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 D'une disciple à son Roi

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Khéops
Eterna
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Eterna
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Eterna


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MessageSujet: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptySam 16 Déc - 0:11

La brume m'enveloppe, je marche entre les tombes me dirigeant vers le tombeau des Jumeaux. Les chuchotement des vampires me parviennent, parlant des derniers évènements, je peux sentir la fureur émaner d'eux. Devant le tombeau, deux gardes sont en faction, le roi est don bien en ce lieu. Mon Katana dans la main droite, une boîte de cuir noir dans la main gauche, je m'apprête à entrer, l'un des vampires m'arrête, mon regard se pose sur lui, il doit être glacial, car maintenant il hésite, le second m'autorise à passer, il me connaît... Après un léger signe de tête dans sa direction, je continue ma route. Je les entends parler de moi, ce qui est sans importance. Je vais à présent affronter Khéops, cela fait un moment que je ne l'ai pas vu... Depuis ce qui s'est passé dans les cachots... Alors que deux semaines on passé, tout me revient avec force...

Si je n'avait pas eu ces maudits vertiges, dût à mon anémie, le Roi m'aurait-il rattraper ? Je n'en doute pas, mais moins facilement, j'aurais peut être eu plus de chance d'atteindre mes appartements...
Lorsque j'ai sentit sa main attraper mon poignet, j'ai alors tenté de me défaire de son emprise, la seconde s'est posé sur ma nuque et j'ai su que c'était peine perdu, même si j'avais préféré mourir plutôt que de retourner dans la cellule avec Khéops, je savais pertinemment qu'il ne l'aurait pas fait... Il se serai amusé de ma résistance en me faisant souffrir, pour finir par revenir en arrière... Tandis qu'il me ramenait, j'ai cherché une autre échappatoire mais en vain... Entrant dans la salle tes yeux ont rencontré les miens... Amour, tu me regardais avec tristesse, tu n'avais pas comprit ce qu'il voulait n'est ce pas...?! Il m'amena jusque la table en marbre, rangea quelque chose, me mit face à lui, j'ai essayé de trouver dans ses yeux or une réponse me montrant que je me trompais... ? J'ai eu tord, car plus je les fixait et plus j'en étais convaincue, il a avancé vers moi, inconsciemment j'ai reculé, à nouveau mon esprit a cherché un moyen de fuir...

La peur avait commencé à m'envahir, je ne pouvais plus partir, je me sentais oppressé, paralysé... Ses doigts habille se frayèrent un chemin vers le lacet retenant mon corset... Son corps se pressait contre le mien, mes mains sur son torse tentait de le repousser, une idée me vint alors en tête... Je les ai fais remonter, jusque ses épaules, lui faisant croire que j'avais cédé, ses doigts glacer se sont posé sur ma nuque, il m'attira à lui, doucement ses lèvres rencontrèrent les miennes, puis le baiser s'intensifia, nos langues se rencontrèrent à leurs tours, j'aurais aimé arrêter pour une nouvelle fois le repousser, mais cela aurai été inutile, il me fallait attendre le bon moment... Ses lèvres descendirent doucement vers mon menton, atteignant mon cou, puis ma poitrine, j'entendis alors tes injures Sigma, je serrai les dents m'excusant mentalement auprès de toi... Ses lèvres revinrent vers les miennes, j'ai détourné mon visages... Il a soupiré, pendant un instant il n'a plus bougé, j'ai alors saisis cette opportunité qui s'offrait à moi, j'ai approché mon corps du sien avec vivacité, puis j'ai enfoncé mes crocs dans sa chair, avant même que son sang est coulé dans ma gorge, il m'a repoussé et a abattus sa main sur ma joue, ma tête et mon dos on heurté le mur, un cri de douleur s'échappa de ma gorge...

Sonné, je me suis appuyé contre la cloison, ma joue me brûlait, ma tête tournait et ma vue se brouillait, j’eu l’impression de lentement glissé pour tombé sur le sol... Je le sentis saisir mon bras, j'ai valsé à travers la pièce, une douleur au niveau de mes cuisses me réveilla, son corps se pressant une nouvelle fois contre le mien, j'entendis Sigma hurler de rage, mon bustier glissa et ma poitrine se libéra, ses yeux or me fixaient, je savais que je n'étais pas en cause, que celui qu'il voulait atteindre c'est toi Amour, je n’étais que la cerise sur le gâteau... Moi qui m'étais toujours évertué à ne pas le rejoindre dans son lit, à cet instant j'étais à sa merci... Je ne quitte pas ses yeux envoûtant, tandis que je sens ses lèvres sur mon épaule remontant jusque les miennes, j'avais l'impression qu'il me fixait toujours, faiblement j'essaye de le repoussé, je ne voulais pas cédé, mon esprit me le commandait, alors que mon corps n'en pouvait plus, il répondit à ses caresse, je cessait toute résistance, j'avais l'impression d'être une marionnette vivante, se laissant guidé par son marionnettiste, à son esprit défendant...

Je n'entendais pratiquement plus rien, étant omnibulé par ce qui se passait sur ma peau, pourtant quelqu'un m'interpellait... Je sentais des mains caressantes sur moi, une seconde fois j'entendis mon nom... J'essayais de prêter attention à la voix , puis mon attention fut happée par ses lèvres sur ma poitrine qui créait en moi mille frissons, cette fois là je t’ai clairement entendu Amour... Une nouvelle fois mes mains exerce une pression sur le torse de Khéops le faisant reculé... J'essaye de lui faire changé d'avis, en laissant transparaître par mes yeux ses sentiments qui me transperce... N'y prêtant pas attention il se replaça, je serrais alors mes jambes, je ne voulais pas... Je ne voulais pas que cela arrive... Pas dans cette endroit et surtout sous ses yeux... Il posa sur moi un regard furieux, il fit remonté ma jupe que j'ai retenus, mon esprit avait repris le dessus sur mon corps, ma respiration s'accéléra, je connais Khéops et je savais qu'il n s'arrêterai pas en si bon chemin, même si pour cela il devait usé de violence... Il me le confirma, me le murmurant à mon oreille, Sigma réagit au quart de tour... Lui aussi à entendu...

Mes yeux exprimèrent alors toute ma déception, si quelqu'un m'avais dit que cela arriverait un jour, je lui aurais rit au nez en le traitant de fou... à présent je sais à quel point je me trompais... Il glissa sa main entre mes jambes, que j'essayais de resserrer au fur et à mesure de son avancé... Nos yeux se croisèrent, je sus alors que ce n'était pas seulement ma joue qui souffrirait, malgré mon refus mentale mon corps me fit une nouvelle fois défaut... Sa main remonta alors le long de mes cuisse et atteignit mon intimité, je serrais les dents tandis que lui s'amusait de la situation... Puis il prit mon sous vêtement de dentelle qu'il envoya vers Sigma, je l’ai détesté… Il approcha ses lèvres des miennes, je ne lui laissais pas ce plaisir... Il me saissa par la taille et me posa sur le rebord de la table sans ménage... Il fit alors sortir sa virilité, je détourna les yeux, les posant sur un coin de la pièce, redoutant ce qui allait se passer...
Il entra en moi avec force, je fut si surprise, que j'inspira sous son coup de reins... Je sentais sa bouche sur mon cou, ses mains sur mes seins, durant ses vas et viens, je mordais l'intérieur de ma lèvre inférieure, afin de ni soupirer, ni gémir, tandis que des frisson me trahissait... Maudite enveloppe charnel... Combien de fois m'as tu trahis... ?

Il trouva l'un de mes points faible, mon cou, il y dépose des baisers, ce rendant tout à fait compte que cela pourrait me faire céder... Je mordis plus fort ma lèvre, mes jambes entoura ensuite ses hanches, je ne contrôlai déjà à moitié plus mon corps... Accélérant ses mouvements, je repris ma respiration, puis enfonce mes crocs jusqu'au sang dans ma lèvre, ma respiration se saccade tandis qu'il amènait mon corps à la rencontre du sien... Des soupirs s'échappèrent de mes lèvres... je ne le voulais pourtant pas... Mon esprit commençait lui aussi à cédé, mais pas à ses désirs, je me sentait faible, autant physiquement que mentalement, tout devenait floue... Il entra alors en moi avec force, un gémissement franchis mes lèvres... Puis tout devint noir...

Je me réveilla dans mon lit, avec un goût de fer dans la bouche, je me demanda alors si tout cela n'avait été qu'un rêve, puis je vis Khéops assit non loin de la, je sut tout de suite que tout avait été bien réelle... envelopper de mes draps, je m'asseya sur le lit, évitant son regard, il se leva et à son tour s’asseya près de moi, il posa sa main sur ma joue encore un peu meurtrie, tandis que j’avais la tête baisser… Il s’approcha de moi tandis que je me crispait, son souffle sur ma peau me stressait, il me murmura alors qu’il ne comprenait pas pourquoi j’avais voulu le trahir pour ce minable, je n’ai rien répondu, il a continué en disant qu’il me pardonnait, étant donné le bon moment que je lui avait fait passer… Il se jouait de moi et j’ai détesté cela… Puis il a poursuivit en m’expliquant, que si la Reine devait être au courant, alors Sigma mourrait. Après cela il prit un ton paternel et me demanda de bien me reposé… Lorsque je posa mes yeux sur lui il souriait d’un air doux, puis il sortit. Je me suis alors levé et j’ai pris un bain essayant de laver ma honte et ce qu’il venait de se passé… Je suis restée des heures dans l’eau bien qu’elle soit devenu froide… Quelques jours sont passé et durant une journée, je suis retournée dans les cachot t’offrant mon sang Amour… Cependant le roi à du le découvrir car à présent des gardes sont posté à l’entrée des geôles…

Je m’appuis contre un mur inspirant profondément, je suis devant l‘entrée, après un court instant, je reprends ma marche essayant de prendre un air neutre, je suis enfin à l’intérieur du tombeau, le roi fais les cents pas, réfléchissant a haute voix, je peux sentir sa fureur envelopper la pièce… D’après les rumeur qui me sont parvenus la reine serai morte… Est-ce que Khéops croit en cette aberration ? J’avance encore de quelques pas et fais une révérence, puis j’attends qu’il m’accorde son attention… Lorsque ses yeux croisent les miens je peux y lire une lueur folle qui ne demande qu’a se manifesté…

"Bonsoir Majesté… Je vous ai apporté ce que vous m’aviez demandé d’amélioré… Ils ne sont pas tout à fait fini mais je me suis dit que vous en auriez peut être besoin maintenant…"

Un sourire ironique se dessine sur mes lèvres, je pose la boîte sur l’une des tombes et mon Katana contre l’un des murs, puis je continue alors :

"Où est passé le roi Khéops que j’ai vu dans les cachots… Celui qui m’a sauté dessus, comme disent les humains, avec sang froid ? Hummm… Je ne le vois pas… C’est absurde se laisserai t-il omnibulé par les rumeurs circulantes ? Impossible… Le roi que je connais n’est pas ainsi… Il est beaucoup plus réfléchis… A moins que…"


Je ne peux continué ma phrase, ses doigts se refermant sur ma gorge, le mur rencontrant violement mon dos, ses yeux or fixé sur moi, la colère s’est emparé de lui, je joue avec ses nerfs, qu’il me tue ou pas m’indiffère en cette instant… Je souris et dit doucement :

"Finalement vous avez arrêté de vous torturez l’esprit Majesté, en un tel moment vous devez garder votre calme…?! De plus vous ne devriez pas parler aussi fort, nos ennemis ne sont pas aussi loin qu'on le pense... Et surtout si les rumeurs sur la reine étaient véridique... Nous verrions déjà la dépouille de Raphaël sur le sol, au pied du château, c'étant suicidé afin de rejoindre sa Majesté la Reine... Où bien les humains rebelles en aurais fait un exemple... montrant aux membres de leurs races ce qu'il advient d'eux lorsqu'il s'attache à la notre... N'est ce pas ce que font les humains depuis la nuits des temps... ? suis-je dans le tort Majesté ? "

J’attends, le regardant d’un air neutre et le même sourire ironique sur les lèvres…
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyLun 18 Déc - 2:07

Je me sens seul. Trop seul. La solitude est un sentiment que j'apprécie en général, du calme, la lune et un cigare. L'idéal. Toutefois c'est toujours préférable lorsqu'une jolie fille me tient compagnie. Mais je sais qu'en cet instant la plus jolie des filles ne pourrait m'intéresser.

Elle est morte.

