. Enfin, rapidement elle se rendit compte qu’elle perdait cette fameuse emprise qu’elle avait sur moi, non pas qu’elle tienne énormément à son nouveau jouet, non, mais elle était de celle qui on pour habitude de ne jamais laisser un poisson s'échapper du filet.
Question de possession je suppose.

Moi en brave jeune con, j’aurais suivi n’importe ou une jolie paire de fesses, pas comme si je risquais de crever d’une saloperie hein, et il se trouve que Syriana était très bien pourvue. Elle me tenait par les couilles, au sens propres comme au figuré. Je la suivais toujours à quelques soirées, histoire de lui faire plaisir (même si j’avais bien d’autres façon d’arriver a ce résultat…) et nos disputes devinrent assez courantes. Elle me disait insupportable, tout ça parce que je faisait du gringue à des poulettes déjà mackées et de l’esprit auprès de messieurs dépourvus d’humour! Je buvais pas mal et nos réconciliation se faisaient au lit la plupart du temps, une vie monotone, simple, mais qui me convenais assez bien. Malheureusement, bien qu'étant d’un naturel joueur, je suis aussi fort caractériel, et mes colères (mes vraies colères, pas les petites engueulades fréquentes) sont aussi terrifiantes qu'imprévisibles. Un détail, qui pour certains paraîtrait anodin pourra rappeler chez moi un événement passé et me mettre dans cet état second où la rage l’emporte sur la raison. C’est rare, lorsque j’agis mal ou avec cruauté, c’est en général avec une pleine conscience de l’acte et de ses conséquences.

Or une nuit, alors que ma belle et moi étions en train de nous fritter à propos d’une petite blonde qu’elle avait retrouvé assoupie dans son lit, froissant ses draps de son corps alourdi par le sommeil, Syriana se mit à m’insulter de façon peu orthodoxe. Tous les noms d’oiseaux, palmipèdes ou non y passèrent (Syriana était très cultivée, la liste était longue)
Je l'ai après cela giflée violemment (les flamants roses et pélicans, ça va un temps.) elle m'a plantée sa dague dans l'épaule et j'ai éclaté de rire. Elle a ri aussi. Que pouvait-elle faire d'autre? Elle s'est éloignée de moi en m'annonçant qu'elle voulait que je l'emmène au théâtre, puis elle s’est dirigée vers son armoire, tripotant ses robes riches et nombreuses, me disant "que sortir dans cette tenue serait inconvenant" à savoir, elle portait cet ensemble depuis plus de trois heures.

Puis tout a basculé. Je l'ai entendue crier, je me suis redressé. Elle tenait dans la main une robe que je lui avait demandé de ne plus porter. Cette robe à froufrou que je haïssait stupidement, celle qu'elle avait le soir où les cervical de Mel s'étaient retrouvées entre ses doigts. Syriana avait crié de surprise en saisissant quelque chose dans l'une des petites poches qui ornaient sa ceinture. Elle riait encore de son rire cristallin, le plus faux que je n'aie jamais entendu tant elle l'avait travaillé. Comme un texte de théâtre répété des centaines de fois. Il avait perdu tout réalisme, tout naturel, tout charme. Toute humanité...

Elle s'approcha de moi bras tendu, poing fermé, un gant de velours noir recouvrant la peau translucide de sa main. Je me souviens qu'elle se pencha sur moi qui m'étais assis dans un fauteuils en l'attendant, ses boucles rousses frôlèrent mon torse. Sa bouche s'approcha de mon oreille et elle murmura ses lots qui lui coûtèrent la mort.

"Voilà quelque chose que j'aurais dû te rendre, il y a longtemps."

Un grand sourire ornait ses lèvres, elle riait encore tandis que mon épaule finissait de cicatriser, sa main se posa sur mon entre jambe, elle me fit un clin d'oeil et glissa dans ma poche ce qu'elle tenait en main.

"Je n'ai jamais compris pourquoi tu avait laissé ça sur le cadavre de cette pute"

Elle se retourna et partie s'habiller. Je ne savais pas de quoi elle parlait, ma inconsciemment je devait m'en douter, car dès que ces paroles eurent franchi ses lèvres, je la détestais. Pas cette petite haine que j'éprouvais au quotidien suite a un agacement permanent, mais une rage profonde, une colère qu'on ne peut faire taire qu'en la déchaînant. C'est ce que je fi, sans pourtant perdre mon calme. Je l'accompagnait au théâtre comme elle m'avait demandé de le faire, et elle riait sur notre chemin de retour. Elle riait sans moi, je la détestait trop pour rire. Enfin, je m'arrêtais saisissant sa main dans un petit parc boisé. Je la prenais contre moi dans une étreinte fougueuse, l'embrassant avec une passion qui m'avait déserté depuis des mois. Je la poussait contre un arbre, la caressant. Je mis ses mains dans son dos, autour du tronc. Je pris son foulard de soie, et l'enroulait autour de ses poignets. Elle gloussait, je la caressait, elle me mordit, elle riait. Je m'éloignais d'elle.