Elle m'a laissé seul. Je l'ai abandonnée alors qu'elle était au plus mal. Et maintenant je suis seul. Je serais seul toute ma non vie... mais elle ne sera pas bien longue, et si elle traîne de trop je ferais le nécessaire pour l'arrêter. Je ressens un vide énorme au creux du ventre, et j'ai beau me dire que je suis entier, j'ai le sentiment qu'une immense partie de moi m'a été arrachée.
Petite soeur, si je pouvais revenir en arrière! Je t'aurais amené moi même à ton lit, je t'aurais défendu de la moindre attaque, t'aurais mené à travers les souterrains et nous aurions fuit tout deux dans la nuit. Seuls. Seuls à deux. J'aurais abandonné ma couronne, mon trône, mon château, j'aurais laissé derrière moi cette cour qui nous dicte nos actes, j'aurais abandonné ma richesse... tout. J'aurais tout laissé pour n'emmener que toi. J'aurais tout abandonné pour pouvoir prendre dans mes bras mon sang, ma vie...

Mais je n'ai plus rien. Loin d'avoir renoncé à mes biens, ils m'ont été arrachés... et toi aussi. Et mon renoncement s'est transformé en vengeance et en haine.
Ils t'ont tué?
Malheureusement, je les crois suffisamment stupide pour ca.
Tant que tu es près de moi, à ma portée, j'oublie l'attachement qui te maintient dans mon coeur mort. J'oublie les batailles que j'ai mené pour t'avoir dans ma couche, j'oublie la cause que notre amour nous a fait défendre, j'oublie que malgré la mort et la renaissance mon amour pour toi est plus fort que tout.
Mais maintenant, tu es loin, et peut être n'est tu même plus du tout. Peut être qu'il t'ont violés, torturés. Peut être que des dizaines d'humains sont passés sur ton corps. Peut être qu'ils t'ont exangués puis brûlés, ou encore dépecés ou... Que t'ont ils fait?
Ils t'ont ravies.

Je marche dans nos tombeaux. De long en large, et de large en long. J'ai creusé de grand trous dans les murs de pierre à force de frapper dedans. Mon poing qui devrait être amoché est intacte, l'adrénaline qui coule en continue dans mes veines depuis maintenant quelques jours pousse mon corps à se régénérer avec une extrême rapidité. A présent, je ne souffre même plus, je suis insensible à la douleur. Lorsque le minéral rencontre ma chair, je ne sens que puissance et haine. Puis je sens le sang dégouliner le long de mon bras avant de voir les muscles courir sur mes os mit à nu, de voir mes tendons toucher de nouveau les cartilages, et enfin de voir mon épiderme se reformer, plus pâle que la neige.

Je me dis que si ils t'avaient tués, je le sentirais. Ce serait une douleur physique et mental insupportable, mais cette absence est déjà si dur, cette solitude...
Je pense par moment devenir fou. J'ai tué deux de mes hommes en deux jours, alors qu'ils venaient m'informer de la situation actuelle. Je ne tolère personne, je ne peux subir leurs présences alors que Thétis est absente. Eux sont là à tourner autour de moi comme des guêpes sur du miel, mais je ne sais pas plus qu'eux comment reprendre ma soeur ni leurs biens. Je ne sais toujours pas par quel subterfuge ils ont put empoisonner le sang servit au bal ni comment ils ont pénétrés dans mon château.
Je n'ai bu que le sang de ses hommes cette semaine, et le manque se fait sûrement sentir. Je me sent fébrile, irascible, durant ces derniers jours je n'ai cessé de tourné en rond. Pas la moindre idée claire, pas de plan, mon esprit, stratège ou non, m'a abandonné. Je sombre dans la folie, ses méandres me perdent... Parfois je hurle, ma haine, ma douleur. Je la veux, là devant moi, là, à mes cotés, comme toujours, car c'est là qu'est sa place. Je suis près d'elle, toujours, toujours, ou du moins jamais loin.

Je suis débrayé, fatigué. J'attends la mort, mais cette dernière doit se dire qu'elle est déjà venue me chercher il y a longtemps, puis que je suis devenus un bon compagnon, je lui envois des clients... Elle ne vient pas.

Je hais tout le monde. Tous sauf elle.

- Je vous hais, allez tous crever sales chiens galeux !

J'ai hurlé. Ca soulage le temps d'une seconde, parfois. Ce n'est pas le cas, ca rend le silence plus pesant, son absence plus grande, mon corps et mon coeur plus froid.
Je peux sûrement la retrouver, si elle n'est pas morte...
Leur chef n'est parfois pas trop stupide, il se peut qu'il l'ai fait enfermer. Sa chambre? Non, pas assez sûr, elle pourrait fuir par l'un des passages secrets, récupérer une de ses armes... Les cachots. Ainsi il serait certains d'aucune échappatoire possible.
Hum les cachots... Aïe, Sigma doit toujours s'y trouver. A moins qu'il soit mort... ne reste qu'à espérer.
De toute façon, je ne peux pas être plus emmerdé qu'à l'instant. Si je reprenais le château et que je retrouvais ma soeur dans les bras de Sigma... ou de Raphaël... ou de Sword. 1ere et 2eme solution je les tuerais, 3 eme solution je me marrerais puis renierais mon sang.

Mes gardes s'agitent... encore un misérable qui viens quémander une solution que je n'ai pas, encore un qui viens me proposer de s'infiltrer, me demander de bouger... encore un que je vais tuer.
Eterna? Que viens tu faire là? Je croyais être définitivement débarrassé de toi après notre petit entretient dans les cachots. Je n'ai pas dût me montrer assez clair. J'aurais du éviscérer les deux crétins que j'ai déjà tué et pendre leurs tripes au dessus de la porte de ma tombe...

- Qu'est ce qu'ils peuvent être con ceux là...

Je murmure alors que mes gardes la laisse entrer. Elle s'approche et me parle de choses dont je n'ai que faire. Elle tiens une boite de cuir. Mes colts. Ca ne sert à rien. Mais peut être pourrais je trouver des balles d'argent et m'en loger une dans le crâne? Ce serait si facile.
Elle continue à parler pour ne rien dire. Mais pourquoi diable les femmes se croient elles toujours obligées de venir me faire chier dans les moments les plus difficiles? Gnagnagna... connasse va. Et qu'elle parle et qu'elle parle, à n'en plus finir les moqueries! Elle est sûr d'elle, bien trop sûr de cette affection que je suis sensé lui porter depuis des centaines d'années. Elle est stupide, si elle avait réfléchit elle aurais comprit que personne n'a de place dans mon esprit en dehors de Thétis. Toute l'affection que j'avais envers les autres a disparue ou s'est muée en haine. Ma soeur. Il faut que je retrouve ma soeur avant qu'on ne la tue... si ce n'est pas déjà fait.

Je me retourne, plante mon regard froid et colérique dans ses yeux indifférents. La mort ne te fait pas peur petite fille? Tant mieux, tu la rencontreras prochainement si tu ne changes pas d'attitude envers moi. J'attrape son cou et la pousse violemment au mur, je lutte afin de ne pas resserrer mes doigts sur sa gorge frêle et ainsi mettre un terme à son existence. C'est repartit, elle blablate encore et toujours, elle me fait la morale, mais a t elle déjà perdu la moitié de son être? Pourrait elle vivre et raisonner si ce qui la complète était subitement absent, si ce qu'elle aime depuis des millénaire disparaissait du jour au lendemain. Non, elle crèverai misérablement. Elle ne comprend pas la force morale nécessaire pour subir cela sans perdre l'esprit, elle ne comprend pas à quel point c'est physique, c'est une souffrance omniprésente à laquelle je doit m'habituer doucement, je dois digérer le choc..

D'une main, j'attrape son poignet, je lâche sa gorge et la balance sur ma large tombe de granite. Je saisie son katana, pose habilement sa main à plat sur la pierre et plonge la lame dans sa chair, la peau cède, et le métal traversesa carne. J'ai été d'une rapidité surhumaine, et cette force inquiète qui m'emplis n'en est que plus présente. Elle hurle, la douleur doit être surprenante car elle n'a rien vue venir. La main est l'une des zones du corps humains les plus sensibles, elles contiennent énormément de muscles et de nerfs.

Tu perds le sourire ma rose, comme c'est surprenant...

Je retire sa lame puis poussant brusquement son plexus, je la fais tomber au sol. Elle ne se fout plus de ma gueule maintenant, et ne me fait plus la leçon. Je suis navré vraiment, mais les seules informations que j'ai laissées échapper concernaient ma haine des hommes, ce qui n'est un secret pour personne. Et comment Raphaël se serais balancé si il est enfermé à ses cotés? Ou peut être aurait il profité de la situation? Ce serait il allié aux rebelles? Peut être en cet instant est il en train de se taper ma soeur dans des geôles putrides alors qu'elle est faible et presque inconsciente...

Ca me rappel une situation similaire.

Je baisse les yeux sur la femme étendue devant moi sur la terre tassée par mes nombreux pas. Comment supportes tu mon comportement? Pourquoi reviens tu?
Je suis divin, mais les dieux sont turbulents, je ne le nie pas... Comment souffrir une personne parfaite, au comportement incritiquable et au caractère intransigeant.

- Tu n'as pas tords, mais tu n'as pas raison pour autant. Je dois retrouver ma soeur et elle est peut être morte. Pour cela, je n'ai ni plan, ni hommes, ni stratégies d'aucune sorte. Je n'ai pas mon flegme habituel, tout calme m'a déserté. Même ma raison semble s'être volatilisée... vois tu, la folie m'attend, elle guette le moindre faux pas, et je ne demande qu'a sauter de travers.

Mais l'espoir, cet espoir fou de serrer Thétis dans mes bras me permet de tenir. Je ne veux que cela, que ma petite soeur... Qu'ils gardent tout, les objet matériels sont remplaçables.


Je ne me confis jamais, je dois donc vraiment être dans un état pitoyable... Je suis roi. Je suis dieu. Que je le veuille ou non, mon sang me le dit.
Mais je suis frère aussi... Je dois me battre? Pour une cause qui n'en est pas une et dans un but que je n'ai pas? Je vais mener mon peuple à l'assaut du château récupérer nos murs. Alors que je ne veux qu'elle... elle que je retrouverais brisée, amochée, ou que je ne retrouverais peut être tout simplement pas.

Plus le temps passe... plus elle meure.
Je la retrouverais, et avec un peu de chance la présence de Sigma ne se sera pas manifestée.


Dernière édition par le Dim 31 Déc - 23:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyLun 18 Déc - 17:30

[Dsl c'est court ^^"]

Je l’observe, je vois sa colère grandir… Peut être suis-je aller trop loin… Qu’importe, j’ai l’habitude, ce n’est pas la première fois que je fais cela au Roi, plusieurs fois déjà je l’ai défié, je l’ai même déjà contesté et bien que je l’ai toujours payé, cela n’a rien changé… J’ai toujours été de nature téméraire, encore plus à présent qu’avant. Enfin sur ce point il n’a qu’a s’en prendre a lui-même, il m’a forgé de cette manière…

Il attrape mon poignet et relâche ma gorge, mon dos rencontre l’une des tombes, il prend mon Katana et le plante dans ma paume… Je ne l’ai absolument pas vu venir, ce doit être pour cela que cette hurlement de douleur sort de mes lèvres… Je n’en attendais cependant pas moins de lui, ce n’est pas la première fois, ni la dernière je penses que je suis confronté a sa colère…
Oui, j’ai perdu mon sourire, comme toujours lorsque je le provoque et en paie le prix, cependant il est souvent plaisant de le voir sortir de ses gonds lui qui parait si insensible, peut être est-ce pour cette raison que je me sens obliger de le défier. Certain dirait que cela relèves du courage et d’autre de la stupidité… Moi je dirais les deux…
Il retire mon arme de ma paume, puis me pousse brusquement, je tombe sur le dos, je ne bouge plus tandis que je sens la blessure se refermer. J’ai donc bien fais de boire le sang de ce noble avant de venir… Son sang m’a bien servit, dommage qu’il soit mort, j’aurais put lui dire a quel point, pour une fois dans sa non vie, il a été utile…

Ses yeux or sont posé sur moi, a quoi réfléchis tu Khéops ?
Il y a au moins une chose que je peux constater, c’est qu’a présent, il est un peu plus lucide qu’a mon arrivé…

Tiens… C’est la première fois que j’entends ce genre de discourt sortir de tes lèvres, ce n’est pourtant pas ton genre de parler de la sorte, surtout avec une tel teinte d‘amertume, même dans des situation pareille. Il te manque quelque chose… Où plutôt devrais-je dire, quelqu’un…
J’aurais pu au moins voir une chose dans ma non vie, cette partie que l‘on ne voit jamais du Roi… Cette zone ou il conserve ses sentiments et qu’en générale il ne laisse que rarement transparaître…

Je me relèves, passe une main sur mes vêtements afin d’enlevé le sable qui s’y est accroché, puis je ramasse le fourreau de mon Katana… Mon sourire est revenus, mais cette fois il n’est pas moqueur, je plonge mes yeux dans ceux du roi, restant à présent impassible, je sors un mouchoir de mon corset, puis prends mon Katana que tu tiens encore, tandis que je retire le sang ayant souillé la lame, après un court silence, je reprends la paroles, d'une voix calme :

"Bien maintenant que vous êtes un peu plus calme et lucide nous pouvons parler... Votre Majesté sera sûrement heureux d'entendre que la Reine est encore en vie, c'est pourquoi je suis venue vous voir..."

Je pose mon regard sur le Roi, puis sur ma lame que je continue d'astiquer, il doit penser que je me fouts encore de lui et pourtant...

"Des esclaves du château m'ont apporté cette nouvelle, j'avais su garder contacte avec certain d'entre eux que j'avais aidé... Comme je sais que la parole d'un homme ne vaut rien a vos yeux, j'ai consulté Messire Néron et Dame Isis, nous avons alors convenus de laisser votre ex-espionne mené l'enquête... Bien évidemment, elle ne l'aurait jamais fait sans votre accord... Je lui ai dit que je parlais en votre nom et que vous lui donniez carte blanche... Je vous prie de m'excuser pour avoir abuser de votre confiance, cependant vu votre état d'esprit vous ne m'auriez pas écouté..."

Je range mon Katana dans son fourreau, puis je pose mon regard sur le Roi, je pense que sur ce coup la il va m'en tenir rigueur, enfin je peux toujours rêver que ce ne sera pas le cas...

"Dame Isis s'est alors mêlé aux vampire qui on conspiré contre vous, elle a alors apprit que la reine était en vie et qu'elle était entre les mains du chef des rebelles, nous ne connaissons pas encore son nom... Nous ne savons pas encore ou il l'a emmené..."

Je l'observe, mon visage dois être redevenus impassible, j'attends sa réponse tandis qu'il réfléchis, je suppose qu'il réfléchis activement, je pourrais alors te faire délivrer Amour pendant l'attaque, j'espère que tu n'es pas encore mort... Tu n'as pas intérêt en tout cas...
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyDim 31 Déc - 21:17

{Voila amour c'est fait, j'ai un peu galeré mais bon... Merci de l'avoir passé a word^^
Je suis pas fiere de celui la... Mais content de l'avoir enfin fini}

Lentement, presque dignement, elle se relève. Son regard est braqué sur moi, indéchiffrable. Ses mains glissent sur son corps que je ne peux m’empêcher de reluquer, je ne pense absolument pas au sexe en cet instant, mais se corps féminin ravissant me rappel la perfection de ma soeur. Je regarde sa peau et je vois celle de Thétis plus blanche encore… Elle a épousseté la terre qui salie sa jupe, ce mouvement me fait relever la tête et retrouver ses pupilles limpides. Elle quitte mon regard, se baisse et attrape doucement fourreau de son arme que j’avais dans ma rage jeter au sol. Elle se redresse, droite comme si un manche a balais était planté entre ses jolies fesses, et c’est toujours aussi coincée qu’elle se penche a nouveau, vers moi cette fois, et récupère son Katana entre mes doigts amorphes.

Pourquoi me regarde tu ainsi petite fleur? Cette air sérieux ne te va pas du tout, et je ne l’aime pas… Tu souris encore? Peut être veux tu que je te débarrasse totalement de ta charmante mimine? Elle t’est pourtant utile vu que tu frottes soigneusement ta lame avec un mouchoir fin et que le manche de l’arme coupable repose sur ta paume vierge autrefois abîmée… tu as raison, elle pourrait tout aussi bien reposer sur un moignon, puis je suis sur que ça repousserait avec le temps et une bonne dose de sang.

C’est très étrange de voir que tu te fouts de moi lorsque je suis dans cet état. Je ne te pensais pas de ce genre. Tu astiques le métal avec une grande application, allant et venant, courant sur le fil, tes petits doigts on vite fait de chasser le sang encore frais et voila:
Le carré de soie est maintenant tout taché et sa blancheur jusqu’a présent immaculée est souillée de rouge. Ce simple mouchoir me fais songer a une beauté meurtrie, une virginité oublié, a un meurtre. A ma soeur, ma soeur, toujours ma soeur. Ma soeur dont j’ai bafoué la beauté, ma soeur que j’ai comparée à une simple putain… ma défunte soeur?

Calme, lucide, parler… Reine, vie, je, voir…

Que dit elle? Des bêtises probablement.
Ses yeux qui étaient retournés à l’observation des reflets argentés de la lame se pose sur moi. Moi dont le regard ne peux se détacher du tranchant objet qu’elle tient. Que dois je faire petite soeur? Je suis devenus fou je pense… lorsque je tends mon esprit vers le tiens je… Impossible, et pourtant… non je délire. A moins que tu n’ai vaincu le poison et suffisamment repris conscience pour communiquer avec moi un court instant? Tu peux donc voir mes pensées se perdre dans un océan de peine. Petite soeur?

*Khéops ! Viens me chercher, je t’en prie !*

Elle est en vie. Mais comme si cet effort avait aspire toute son énergie sa présence disparaît aussitôt. A moins que ce ne soit moi qui dans ma surprise ai laissé échapper tout contrôle. J’arrive Thétis, j’arrive… si tu savais comme je voudrais te faire parvenir cette idée. N’abandonne pas, je suis tout près, tout près de toi. Quoiqu’ils te fasse, ne cède pas, je t’en prie, d’abandonne pas ton immortalité, ne craque pas, ne donne pas a ces pourceaux ce qu’ils attendent de toi. Jamais. Griffes, mords, frappes, prouves leurs que tu n’es pas une fille facile, une simple femme. Impose ta divinité. Résiste mon amour, je suis la. Je viens, et une fois sortie de ta prison, tu te vengeras… Ils payeront tous le prix fort pour ton emprisonnement. S’ils t’ont touchées, je leurs ferais manger leurs propres viceres.

Que dit elle? Pourquoi parle t elle en mon nom? Abuser de ma confiance? Quel état d’esprit?

Je reprend lentement conscience de mon environnement et de ses paroles, je reviens a moi. Elle est en vie. Je dévisage mon interlocutrice un long moment tandis qu’elle range sa lame. Plus tard, je réglerai le problème… Avec elle comme avec Isis.
Ainsi on parle au nom du roi maintenant? Quelle décadence! Ça ne s’arrange pas. Je comprends comment ces bêtes dénuées d’intelligence ont pu s’emparer si facilement du château.

Isis, jolie dame, j’aurais avec toi un long entretien dont tu ressortiras sûrement avec quelques bouts en moins. Mon ex-espionne obéis a n’importe qui? Aussi bien a mes ordres, encore heureux, qu’a ceux qui parlent pour moi? Sans preuves de leur sincérité? Tu verras bien ce que te coûtera ta bêtise mon coeur…

Mon regard calculateur et réfléchi est retrouvé, lui qui illustrait bien mes pensées ne montre a présent qu’un bouclier d’or au reflet prédateur.
Je pose mes yeux dans les siens, mes yeux qui en toute logique devraient par leur couleur être bien plus chaleureux… Ils sont pourtant froids comme la mort. Plus gelés et terrifiants que ses pupilles de glace.
Je ne dis rien, je la regarde, je suis suffisamment explicite par ma prestance et l’aura imposante qui m’enveloppe, m’entourant presque d’un halo divin. Je le sais, car je sens cette puissance qui circule en moi… je sais aussi qu’après cette bataille, si j’en sort en vie, je serais las et d’une humeur massacrante pendant plusieurs semaines. Chaque épreuve déclanche chez moi, comme chez Thétis, un émoi, une force surnaturelle impressionnante.

C’est donc avec une vigueur retrouvée que je m’approche d’elle, tout doucement je la contourne tandis qu’elle achève sa seconde tirade. Je glisse mes bras autour de sa taille, la pressant contre moi. Elle sent bon, elle sent la nuit… Voila un long moment que je ne suis pas sortie, pourtant la lune m’aurait éclairée. Ses rayons blancs auraient sûrement réussi à me sortir de ma torpeur.

- Alors jeune fille…

Car malgré les siècles c’est ce que tu es… Moi même ne suis je pas qu’un gosse perdue dans la nuit? Qu’un enfant dont on a arraché l’âme et qu’on a chassé de chez lui? Je ne suis qu’un gamin qui ne demande qu’à apprendre, un gamin qui traîne derrières lui ses 2000 ans d’existence et tout ce que cela implique. Un gamin.

Un enfant est sadique et capricieux… un enfant est roi et ne peux pas mentir… un enfant est pur, innocent… savoureux.
Je ne suis qu’un enfant? Je souris, a l'abri de clair chevelure.

- On se permets de parler en mon nom? Tu sais bien mon coeur, si je tombe, le peuple tombe. Et ce n’est pas a toi de reprendre les rennes lorsque je les relâches.


Ma voix douce et chaleureuse t’enveloppe, mon souffle glisse dans tes cheveux faisant bouger certaines de tes mèches, plus courtes que d’autres. Je soupir bruyamment, embrasse rapidement ta nuque avant de murmurer:

- Nous réglerons ça plus tard…


Je m’éloigne et en deux pas saute sur ma tombe. C’est debout sur la pierre, un air conquérant au visage, un sourire tyrannique sur les lèvres que j’éclate de rire.
Rire si grinçant, inquiétant, diabolique, que même toi tu dois me penser fou… Mais tu n’aurais pas tord, je l’ai toujours été, ça n'a pas changé. Cette attitude et cette action déraisonnées n’ont pas de but, mais elles sont si spontanées que je ne saurais les restreindre. Il est mauvaise d’aller a l’encontre de sa nature profonde…

- Nous allons délivrer ma soeur et reprendre le château ma rose!

Voila ce que je clame les yeux pétillants de malice, avec emphase, une stature théâtrale ayant volée mon corps…
Que de débilités!
Je prend subitement conscience du ridicule de ma pose, et d’un bond souple, m’appuyant sur une main, je m’assoie sur mon tombeau au cercueil abandonné.

Le mausolée n’est la a l’origine que pour faire joli… je n’avais guère prévue d’y séjourner plusieurs semaines. C’est une expérience intéressante, Je ne regrette pas de l’avoir fait aménager, sommairement certes, mais aménagé tout de même.
J’ai une préférence pour les draps de soie, et laisserais volontiers mon linceuls de satin aux vrais décomposés mais on fait ce que l‘on peut… Bientôt les morts seront nombreux, et les cadavres de ces chiens rebelles, pourrirons dans des fausses. Eux ne se décomposerons pas… Oh non… Du moins pas tout de suite. Non, avant cela leurs charognes putréfiées seront rongées par les vers et rognées par les rats. Leurs corps pourris moisirons longuement, emplissant l’air de leur infâme odeur de vieille carne.

Tu me regardes… Tu me trouves stupide? Tu n’en as pas le droit, un dieu n’est jamais stupide… ni intelligent d’ailleurs. Un dieu, est bien au dessus de tout cela… je suis bien au dessus du génie.
Ai-je franchis le seuil que le sépare de la folie? Je ne pense pas… et pourtant… non.
Je quitte mes pensées brumeuses pour revenir sur ton regard de glace. Tu es jolie fillette, et je t’aime bien. Je ne pardonnerais pas ton abus de confiance pour autant, mais… nous verrons cela plus tard. Le moment est au plan.

- En qui puis je avoir confiance? Puisque même toi tu me trompe?

Je me moque de toi gamine, mais ça tu ne le sais pas… Ma question ne demande aucune réponse. Je ne te confierais pas ma vie en temps normal, mais je peux tout même t’avouer une partie de ma stratégie. Combien etes vous? Combien êtes vous a nous être fidèle? Cent? Deux cent? Sur les cinq cent personnes de la cour, un tiers doit me suivre… Un tiers suivra le gagnant, et un tiers lutte activement pour notre chute… Mais qui sont ils? Ou sont ils? Comment les trouverais je? Que puis je faire petite soeur?

Personne ne doit savoir.