Je la regardais, elle était belle cette nuit-là.

"Qui est la pute Syriana? Cette femme que j'aimais ou toi qui m'a tué parce que tu voulais qu'on te baise correctement?"

Ce sont les derniers mots que je lui dis avant de sortir de ma poche l'une des deux pièces d'argent, me brûlant les doigts. Je la serrait un instant entre mes doigts avant de la balancer à ces pieds. Enfin, je m'éloignais et ignorais ses plaintes bientôt transformées en cris déchirant lorsqu'elle se rendit compte que la soie une fois enroulé sur elle même est plus dure à briser que des chaînes.Elle vit le levé du soleil, et elle dû brûler lentement, car son emplacement la protégeait d'un certain nombre de feuillages.

Je suis rentré dans la ville, seul. On se posa bien des question sur la disparition subite de ma maîtresse, dame de la cour pas vraiment appréciée, pas vraiment respectée, mais tout de même populaire. Personne ne vint me poser la question en face, le meurtre est monnaie courante parmi nous. Je ne sais même pas si je fûs accusé de son exécution, car la seule chose que l'on retrouva d'elle fut un petit foulard de soie noué. Sûrement pourtant les rumeurs durent circuler, ma réputation était mauvaise, et elle ne fit que s'aggraver lorsque je me mis à boire. Je coulais, j'étais une loque, anéantie par un meurtre qui pourtant n'était ni le premier ni le dernier que je commis. J'était mort, dans une ville de morts hypocrites. Mon amour était décédé depuis plus de vingt ans et j'avais tué ma créatrice. Je ne voulais pas de ma non-vie. Je ne voulais pas d'une peine éternelle.

Pourtant je restais en... vie? Je me traînais de bars en bars, de boîte en boîte. Je me faisais une fille de temps en temps, quand j'étais en état. Parfois je restais à hurler pendant des heures car j'étais incapable de pleurer.

Puis un soir, alors que je rôdais autour du comptoir de la huitième porte, je l'aperçus.

L'iceberg. Froide, inébranlable, seule. Elle parue guetter une proie quelconque lorsque je m'approcha d'elle avec une discrétion qui m'épata moi-même vue ma dose de sang dans l'alcool.

Je n'avais heurté que deux personnes, renversé un tabouret du bar et fais exploser mon verre sur le sol. Après avoir laborieusement glissé sur le nickel du bar et à moitié rétamé, j'abordais cette charmante fleur de glace dans l'espoir de la mettre dans mon lit.

Sure de mon charme, j'entreprit donc de lui débiter l'une de mes célèbres et flatteuses tirades avant de réaliser que ma langue était aussi lourde et pâteuse qu'une poignée de plâtre. Le bruit vague que je laissa échapper m'avait paru assez étrange, mais devait sûrement lui sembler des plus incongrues. C'était un espèce de gagamant, tout comme ceux que font les enfants d'un jeune age en tentant de dire un mot. Mon Bonjour chère demoiselle s'était transformé en ce qui pouvait ressembler à: Ayou eeur ayaaaelle.

J'espérais qu'elle pense à un nouveau langage vampirique. Mais elle sourit. D'un sourire qu'elle aurait voulu restreindre, j'en suis certain, mais qui néanmoins étire ses lèvres et fit apparaître deux petites fossettes. Je la regardais, tout aussi surpris qu'elle des syllabes qui m'avaient échappé et que pire, j'étais bien incapable de me reprendre correctement.

A son sourire en cet instant, je sus que cette femme serait dans mon lit, si ce n'était demain, ce serais la nuit suivante. J'avais bien compris qu'elle me trouvais trop ridicule et pitoyable pour garder son sérieux , mais quelle que soit la façon, faite rire une donzelle, elle vous est tout acquise.

Je vis plusieurs secondes après l'air stupide que j'avais sans doute, et comme cela se passe toujours quand on est bourré et vue comme l'idiot du moment, j'ai éclaté de rire. Un vrai fou rire, comme quand on est vraiment soûl. Si bien que lorsque la crise passa, la beauté blanche avait disparu, et elle ne m'avait laissé un affreux mal de tête.


Dernière édition par le Jeu 10 Mai - 23:54, édité 2 fois
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Thétis
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MessageSujet: Re: Sigma Bathory   Sigma Bathory EmptyMer 10 Jan - 16:39

Bin, je te laisse finir. ^.^ Tu vas ajouter des choses à l'histoire par rapport à ta dernière fiche ?
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MessageSujet: Re: Sigma Bathory   Sigma Bathory EmptyDim 28 Jan - 18:59

C'est terminé, au fait ?
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Khéops
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MessageSujet: Re: Sigma Bathory   Sigma Bathory EmptyMar 30 Jan - 20:32

On va dire que oui meme si non ^^ hum oui... (au pire j'éditerais)
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