Personne ne doit réellement connaître ce plan. Des groupes peut être? Oui des groupes contenant chacun quelques vampires, chacun ayant sa propre mission a accomplir. Trois vampires peuvent aisément se débarrasser d’une dizaine d’humains… J’ouvrirai moi même la porte de tes geôles soeurette, et la tête du mécréant qui les mène te sera apportée sur un plateau d’or. A moins qu’il t’ait touché, dans ce cas une corbeille serait plus appropriée afin que les petits morceaux ne tombent pas partout.

Bref, que disais tu déjà? Ah oui, des choses que je sais déjà…
Isis aurait pu faire mieux, et tes informateurs aussi. Sword… car moi je connais le surnom stupide attribuer a leur chef. Leur chef, ou leur meneur dirais je car après tout, ce ne sont que des bêtes. Et ma soeur est entre leurs sales pattes.
Je n’aime pas frapper a l’aveuglette, mais même avec une organisation accrue, je ne sais pas ou je mets les pieds. Qui eu crue que je dise cela un jour de ma propre demeure! Quel bourbier merdeux…

- Va avertir Isis et Néron. Tu le connais sûrement, un ex-empereur sympathique venant de je ne sais ou… De Rome je pense, oui car c’était un césar.


C’est lui qui a fait tuer sa mère alors qu‘elle avait assassiner son mari pour mettre son fils sur le trône non? Lui doit connaître les troubles de la royauté…

- Je me suis renseigné, il est avec nous. Vous trois qui connaissez les revers de la cour, peut être pourriez vous m’aider a distinguer les infidèles. Car si le verso est bien moins reluisant il est surtout beaucoup plus vrai.

Nous allons bientôt récupérer nos bien mes petits...

*Thétis? Tu vas bien?* Pas de réponse, mais je sens ta présence, si proche, si proche de moi, de mon esprit, de mon Coeur froid. Pourtant si loin. Penses tu as moi petit soeur? Penses tu a toi frère isolé loin de toi? Non. Quoique, tu m’appelles. Pour que je te sorte de la. C’est a cela que servent les grands frères, ils sont toujours la en cas de problème, c'est dans ces moments que l’on pense a eux, ou plutôt a l’aide qu’ils peuvent apporter… Je regrete la danse monotone que j’ai mené a tes cotés devant les yeux de nos sujets ébahies. Danse monotone ou pourtant comme toujours nous étions en osmose, unis dans un même mouvement. Monotone oui, mais nous incarnions pour tous l’amour, la beauté, la richesse… Toutes ces choses qu’effectivement nous souhaitons représenter. Une danse monotone, car a chaque bal donné, ce sont les mêmes sauts, les mêmes pas, les mêmes musiques. Les bruits changent, les gens aussi, mais après 2000 ans, il n’y plus de diversité.

Ces instants monotones me sont maintenant divin. Te sentir toi, contre mon corps. Savoir avant même que tu n’es levée ton pied l’endroit ou tu le posera la seconde suivante… N’être qu’un. Si je sortais, je verrais le lieu qui te retiens au loin, je verrais cette forteresse luxueuse que je dois assaillir, je verrais ce qui fut autrefois mon palais. Ce lieu que j’aime et que je connais mieux que mes poches. Ce lieu maintenant souiller, envahie. Je dois me battre contre mes murs… MES murs.

Bruits… Mes gardes parlent.

Hum, visite intéressante, reste a voir la jolie frimousse dont ils se gaussent. Et me voici avec un fidèle de plus à mes cotés. A moins que ce ne soit un piège et qu’ils ne se soient allies afin de m’éliminer. Ce serait marrant, ça me divertirait. Voila longtemps que je n’ai subit une franche tentative de meurtre, voila longtemps que tous ont oubliés ce qu’était l’honneur, le duel sans tromperie, l’attaque de face… J’ai probablement été l’un des précurseurs à foutre ses conneries au panier! C’est tellement plus drôle quand on frappe n’importe ou, n’importe qui, n’importe comment… Tant que cela reste cohérent et organisé bien sur…
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyMer 3 Jan - 0:35

J'arrive à l'improviste,les gardes sont à l'entrée du tombeau je m'approche d'eux et reussis à apercevoir les deux occupants du tombeaux, Eterna et le Roi... j'ais le temps d'entendre quelques bribes de leur conversation et de percevoir quelques pensées malgres le blablatage plus que bruyant des gardes...une erreur moi ? tu crois franchement que j'ais obeis à cette petite sotte rien que parce qu'elle parlait sois disant en ton nom ? Là tu me decoit vraiment. je n'ais fait cela que parceque je voulais etre sure que Thétis soit toujours en vie ! Il est vrai que l'on pourrait trouver cela douteux car tout le monde sait que je ne porte pas Thétis dans mon coeur mais elle est celle que tu aime non ? Je ne sais pas pourquoi j'avais envie de te rendre service d'une certaine maniere...il est vrai que je pourrais me demander ce qu'il m'a pris puisque je vais surement en voir de toutes les couleurs...enfin je l'ais cherché... Je soupirs lentement...tout ce remu ménage me fatigue mais il va bien falloir se bouger le cul ! Je ne sais pas si ils m'ont repéré...à vrai dire je m'en fous royalement ! Et Khéops a deja du entendre mes quelques pensées que j'ais murmuré...il sait donc deja ce que je pense de ma sois disante erreur ! Et puis merde ! Il me connait assez bien pour connaître ma réaction, que je luis tienne tête ou pas qu'est ce que cela peut bien faire ? Dans les deux cas je vais m'en prendre plein la geule...quoi que sait on jamais... Je decide de m'avancer quelque peu vers l'entrée du tombeau, sois heureuse Eterna je t'ais epargné l'activité fatiguante qui est de me rechercher....je ne rnetre pas desuite dans le tombeau, je decide de rester dans l'entrée et de murmurer tranquillement ma petite escapade, il l'entendra...je le sais...


C'était hier que je suis revenue de cette petite escapade au château...escapade bien tranquille...et c'est je crois le point mysterieux de l'histoire. Je n'ais pas encore compris pourquoi je n'ais été pas une seule fois dérangée dans mon parcours. Il y avait quelques fois des gardes, des espions mais j'ais toujours réussis à detourner leur chemin sans mal mais vraiment sans aucun mal...cette escapade est pour vous dire loin de m'avoir fatiguée...Je suis même rentré par la grande porte ! Cela m'a d'ailleurs beaucoup fait rire...juste deux gardes à éliminer...patthetique... ensuite je n'ais eu aucun mal à me diriger...les esclaves parlent fort et sans diriger leur attention ailleur que dans leur conversation...c'est lamentable ils sont bien trop occupé à raconter leur sois disante victoire...Et voici le comble du comble c'est en m'asseyant dans un coin d'ombre et en écoutant deux imbéciles que j'ais su que Thétis était toujours en vie et detenu par un certain SWORD, et attention mon cher roi ecoutait bien ce qui va venir la ! Votre bien aimé et « entretenu » dans un état vaporeux par votre cher et tendre Raphaël ! Cela vous fait il plaisir majesté ?[/i]
J'arbore un sourire quelque peu ironique...[i]ce sera peut etre la chance à prendre majesté non ? Cellle de pouvoir enfin éliminer ce petit vermincau qui vous génait tant. Pour ce qui concerne le lieu , je crois bien que ce sont les souterrains que notre cher Sword a choisi ! Mais je n'ais pas pu le vérifier car à l'entrée du souterrain c'était lui qui monté la garde quand je suis arrivé, je me suis donc fait bien discrete car pour moi le lieu coule de source... Et puis Sword n'a pas été asssez bête pour communiquer à tous les esclaves l'endroits où était detenu Thétis te puis je crois bien d'ailleurs qu'il n'a rien dit à personne mais les esclaves sont de véritables petits espions en herbe ce qui pourrait nous être bien utile d'ailleurs...

Apres ce cours résumé , j'espere que toi Khéops tu aura compris que je n'ais pas obéis à Eterna, j'ais juste jugeait son idée « pas trop mauvaise » et puis je suis resté trop longtemps inactive, je ne peux pas dire que cette escapade m'est revigorée car elle était tro fade pour cela mais elle m'a amusé...
Mais je crois tout de même que je vais m'en prendre plein la geule ! Je dois etre réellement maso mais apres tout je crois que cela ne me fait ni chaud ni froid... Cette fois ci je decide d'entrer dans le tombeau....Je ne me place pas trop pres de lui...ses réactions sont parfois....bizarre et imprevisisbles...
C'est bizarre...Khéops m'a l'air calme ! Je crois bien qu'en pensant cela j'ais montré de grands yeux ecarquillés...j'ais presque envie d'exploser de rires mais je ne risque pas de le montrer, Khéops...calme non, cela me surprend...remarque faite, il est surement sur de lui ce qui justifierait cet état ! Je pense par ailleurs qu'il est tant pour moi de parler, ma présence ne souffrirait pas d'une provocation de plus, et je ne tiens pas à mourir desuite sans savoir si la reprise du château echouera ou non ! Cela serait bien dommage, cela fait des années que j'espere du mouvement ici, et il est hors de question de mourir avant le denouement ! Je m'incline legerement dans une petite reverence où je prononce ces mots :

Mon roi...

Je ne pense pas avoir besoin d'introduire la conversation ni de préciser de quoi je vais parlé, cela serait une perte de temps Khéops sait tres bien ce qui m'amène ici et il connait à present le recot de ma petite escapade.... !J'ais juste à prenoncer un mot et cela suffira amplement ! Cependant avant je salues Eterna d'un coup de tête, je reste polie même apres ce qu'elle a dit sur mes agissements, cette petite croit tout savoir sur tout et tous le monde, je lui apprendrais donc qu'il ne faut pas seulement juger sur les agissements des personnes ! Car c'est bien mal me connaître de croire que je lui ais « obeis », je n'obeis qu'au roi en personne et à la reine et à personne d'autre ! Apres cette echange de regards avec elle c'est le roi que je regarde et à qui je parle :

Les souterrains

J'ais beau dire que je n'obeis qu'au roi et à la riene en personne plus je regarde Khéops et plus je vois dans son regards que cette escapade mon coutera cher, je crois que je me repete cela dans l'esprit depuis un bon moment, non je ne radote pas, je crois tout simplement que j'aurais mieux faits de ne rien faire et d'attendre...Comme d'habitude. Les pauvres deux amours séparés comme jamais, n'ait craintes Thétis ton prince charmand arrive au grand galop pour te sauver et t'aimer comme jamais...j'arbore à nouveau un visage serein. C'est pitoyable, les deux grands jumeaux reduits à cette situation...je m'etonne qu'ils se soient fais surprendre de cette manière. Les infidels...j'en connait un...Raphaël non parce qu'il entretient l'étatt vaporeux de thétis mais parce qu'il l'aime...tu devrait te mefier Khéops de sbruits cours sur lui comme quoi elle l'aurait mordu...et si cela ce revèle etre vrai j'ai bien peur qu'il croit son amour avec elle possible. Il l'a protègera quoi qu'il arrive et il l'aimera aussi quoi qu'il arrive, l'amour peut etre puissant et destructeur parfois et j'ais bien l'impression que dans ce cas là nous allons en avoir une magnifique demonstration !

Les rumeurs même si elles sont douteuses doivent etre au moins considérés et ne pas etre prises à la lègeres. Si elle l'a mordu, il lui appartient...aurais je besoin de rappeler cela ? Thétis eprouve quelque chose pour lui, je ne sais quoi...Comprends tu ? Infidel dans le sens où il pourrait bien te crée des problemes face à Thétis...
Tout cela je ne l'ais pas dis à Eterna, je ne fais confiance à personne, cela m'étonne vraiment que tu puisses croire tout ce que te dis Eterna vraiment....

[sayez thétis ! j'ais fait cours et rapide cocotte XD]


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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyMer 3 Jan - 18:39

Lentement le roi que je connais réapparaît dans ses yeux, pour laisser place au Khéops qui effraye tant de vampires… Est-ce le cas pour moi ? Je n’ai pas le temps de l’être. Je sens cette aura naturelle qui n’appartient qu’à lui m’envelopper, ma main resserre automatiquement mon Katana. Il approche de moi lentement, je ne bouge pas, essayant de ne pas changer d’expression, redoutant la punition qu’il va m’infliger pour cet abus. La dette que je dois rembourser au Roi est grande et je viens de l’alourdir. Ses bras entourent doucement ma taille, je sens son corps glacé contre le mien. Une envie de le repoussé avec dégoût m’envahis, je la bride au dernier moment, m’empêchant de commettre l’irréparable.
Oui, je sais que je n’ai pas à le faire, mais si tu savais ce qui commençait à se tramer parmi tes fidèles, beaucoup mourraient à l’instant où je te parle. J’ai préféré agir, plutôt que de laisser ces chacals entreprendre quoique ce soit d’eux même, sachant très bien ce qu’ils veulent… Le pouvoir… Et personnellement, je préfère que ce soit toi qui délivre la reine, plutôt qu‘un autre… Pour diverse raison…
Tu t’adresses à moi d’une voix douce, chaleureuse, presque mielleuse… Maintenant je sais que le prix pour cette initiative sera élevé… Je suis en cet instant comme une corde tendu à son arc. Je sens son souffle sur mon cou, ce qui crée en moi mille frissons glacés, il soupire et embrasse doucement ma nuque, je me crispe tout d’un coup. Plus tard… Je sens que je vais passer un mauvais moment, peu importe, tant qu cela peu t’aider amour… Dit moi Sigma, quand as-tu réussi la ou d’autre on échoué ? A quel moment as-tu réussi à prendre possession de moi ?

Je regarde le roi sauté sur la tombe, riant, ce rire qui ne veut rien dire de bon, du moins pour nos ennemis. Nous allons enfin bougé, tant mieux si nous allons reprendre le château, je commençais à m’ennuyer à dire vrai et puis j’ai certaine chose à récupérer dans ce château. Ma rose… Cela fait un moment qu’il ne m’a pas appeler ainsi… Il s’assoie et me regarde attentivement, un sourire des plus significatif sur les lèvres, je n’aimerai vraiment pas être a la place des rebelles et encore moins dans la situation des traîtres…
Tsss, si vous n’avez pas confiance en moi majesté, vous ne pouvez alors avoir confiance en personne, j’ai une dette envers vous, si on peut appelé cela comme ça, et je la payerais, c’est l’une des raisons, en autre, qui m’a poussé à agir. De toute manière à part moi qui pouvais bien faire une chose pareille…? Personne, car pour la plupart bien qu’ils soient fidèle, ils n’attendent qu’une chose… l’occasion qui leur permettraient d’avoir plus de puissance au sein de notre communauté… Pff chose inutile, à mon humble avis… C’est drôle de voir à quel point je vous défend, vous soutiens, vous appuis tout les deux, alors que vous vous haïssez cordialement, s’en ai presque risible. Je me suis fourré dans une situation pas possible, si j’étais extérieure à tout cela j’en rirais probablement… Sigma ou Khéops ?…

Sa voix me sors de mes pensée, je l’écoute attentivement, allé chercher Isis et Néron, si c'est ce que tu désires, je demanderais aussi à Néron d’aller quérir de quoi abreuvé le roi, cela fait plusieurs jours qu’il n’a rien avalé. Heureusement que j’ai l’œil pour ces chose là, sinon sa vie nous filerai entre les doigts et la reine en mourrait à coup sûr et nous avons vraiment pas besoin de ça… Et puis l‘inactivité de Néron le rends très hargneux envers certain noble, nous en avons besoin après tout, il ne faudrait pas qu‘il commence à les massacrer.
Quelqu’un approche, son parfum me parvient… Isis… Tant mieux, je n’aurais pas à la chercher, elle est difficile à dénicher parfois, on pourrait dire qu’elle est aussi fuyante qu’une anguille.
Après un moment d’hésitation tu te montres enfin Isis… Tu reste à distance…Tu me fais rire chère Isis, ton attitude me fais penser a celle d’un enfant qui à peur de sa punition… Qui y a-t-il aurais tu peur des réactions de notre roi ? Il faut dire que peux de personne on la folie de venir le défier… Dans ce cas suis-je folle ? Peut être, c’est même fort possible… Mes yeux sont posés sur toi, tandis que tu exécutes ta révérence, tu es jolie… Je me perds sur tes courbes généreuses, Sigma avait raison de te prendre pour amante, tu as un corps magnifique… Mais sera-t-il toujours aussi jolie… plus tard… Un sourire se dessine sur mes lèvres, je sais que c’est le genre de sourire mauvais, il disparaît aussi vite qu’il est venu, il faut que je me concentre sur ce que je dois faire.
Tu me salues d’un signe de tête et je fais de même, le silence se prolonge, nous nous fixons un petit moment, tes yeux reviennent sur le roi, puis tu le brise en prononçant qu’un mot… Un seul mot…

Un sourire, qui se doit d’être ironique cette fois, apparaît sur mes lèvres, je savais que tu cachait encore quelques tours dans ta manche, j’avais raison de ne pas te faire confiance petite vipère, j’ai bien fais de venir voir le roi avant que tu ne pose les pieds dans ce tombeau… Il n’est pas difficile de savoir qu’elle est la première chose que tu aurais dit afin de sauver ta non vie. Après tout pourquoi nous ferions nous mutuellement confiance ?
Je n’ai confiance qu’en moi, cela à toujours été ainsi, j’ai été éduquer de cette manière, n’est-ce pas Khéops ? Je te regarde avec une certaine insistance, crois tu que ce seul mot te sauvera de ta punition ? Même si tu prouve que ne m’a pas obéis en cette instant, le fait est là… Tu y es allé parce que je te l’ai suggéré…
Enfin, de toute manière c’est surtout sur moi que tout cela va retomber… J’ai l’habitude… Je fais disparaître mon sourire et reprends mon sérieux, ce petit jeu m’amuse Isis, cependant je ne peux me jouer de toi toute suite, patiente encore quelque temps.

"Veuillez m’excuser votre majesté, je vais aller chercher Néron, comme vous me l’avez demandé… "

Je m’incline face au roi, puis avance en direction d’Isis, je ne peux m’empêcher de lui envoyer un sourire narquois, tout juste avant de sortir… Et je sais que tu l’as vue ma belle vipère.
Je sors du tombeau, non loin de l’entrée je trouve l’empereur romain, je m’approche de lui et je peux sentir qu’il est a deux doigts de se lâcher…

"Messire Néron… Je viens de parler au Roi, il vous demande de le rejoindre dans son caveau, Dame Isis est déjà à l’intérieur… Je voudrais cependant vous demandez une faveur avant d’y entrée… Pourriez vous trouver un humain pour le Roi, il y a un moment qu’il ne s’est pas abreuver… Si cela ne vous dérange pas bien sur… Je vous attendrai ici, si vous êtes d’accord… "


Mes yeux sont plongées dans les siens, attendant la réponse, je pense qu’il sera ravi de savoir que nous allons bouger, lui qui attendait avec impatience de tuer ses rebelles… Il va être servie.
C'est avec un sourire entendu qu'il s'éloigne, sans rien ajouter, je pense que j'ai bien fais de mettre ce vampire dans la catégorie "mérite du respect"... Je me dirige vers un tombe et m'appuis sur la pierre froide, les yeux levé sur le croissant de lune, avec mille pensé en tête.
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptySam 10 Fév - 1:40

Isis. Tu entres dans ma tombe alors que les gardes commentent tes charmes peu couverts. Je sais que tu n’as pas froid, mais avec un coup de vent tu te retrouverais nue tant ce tissu est léger et vaporeux. Tu entres, oui mais sur la pointe des pieds, comme une petite fille qui sait qu’elle s’est fait attraper à voler des bonbons.

Venue prendre sa raclée jolie dame? Tant mieux, je n’aurais pas à te chercher pour te briser quelques doigts, je déteste perdre mon temps en broutilles et te faire mener aurait requis deux hommes et plusieurs heures. Quand tu ne veux pas que l’on te trouve cela devient dur, très dur. Et je suppose que tu ne te serais pas montrée avant long moment si j’avais laissé mes hommes à tes trousses. Tu es venue, la peine sera donc moins lourde.

De plus, je sais bien que tu n’as pas agi en obéissant à ses ordres au fond, mais aux tiens. Tu as toujours pris trop d’initiatives, dommage, tu étais en dehors de cela une bonne espionne. Mais cette manie de fourrer ton très mignon petit nez partout sans qu’on ne t’aie rien demandé! Les bonnes initiatives sont bien sympathiques, mais si tu décides sur un coup de tête de faire ceci cela selon ton humeur, t'exposant à n'importe quoi, pouvant te faire capturer et torturer, me mettant en danger... alors notre bonne entente va finir par ce gâcher. Ce serait dommage n'est ce pas?

Approche jolie dame, je ne te mangerai pas de suite, approche.

Mais non, tu ne viens pas. Tu reste dans l'entrée du tombeau, et seul les remarques libertines des gardes sur ta tenue déshabillée trouble le silence de la pièce. Eterna et moi ne bougeons plus, nous te fixons, toi qui entre sans invitation, sans salut... J'allais te faire mander, certes, mais il est impolie de te présenter sans ma permission. De plus, tu es là pour me faire un rapport sur une enquête que je n'ai jamais souhaitée.

Cela fait deux. Deux affronts ma petite espionne. Deux offenses pour lesquelles je t'aurais tranchée la tête en temps normal. Mais aujourd'hui, je ne peux qu'écouter tes dires avec attention, observer le petit manège qui tourne entre toi et Eterna, et réserver mon algarade pour plus tard. Mes semonces ne serviraient à rien maintenant... quoique je me sentirais bien mieux après t'avoir filé une rouste.

Tes informations son intéressantes et renforcent à mes yeux l'ampleur de ta bêtise. Pourquoi être allé tuer ces gardes alors que tu aurais pu entrer discrètement et ainsi assister au préparation de leur futur plan? As tu oubliée tout les rudiments de ton ancien job? Tu dois être comme le vent, rapide et invisible, passant partout et transportant toutes les conversations. Au lieu de cela, tu t'attarde et passe par les grandes portes... Tu me déçois. Je m'étais dis que tu avais agis par toi même, afin d'aider ton roi, parce que l'idée d'Eterna te paraissait bonne. Mais à présent je me demande si ce n'était pas plutôt pour jouer ton intéressante ou parce que tu t'ennuyais.

Tu prétends que Raphaël a rejoint les rebelles. C'est une information surprenante, je voyais Lassie en chien fidèle et c'était d'ailleurs la seule utilité que je lui trouvais, tenir compagnie à Thétis et lui ramener la balle lorsqu'elle jouait avec lui. Tout change, et ma soeur doit se sentir bien délaissée si même son chien se retourne contre elle. J'imagine sa déception, celle d'un enfant dont l'animal favori a attrapé la rage et cherche à le mordre. Je trouve cela vraiment bizarre que son esclave l'ai subitement abandonnée, la ferveur qui de temps en temps illuminait son regard nostalgique ne semblait pas feinte. Il la maintient dans un état comateux... Tant mieux pour eux car si elle en sortait il seraient dans une mauvaise situation.

Pourtant son esprit était éveillé, un peu brumeux, mais pas suffisamment pour qu'elle soit dans un "état vaporeux". Si Isis tient ses nouvelles des esclaves qui traînent, je ne peux lui accorder qu'un crédit minime. Les ragots ne sont pas toujours corrects, ils ne sont en général que le reflet déformé de la vérité, et j'en sais quelque chose.

Isis, j'espère que ta petite virée t'a autant divertie que tu le souhaitais, car elle va te coûter chère. Je sais que tu ne t'y attend pas, tes grand yeux emplie d'incompréhension prouve que mon attitude détacher et tranquille, que mon petit sourire apaisé te laissent perplexe. Mais je réfléchie, et il ne faut jamais se fier aux apparences. Je suis furieux, si je m'écoutais je bondirais vers toi et croquerais dans ta gorge chaude te maintenant contre moi jusqu'à ce que tu glisses au sol, ton sang répandu autour de toi comme une corolle de soie exposant ton cadavre.

Enfin, il était plus que temps, je serais tenté de dire qu'il est trop tard... Mais ta révérence est parfaite, je n'en attendais pas moins. Tu salues ma petite rose en inclinant légèrement la tête. Tu ne manque pas d'air. Vas tu encore me faire attendre? Ou est ma soeur garce? Tu détiens le seul élément qui me retient ici, qui m'empêche d'agir. Parles bougresse avant que je n'extirpe moi même ses mots du fond de ta gorge!

Les souterrains? C'est tout? Il existe, bien que tu en ignores surement l'existence, dans les souterrains des dizaines de grottes et autres cachette pourvue de chaînes, de lit, aménagée pour toutes sortes de circonstances. Je trouve cela bien vague, mais je suppose qu'en m'indiquant "les souterrains" tu dois tout simplement parler des cachots.

Merci petit dame pour ton impertinence, cette confirmation m'est utile, je peux lancer l'attaque. Tu sera punie à la ceinture sur un lit plutôt qu'au fouet sur la terre battue. Pour Raphaël, nous verrons, mais je me vois déjà écrasant sa trachée, obstruant ses voies respiration et attendre que ses membres prit de spasmes cessent de trembler. Mmmmh jouissif. Perspective encore plus joyeuse, tenir enfin Thétis dans mes bras, la toucher, lui parler, l'embrasser et l'humeur jusqu'à l'emmener au tréfonds de mon esprit.

Mes yeux quitte le vampire à la diabolique beauté vers qui j'avais daigné jeter un oeil pour se poser sur celle froide et envoûtante d'Eterna. Elle regarde Isis, un sourire amer au lèvres. Ma petite espionne ne t'avait pas out dit n'est ce pas? As tu sérieusement crus qu'elle te ferai confiance? Quelle te confierait sa vie? Tsss ridicule, bien sur que non ma rose, Isis fréquente bien trop la cour pour aussitôt se reposer sur une autre qu'elle même.

Tu tournes les yeux vers moi et ta bouche s'affaisse, retrouvant un mutisme maintenant habituel. Tu rompes ton aphasie pour répondre à ma demande. Tu me gratifie d'une gracieuse révérence avant d'en offrir une de même à Isis, accompagnée d'un sourire qui ne te sied pas et d'un regard foudroyant. Sans mes attendre mon acquiescement, tu te dirige fièrement vers la sortie sans un regard en arrière.

Qu'on elles toutes aujourd'hui !?! Pourquoi sont elles si... Pfff.

Je me tourne vers Isis, m'approche d'elle, car les deux mètres qui nous séparent sont bien trop grands, et braque mes yeux dans les siens.

- Néron, Morabius et toi dirigerez deux autres groupes.
Nérons entrera par les cuisines avec une dizaine d'autres.
Tu formeras ton groupe, vous attaquerez par la grande porte puisqu'il est selon toi facile d'y accéder.
Morabius... lui ira par le souterrain qui mène aux dépendances, lui et ses vampire ses chargerons des étages. Ils passerons a travers les catacombes et une fois sous le château ils rejoindrons le petit passage, tu sais celui qui débouche derrière le grand tableau du couloir la, un des Delacroix...


Moi et ma rose... nous irons ailleurs, là ou l'on m'attire, la ou on me réclame, là ou est ma moitié. Là ou se trouve celui que je vais tuer.

Je passe une mains dans ses long cheveux lisses, ils sont doux...

- Sais tu lesquels me sont fidèles lesquels ne le sont pas?

Je me détourne, puis marche dans le large tombeau, admirant les gravures, admirant le fin travail qui orne mon cercueil. Je m'en approche et pose les mains sur la lourde dalle, inspirant et expirant bruyamment, une seule fois, dans un soupir las.
Je ne sais pas quoi faire en fin de compte. Et si Thétis avait mordu Raphaël et l'avait fait accéder au trône? Mettant mon sang dans ses veine?
Je sens un bouillon de haine et de rage monter en moi. Je sers les dents, les muscles de ma mâchoire se contractent. L'air semble s'être embrasée, électrifiée. Si c'est le cas, je le broierais de mes propre mains, morceau par morceau.

Je ne doute pas qu'Isis est remarquée mon subit changement d'humeur, car je suis... communicatif. Mon charisme me trahi toujours. Pourtant le calme revient, l'assurance de la victoire, le goût de sang, le goût de Thétis...

- Ca ne compte pas de toute façon, ce qui me trahirons mourrons, sur place.

Je fais une petite pose, mais ma décision est prise, je ne pourrais attendre indéfiniment.

- Rendons nous aux cryptes, là se sont réfugier mes sujets, là se reposent les vampires en attendant mes ordres.
Tu préviendras les chefs de leurs rôles respectifs, je me charge du reste de la population.


Je suis là aussi maintenant, je suis presque là...
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptySam 10 Fév - 1:57

Je le laisse faire ses simagrés, ses élans d'humeur....oui tu m'as étonné Khéops une légère seconde...dommage. oui je m'ennuyais, oui oui oui.....et puis comment dire je me fous totalement de ce qui peut arriver ! tu vas me punir ? mais fais donc ce que bon te semble ! Crois tu que j'aurais un seul regrets ? non je n'aurais rien dans l'âme qui pourra me tourmenter ! frappe moi, tue moi si cela t'amuse....cela ne t'amusera qu'un petite heure et apres ? tu ira tuer quelqu'un d'autre ? bien mon Roi faite....
quand à moi je ferais ce que vous m'avez ordonné, je dirigerai un de ces groupes....tssss....je commence déjà à me lasser de ce qui se passe. Comment vous dire mon roi que je n'ais absolument plus rien à foutre de mon statu....mais VOYONS ! quel statu ? moi je ne suis plus espionne...normalement je ne suis qu'une personnne noble de la cours ! mon dieu.....c'est bas comme statu non ? donc dites moi croyez vous que je vais me remuer les méninges pour un Reine qui ma destituée par simple caprice de jalousie ?

Donc oui pourquoi fais je cela....quelle bonne question...bordel, mal de crane....arretons de se remuer la cervelle finissons en et vite ! Je le regarde avec air fade je crois ou peut etre y a t il une part de désinvolture...je n'en sais rien en faite! Je ne suis plus vraiment en odeur de sainteté par les temps qui cours...je fais encore peur à quelques vampires mais je crois que ca s'arrète là. Il fut un temps où j'aimais faire preuve de puisssance, où j'aimais cotoyer la puissance au plus pres il ets vrai mais maintenant tous cela me dégoute... Mais ne vous inquietez pas je ne delaissse pas le luxe et le pouvoir pour autant...enfin si j'arrive à rester en vie encore assez longtemps pour pouvoir en profiter...
Je tire de l'un de mes bas une de mes fines aiguilles qui me servent pour le combats...je m'amuse à la faire tournoyer avec mes doigts. Je suis la seule à pourvoir les manipuler, il ne s'agit pas que d'abileté...
Je m'appuie contre l'une des colonnes, tout en ne delaissant point mon petit jeu de mains et d'aiguilles...
Soudain j'entend des pas, mon regard se fait plus dureen se fixant sur l'entrée du Tombeau...Néron...il arrive, encore un pantain d eplus au service du roi. Ces choses là sont d evrais lèche cul ambulant, je ne supporte pas cela, quoi que eux risque moin d'attirer le courous sur eux...mais cela me donne neanmoins la gerbe il n'y a pas à dire. Il a dans ses bras une jeune humaine, aussi belle soit elle elle va mal finir la pauvre... Néron présente son cou au Roi, et lui parle comme un medecin à son patient qui conseillerait un remède ! Faites donc cela et tout ira mieux grossomodo ! Je lève les yeux au ciel et range l'aiguille d'où elle vient. Je regarde Khéops, il est près à Partir pour les cryptes...je ferais bien d'y aller...je jete un dernier regard à Néron qui m'a à vrai dire completement ignorée...****** ! Tsssss....
Je me retourne pour sortir du tombeau...allons voir les cryptes à présent....

[dsl c'est cours mais si je repondais pas maintenant je pouvais répondre que dans ecore quelques jour donc ca m'a soulais ! dsl pour les fautes j'ais toujours un blem avec mon clavier ! dc voila dsl pour cette rep trop rapide à mon gout mais bon pas le temps >< ]


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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyDim 11 Fév - 21:26

L'heure était venue de nourrir le lion affamé. Je tenais cette humaine tel un vulgaire bout de viande entre mes doigts, la faisant avancer en lui donnant de légères impulsions dans son dos. La voir se dandiner ainsi me donnais de furieuses envies de replonger mes longs crocs dans ses fesses rebondies, chose que je n'avais pas faite depuis déjà longtemps. J'avais prit pour habitude de vider mes victimes humaines de leur sang et de le déguster dans de magnifiques calices dorés. Mais mordre une jolie croupe bien dodue ne me dérangerait pas. Reste à savoir si je le faisait pour me nourrir ou par pur plaisir. Je pense plutôt au second cas...
Mais cette proie n'était pas pour mes beaux yeux. Elle était destinée à Khéops, au beau, grand et fort Khéops. L'un des seuls vampires pour qui j'avais de l'estime. Mais cela pouvait facilement se comprendre : Il était notre Roi, Il était le plus fort d'entre nous, Il était sans doute plus machiavélique et sadique que je ne l'étais, et sa soeur était la parfaite incarnation de la Luxure. Que demander de plus, surtout dans mon cas, moi ancien empereur Romain vile pervers ? Rien. Il était ce que je voulais être, mais au lieu de tenter veinement de comploter derrière son dos et d'être sûr d'emporter mon âme de l'autre côté du Styx, je préférais me ranger à ses côtés. Ainsi, j'étais en sécurité. Appellez cela comme vous le voulez, en attendant, j'étais toujours vivant contrairement à d'autres vampires ayant déjà croisé le faucheur.

J'arrivais donc près du tombeau du maître, esclave encore toute fraîche et vierge de toute morsure et peut-être même vierge au sens propre du terme. Oh que Khéops sera heureux de trouver là de quoi se remplir le gosier d'hémoglobine. Eterna m'a bien dit que cela faisait quelques temps qu'il ne s'était pas nourrit. Il va probablement littéralement la dévorer. Et je jubilerais devant ce spectacle de violence et de sauvagerie. Il n'y a rien de plus jouïssif que de regarder un vampire affamé sauter sur sa proie pour la vider de son sang. C'est tout bonnement unique. Alors voir Khéops dans cette situation, cela serait encore plus beau et plus excitant.
Il y a des gardes à l'entrée, et un seul de mes sourires leur fait comprendre qui je suis. Il n'y a pas cinquante vampire avec un air de travesti comme moi. Leurs regards se posent plutôt sur les formes de l'humaine à la jolie peau metissé que je ramène. Il est vrai qu'il est difficile de rester insensible à ses charmes...Moi aussi je suis séduit, mais plus par la chose qui va lui arriver. D'ailleurs je sens déjà mon entre-jambe se durcir lorsque nous pénétrons dans le tombeau. Le froid est là, mais je ne le sens pas, ce que je ne peux pas dire chez Rochel. Je peux voir qu'elle a la chair de poule. Le froid ou la peur ? Nous mettront cela sur le compte du froid. Du moins, pour le moment...

Le moment est venu, d'une voix calme mais néanmoins digne du plus grand Monsieur Loyal, j'annonce l'arrivée du festin du Roi :


"Constatez cher maître, chair fraîche, peau douce, regard envoûtant, courbes de rêve et bien sûr, Sang Exquis. Planter ses crocs dans son corps est une envie dont on ne peut résister. Et avec cette charmante poupée éxotique, vous ne serez pas laissé sur votre faim ! Elle va se débattre comme le lapin prit dans un piège tendu par le vilain chasseur mais en vain. Prenez Seigneur, Prenez Saigneur ! Ceci est un présent d'un empereur, et il vous sortiras de votre torpeur !"

Je la tenais pas les cheveux, dévoilant son cou à Khéops puis lui jetais un regard complice :

"Vous plaît-elle ?"
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyJeu 15 Fév - 19:39

Morabius en rentrant admira les lieux la bouche ouverte. Avec un espèce de sifflement dans la respiration qu’il vint corriger en frappant fortement sa poitrine. Il était dans son élément, sa sentait le sang de partout et tout ses sens était en alerte. Dans l’esprit de Morabius la Reine devait être morte, il était impossible que ces salopards d’humains l’aurait laissé sauf, elle était trop dangereuse pour ça…
Morabius avait toujours été jaloux de ce Khéops mais c’était le roi, c’était l’époux de la Reine, alors comme c’était le désire de la Reine il s’était toujours incliné avec autant de respect qu’il en avait pour Thétis. Mais la les choses avaient changé en un éclair et le cerveau complexe de Soleil Noir avait déjà élaborer une stratégie ingénieuse. Il regarde la mortelle Maara de coté en lui faisant un signe de tête. Sa main sorti alors sa machette, celle-ci vint alors frappé le sol par sa pointe. Morabius s’était incliner, la lame devant lui, il était a genoux et sa tête était baissé.

Il écouta le Roi parler, jusqu'à entendre son nom. Là il releva la tête regardant le Roi droit dans les yeux. Il attendait la fin de ses paroles. Son esprit occupé à élaborer des plans les plus fourbes, les plus lâches et les plus efficaces. Il traçait les lignes de son destin, son clan au sommet, les Nobles repoussés comme des chiens. Ces vampires ne sont pas digne de leur pouvoirs, il se prélasse toute la journée en s’amusant comme des humains, avec des choses dont l’intérêt est moindre. Ils sont aussi stupides que des marionnettes, on les dirige…

Le roi n’était pas un roi, c’était juste le frère jumeau de Thétis, un gars qui aurait dû resté dans un coin et fermé sa bouche de misérable. Il doit sentir sa fin proche ce pauvre vampire… Enfin si on pouvais le nommé comme ça. Morabius ne sentait rien d’effrayant à une chose qui avait fuis son propre château et qui commençais à douter de ses fidèles. Mais il y avait de quoi, Soleil Noir le laissa s’alarmer en continuant de faire l’hypocrite qui était prêt a tout pour son Roi. Son jeu d’acteur allais jusqu'à créer des fausses notes d’admiration et de respect dans son comportement, comme laisser sa bouche tombé et boire chacunes de ses paroles comme étant un délicieux nectar.

Pour l’instant les choses étaient mises au clair, mais le récapitulatif de Morabius devait se faire :
Thétis mon amour tu est morte, Kheops salaud tu va mourir, Les nobles doivent mordre à l’hameçons et se faire ratatiné ensuite et pour finir mon clan devrait enfin être ce qu’il à toujours été : Le sommet !

Il avait bien résumé la situation et le plan dans sa tête s’était mis au clair. Maara était à ses coté et il l’observait… Elle devait être à deux doigts de bouillir dans sa tête. Morabius savait qu’elle avait envie de fondre sur le roi comme une panthère…
Soleil Noir laissa donc échapper un sourire de son visage, qu’il fit aussitôt disparaître dans un air grave et attentif.

Tout ceci s’était passé dans la tête de Morabius en l’espace de quelques secondes, mais il n’avait pas oublié ce que Khéops venait de lui dire et dans un élan des plus énergiques il répondit en essayant de donné la plus grande marque de respect dans sa voix :


"Je suis désoler mon Roi mais pour le moment mes hommes sont en routes, je les ai prévenu dès que j’ai pu, il va falloir que je les attendent ici même. J’espère qu’ils vont arrivés au plus vite".

Morabius avait prononcé ces mots avec rapidité et efficacité de sorte a ce que l’on remarque comme un élan de sincérité dedans. Il respirait comme un félin maintenant, et son corps n’avait pas été libérer de sa position depuis qu’il était a genoux devant Khéops. Soleil Noir s’était promis que bientôt l’inverse se produira et que à ce moment précis il serait dans un monde de délice et de bonheur, ce qui avait été rare durant sa longue vie. Il finit par jeter brutalement une dernière pensée de haine envers ce frère.

*Tu l’as laissé mourir !!! Salaud !*
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyVen 16 Fév - 2:10

Je suppose qu'elle apprécie mes ordres, je les sais justes. Elle n'attendait que cela, de l'action. Attendait... Non, elle n'attendait pas, elle cherchait à la provoquer, elle allait en chercher ailleurs. Voilà, Isis, le carnage approche, et j'espère que cette fois, moins des nôtres se feront avoir. L'attaque des rebelles était une telle surprise, même mes meilleurs services n'y ont vu que du feu.Aha, oui, du feu ils en ont vu. Les balles d'argent transperçant leurs corps détendus alors qu'ils dansaient, buvaient, protégé dans les entrailles du château. Toujours être sur ses gardes, toujours, pas une minute d'inattention, pas une nuit sans penser que cette maîtresse est peut être la pour me tuer et que je devrais réagir avant. Pas de jouissance sans rester lucide, près à parer l'attaque, près à tuer...

Les siècles ont pourtant élimé ma prudence, émoussé ma constante paranoïa pour ne me laisser que quelques inquiétudes.

Je ne me détendais qu'auprès de Thétis, seuls ses bras m'apportaient la liberté, la douceur, la délivrance totale. Je ne me laisse aller qu'avec toi petite soeur. Je vais venir, je... quelqu'un vient.

Isis me parle j'enregistre ses paroles automatiquement sans les entendre, sans y prêter attention. Je sens l'odeur de la peur, la peur humaine. Un rebelle sans doute, une faible bête capturée, un pauvre bougre boueux suintant l'adrénaline. Inquiet? Mais pour quelles raisons petit homme, après tout, tu n'es que dans un repère de loups voraces et affamés, pourquoi nous craindre?

Peut être pourrais-je croquer dans la chair tendre de son goût et enfin me repaître de ce sirupeux liquide rouge qui commence à manquer... Je n'ai pas chassé depuis si longtemps, j'ai presque oublié le goût du sang, pourtant mes papilles gustatives s'activent d'elles-mêmes, je cesse d'enregistrer les parole d'Isis, je cesse même de la voir. Je ne suis plus qu'odorat, plus qu'ouïe, toute mon attention est tendue vers ceux qui arrivent dehors. Ils sont deux, homme et femme, humaine. Néron, le fidèle empereur, quel cadeau m'apporte t il? J'accepterais avec joie le plus bas des présents, un simple paysan au sang enfariné ferait l'affaire, mais... l'odeur de la jeune femme me dit que ce n'est pas le cas et je sais que le fou qui l'accompagne a bon goût.

Entrez mon fou entrez, rejoignez nous dans la dégénérescence et la démence, vous qui atteignez presque bien que différemment mon niveau d'aliénation, venez, montez moi votre bien précieux.

J'ai faim.

Je n'y a pas accordé d'importance ces derniers temps, mais l'envie grandissante de sang me tenaille. Mon corps de mort réclame son dû. La faim est une sensation que je n'aime pas ressentir. Elle vient d'un manque, or un roi ne manque de rien. Un dieu ne sait pas ce que c'est que le manque.
Lorsque j'étais enfant, humain, mes parents se privaient de nourriture lors des grandes famines, lorsque le peuple souffre leurs souverains les accompagnent dans la misère. J'ai toujours trouvé cela stupide. Ce n'est pas en aillant le ventre vide que l'économie s'arrange, bien ou contraire.
Dès lors j'ai décidé de ne plus jamais manquer de rien, et ce fut presque le cas. Aujourd'hui je manque, mais c'est pour elle que je me suis retenu jusqu'à maintenant, car elle est seule dans de froids cachots, sans rien à se mettre sous la dent. Je suis sortie de ma torpeur petite soeur, et mes muscles alourdis me demandent d'assouvir mon désir, de me laisser aller a mon instinct et de mordre. Mordre la chair, ou qu'elle soit, mordre et faire jaillir le sang...

Je regarde la gorge d'Isis, fin cou de cygne pâle. Combien d'amants y ont déjà planté les crocs?

Elle les entend maintenant je pense, s'ils sont assez proches pour son oreille. Peut être même a t elle identifié Néron. Elle a un bon odorat mon espionne, excellent même par rapport à tous les vampires de sa génération.

Plus ça va moins ils s'entraînent, ils considèrent que tout leur est acquits mes petits. Peu sont ceux qui s'entretiennent, s'exercent et tentent d'aller toujours plus loin.
Quelle déchéance.
Bientôt les vampires seront plus faibles que les humains et quémanderont leur sang plutôt que de le prendre. Ils seront objets de méprit non plus d'adoration, ils seront de pitoyables bêtes répugnantes, plus des dieux attirants tournés vers la luxure…

Les gardes maugréent, Néron arrive. Ils ne l’aiment pas beaucoup, d’ailleurs rares sont ceux qui apprécient l’empereur si ce n’est pour coucher. Par les amateurs de sexe, il est demandé le Romain… malgré tout, nombre de mes sujets tirant d’on ne sais ou une pudeur mal placée le voit d’un mauvais œil. Moi je le trouve drôle, ses accoutrements féminins ou SM trouvent toujours le moyen de me faire sourire. Son langage léché, toujours provocateur, illustre parfaitement son esprit tordu et désaxé. C’est l’un de mes plus gais et sanglants lurons. J’apprécie son attention à mon égare, c’est le seul à s’être soucié de nourrir son roi. Comme eux tous, j’ai besoin de sang, comme eux tous je dois boire régulièrement sous peine d’être prix de crise de folie ravageuse, bien que pouvant m’en passé plus longtemps si je ne suis soumis a aucune tentation, je ressent ce vide, ce fourmillement qui grouille en mot et me rappel mon état cadavérique. Cette décomposition organique se propage lorsque le sang se met à manquer. J’espère qu’il n’y tient pas à sa petite bête humaine, car elle ne fera sûrement pas long feu…

L’idée me fait sourire, Néron tenant à une humaine ! Comique, même les esclaves qui lui furent attribués au court des dernières années moururent en quelques jours. Quelle sauvagerie, quelle cruauté, cher ami. Amenez moi mon banquet que j’égales votre barbare bestialité. Je rêve de cette agape que je devine charmante et qui même enlaidie paraîtra dans la nuit le plus grand des festins.

Hum, enfin…

Ils passent la porte, la jeune femme entre en premier, elle avance dans le noir, hésitante, le visage clos. Ses bras sont refermés, croisés, serrés contre son corps engourdi par le froid, des frissons remontent le long de sa nuque. Ses yeux brillent malgré le manque de lumières, mais ce que je remarque avant tout, c’est la chaleur que l’entoure, pulse en elle agitant régulièrement son petit cœur Elle a froid, néanmoins sa température corporelle fait le double de la mienne.
Je remercie la puissance que m’agite, sans elle je serais réduit à l’état de légume...
Je ne sais pas si elle parvient a nos voir grâce aux quelques rayons de lune qui pénètre dans la tombe.

Elle n’a pas l’air commode la petite, bien qu’effrayée, une curiosité indicible reste présente dans son regard qu’elle ne sait où poser.
Sais-tu qui nous sommes, demoiselle ?

Elle est d’une stupéfiante beauté ! La faim m’obnubile maintenant que ma pitance est à quelque pas, mon sens surdéveloppé de l’observation s’amenuise et se réduit à presque rien. Je n’entend que l’appel du cruor qui reflux dans ses carotides et jugulaires, dans tous ces vaisseaux qui charrient le sang dans sa petite cervelle afin de l’irriguer convenablement.
Son corps, ses courbes délicieuses, ni trop fine, ni trop fortes… Parfaites. Avec une chute de rein cambrée, splendide, et une croupe qui provoque en moi une instantanée montée de désir.
Voilà trop longtemps que je n’ai pas touché de femme, une simple fille des rue parvient à m’exciter par sa simple présence, c’est triste pour un roi divin. À moins qu’elle ne soit réellement magnifique, que mon jugement ne soit pas faussé par mon abstinence, dans ce cas, la beauté vaut le détour et mérite peut être une certaine indulgence.
Ca reste à voir…

Je m’approche de la porte à pas félins, inaudibles. Elle sent le chien mouillé, la neige tombe dehors, ses cheveux sont imprégnés d’humidité. Gamine, elle n’as pas plus de vingt ans.
Mmmh sang exquis, oui, c’est probable. Je jette à Néron un regard qui en dit bien plus qu’une longue tirade. Un remerciement. Ce que jamais ma bouche ne prononcera, ce que de temps à autre mes yeux offrent.
Son cou est exposé, elle peine à respirer, sa poitrine monte et descend plus vite qu’à l’ordinaire et le sang suivant ses élans d’inquiétude ne tard guère à pulser vivement, engorgeant les grosses artères qui circulent sous sa peau.

Je me place tout près d’elle, je la surplombe d’au moins quinze centimètres. Cela doit être dix en réalité, car sa tête est maintenue par l’empereur bien plus en arrière qu’elle ne devrait l’être. Ses cheveux ne cache plus son visage à la peau mate, brunie par ce soleil que j’aimais, le même qui réchauffait mon être quand je régnais, le même qu’il y a 2200 ans. Lui est comme la lune protectrice, il reste immuable, mais c’est mon ennemi maintenant. Lui qui était mon plus grand allié, mon père, celui qui offrait à mon peuple de bonne récolte, qui éclairait nos somptueux palais… Je ne peux me placer sous ses faisceaux apaisants, sous risque de me consumer.

Je sens l’humaine aux senteurs de soleil, j’inspire son odeur d’été cachée par la neige, son parfum de chaleur. Tous, ils sentent la vie, le sang, le jour et la lumière. Nous n’avons pas d’odeurs naturelles si vraies. Certes nous sentons la sueur, le musc ou le bois après une balade en foret, mais cette odeur naturelle qui est propre à chacun n’est plus présente, c’est l’un des fallu qu’impose la mort.


Dernière édition par le Ven 16 Fév - 16:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyVen 16 Fév - 2:10

Je glisse ma main sous sa nuque délicatement, saisissant mon nouveau jouet sans le brusquer pour ne pas le casser mais le maintenant assez fermement pour planter mes crocs dans sa chair sans qu’elle ne se blesse plus que je ne le souhaite.

Néron recule un peu, la petite se débat, mais je n’en tiens pas compte, ma joue est contre la sienne et je respire la fragrance de sa peau. Elle n’a jamais été mordue.

- Calme toi. Si tu te tiens tranquille, je ne te tuerai pas.

Ou du moins, ce sera sans souffrance.
Je parle doucement, comme si elle n’était qu’une petite fille éveillée dans la nuit surprise dans son sommeil et que j’étais le cauchemar responsable de son affolement. Je ne veux pas la tuer, elle est trop belle pour cela, et sûrement trop bonne, car jamais personne n’a croqué dans sa gorge. J’espère pouvoir contenir ma bestialité, car cette petite ferait bien dans mon salon… quand je l’aurais récupéré.

Je sens mes crocs gigantesques et pointus, prêt à perforer sa peau finement lorsque ces bruits immondes se produisent, nuisant à ma sérénité relative, contrariant l’euphorie dans laquelle allait me plonger son sang intact.

Je devrais faire une annonce officielle : Chers sujets, désormais soyer les bienvenus, mon tombeau est un moulin !

On peut même plus bouffer tranquille…

J’embrasse sa joue puis m’écarte de la fille avant de lui arracher la moitié de la gorge, d’une main distraite, je la balance dans les bras de Néron.
Ça à intérêt à être important. Je m’interroge, il suffit qu’Eterna entre pour qu’ils se mettent à défiler, des trouillards, tous de misérables pleutres… Mon visage reste totalement inexpressif lorsqu’il franchit le pas qui sépare ma tombe du reste du monde. Qu’il est laid ! Laid, oui, mais dévoué. Il mourrait cent fois pour… Thétis.

Qu’est ce qu’il fout là ? Comment se fait-il qu’il ne soit pas déjà aller se faire tuer en tentant de délivrer SA reine au château ?
Encore un que j’aurais dans les jambes lorsqu’il me faudra jouer habilement. Bon à rien. J’accepte sa présence car sa dévotion envers Thétis m’avait fait miroiter l’idée d’une protection efficace.
Rien.
Il m’est donc inutile. Je n’aime pas les choses moches, et encore moins les choses inutiles. Je l’avais cru meilleur que les autres, plus actif, plus vif. Je le pensais doué. Mais ce n’est qu’un lèche cul dont l’hypocrisie soignée fait briller mon image.

Il s’incline, frappant le sol de sa hache. À peine a-t-il engagé un mouvement vers son arme que main se referme sur ma dague. Elle reste au fourreau, certes, mais je suis prêt à tuer. Toujours prêt à tuer. Je vois Néron et Isis se tendre… un peu tard peut être, mais Morabius est le chef des fidistus fortiter, ils ne savent pas tout, et restent peut-être aveuglés par ses salamalecs. Je le vois bon acteur pourtant, mais il en fait trop, bien trop, ce n’est pas crédible pour des yeux aiguisés à débusquer fiabilité, véracité depuis deux mille ans...

- Quelle surprise, que nous vaut l’honneur de votre agréable visite, l’ami ? Agréable… je l’espère en tout cas, ce serait bien dommage de venir si joliment accompagné pour m’annoncer une mauvaise nouvelle.

Je regarde la femme qui l’accompagne. Maara, guerrière japonaise que je pensais sincèrement fidèle. Un froncement m’échappe. Suivra t elle son chef de troupe, ou son roi ?
Ma main ne bouge pas et mon corps entraîné se place automatiquement en position défensive... voir offensive.
Je suis en forme et je n’ai aucune envie de crever dans mon tombeau, ce serait moche. Je reprends d’un ton froid, une certaine agressivité contenue dans la voix.

- Vous arrivez mal Morabius, très mal. Je dirais même que vous m’irritez par votre simple présence encombrante et indésirable.

Je fixe son regard adorateur, mes yeux d’or ne communiquent que mépris, et la haine voilée qu’abrite ses yeux semblent dérisoires faces à mon implacable dédain. Je parle avec un sérieux qui prouve bien exaspération qu’il provoque en moi. Le tout exacerbé par le manque de sang et la proximité de mon bifteck.

- J’ai l’intention de récupérer le château. Ma sœur est retenue dans les cachots. Nous attaquerons par groupe, vous mènerez les vôtre par les souterrains et déboucherez aux dépendances. De vous dépendent les étages. Thétis se montrera généreuse j’en suis sûr, avec ceux qui l’auront soutenue.


Je me tourne vers mon dîner qui tente d’échapper aux griffes de l’empereur. J’ai confiance, il ne la laissera pas bouger et fera attention de ne pas l’amocher, il aura remarqué l’attention que je lui portais avant d’être interrompu. Mais je reporte mon attention sur l’être à peine nommable qui me fait front.

- Pourquoi êtes-vous ici ?

Il répond faussement, ma vigilance est toujours au plus haut, j’ai confiance en mes réflexes et je sens mon esprit divaguer de nouveau vers la tigresse qui rue contre le corps du fils d’Agrippine.

Mais il m’arrache à ma contemplation par une pensée si forte franche et violente que je ne peux la dévier comme je le fais généralement. L’empathie est souvent handicapante et inutile. L’attitude et le regard des gens me suffisent pour en déduire le sentiment principal qu’ils ont en tête.

Et je ris, je ris d’un rire grave et velouté qu’il doit entendre grinçant tant ce qui sort de ma bouche est déformé par sa rage. Personne ne comprend, lui-même doit être surprit. Mais la gravitée oubliée un instant me reprend aussi vite que le fou rie m’a pris.

- Thétis nous attend.

J’aurais du mal à la sauver si je suis pris de folie par le manque de sang. J’avance donc enfin vers ma belle humaine, comme un bourreau sur sa victime.

Je l’arrache violement de bras de Néron dans lesquels elle semblait s’être blottit en voyant la faim dévorante qui brille dans mes yeux. Glissant une mains dans ses cheveux l’autre sur sa taille cambrée je l’attire à moi professionnellement. Elle veut me repousser, mais ne peut rien. Je lui jette un rapide regard dont la malice est coléreuse, mais ou pourtant luit une franchise que je ne me connais pas.
Je ne te tuerais pas. Je te veux vivante. Ça ne lui suffit apparemment pas, mais incapable de résister plus longtemps, je la pousse jusqu’au mur le plus proche et la calant contre la pierre, je m’appuie tout contre elle afin de sentir sa chaleur corporelle. Je dégage sa lourde chevelure de son cou, et j’enfonce mes canines dans sa gorge jusqu’à atteindre les parois de sa jugulaire droite ou je perce deux trous. Je me contiens et l’empêche de bouger afin de ne déchirer aucune chair, de ne laisser que deux petites entailles bien nettes. Elle doit parfaitement cicatriser.

Mais elle remue et un jet de sang m’arrive en bouche. Il m’en faut plus. Je la soulève, ses jambes se placent d’elles-mêmes sur mes hanches et sa gorge et a hauteur de bouche. Je mords à nouveau, les chairs cèdent sous mes crocs, le sang inonde ma langue, coule sur mon palet. Elle gémit. N’importe qui pourrait m’approcher et m’être fin a mon existence. La liqueur rouge capte mon esprit, je sens chaque goulée faire revivre mes membres, une euphorie m’emporte, me renverse, me sens tous ne sont plus que sangs. Je ne comprends pas, je n’ai pas bu depuis longtemps, mais c’est si puissant, si vivifiant. Qu’est elle ?

La réponse me parvient après plusieurs goulées, comme si une drogue forte brouillait ma pensée. Vierge, elle est vierge. Jamais aucun homme n’est passé entre ses jambes. Je me trouve pelotonné contre un corps innocent, purs. Il me la faut. C’est si rare aujourd’hui, à son age. Il faut les prendre à douze ans ces filles si l’on veut une réserve personnelle. Car chacun sait qu’une fille mordue lors de sa défloration garde pour son seigneur, un goût inégalable.

Mais...

Elle tombe et ses jambes glissent le long des miennes. Je la relâche un peu mais la garde contre moi, le sang coule toujours le long de son cou. Elle est dans les vaps, j’ai bu plus que je n’aurais dû. Un litre et demi peut être deux... merde. Hémorragie, mes dents ont fait des dégâts. Elle s’est évanouie. Elle s’en sortira peut-être. Peut-être pas. Je grigne et réalise par la grimace qu’une couche de sang couvre mon menton et une bonne partie de mes joues. Je la prends, la soulève, et me poste devant Néron. Je la lui tends. Le forçant presque à la reprendre. On ne m’amener pas un jolie chose pour qu’elle clams dans les deux heures. J’aime les belles choses.

- Elle doit vivre. Débrouille toi. Et rejoins- moi à la crypte au plus vite. Tu n’auras qu’à l’enfermer quelque part pour qu’elle ne fuit pas, et tu la feras ramener au château en tant que... mon esclave personnelle, quant il sera entre nos mains.

Mon regard est clair, mais je demande cela comme un service plutôt qu’un ordre. Je ne veux pas qu’elle crève.

Je me retourne vers mes autres hôtes sans plus me soucier de ce qui vient de se passer que du sang qui rougit mon visage.

- Puisque vous devez attendre, bonne attente, je vais appeler mon peuple à sauver sa reine.

Non, ce n’est pas cela qui m’invite à sortir. Si, en partie, mais... je le sens. Il est le tout près, pourtant ce n’est qu’illusion. Un vieux souvenir. Mon vieil ami. Le seul que je n’ai jamais eu. Le meilleurs général que je n’ai rencontré en 2200 ans. Général... il ne serait pas ravi que je l’appelle ainsi j’en suis certain. Pourtant... Je reconnaîtrais cette mentalité entre cent mille. J’étais presque aussi proche de lui que de Thétis lorsque nous étions enfants. Lui si calme, toujours, si proche de moi. Mort, il y a longtemps sans doute.

- Isis.

Je ne dis rien d’autre, je me précipite, j’ouvre la porte et je trouve mes gardes hilares, complètement saouls. Je saisi le premier aux épaules et posant une main sur sa mâchoire je fais un brusque mouvement rotatif, créant un craquement appréciable. Il s’effondre. Le second lâche quelques suppliques étouffés en gargouillis sanglants. J’essuie consciencieusement ma dague sur ma chemise déjà abîmée, puis la remets dans son écrin de cuir et de soie.

- Il faudra faire le ménage.

Puis je me remets en marche sans attendre. Kanefer. Présence bien trop particulière et ancestrale pour passer inaperçu.

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Rochel
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyDim 18 Fév - 22:31

Nous marchons dans les ruelles en direction de… D’un endroit qui m’est inconnu. Père ou es-tu ? Que fais-tu ? J’avance, contre mon grés d‘un pas rapide, l’air glacer picote ma peau, des griffes menaçante sur les côte. L’air devient de plus en plus geler, beaucoup trop à mon goût, de gros flocons de neige tombe sur le sol et sur ma peau contrastant avec ma température. J’ai froid, ne le voit-il pas l’autre idiot ? Et lui dans avec cet accoutrement excentrique, comment fait-il pour supporter un temps pareil. Mais qu’est-ce que je fous ici moi ? Père m’attends et je dévie de mes deux objectifs, trouver ce Khéops à la noix et sortir de cette ville… Il faut que je tente de m’enfuir. Tant que je n’aurais pas compris comment cet homme est arrivé à me mettre a terre aussi facilement, je me dois de le fuir… Je déteste ça…

Nous sommes a présent devant un cimetière, je m’arrête et regarde tout autour de moi, une épaisse brume enveloppe les tombes, des corbeaux croassent doucement percher sur des arbres sans vie. On se croirait dans un film d’horreur. Que fait-on ici au juste ? Que me veut-il à la fin ? Et puis où est ce maître à qui il veut m’amener ? L’homme me pousse afin de me faire j’avancer. Nous louvoyons entre les tombes, la brume présente nous enveloppe. Plus je m’enfonce en se lieu et plus je sens la présence d’autres personnes… Cet endroit rend sans aucun doute paranoïaque. Je regarde autour de moi sans m’arrêter, je perçois des formes vagues, aux airs humains. Ils me regardent j’en suis certaine, je ne sais pas exactement pourquoi, mais je sais que leur attention est fixé sur moi. L’inquiétude s’empare de moi…

Nous arrivons devant un tombeau, deux statues sont placées à l’entrer. J’avance jusqu’à eux, l’homme qui m’a conduit jusqu’ici m’arrête. Ce ne sont pas des statues… Ce sont des soldats, mais ils sont si… Pâle, ils me regardent d’un air goguenard. Qui y a-t-il de si drôle ? Leurs sourires disparaissent lorsqu’ils aperçoivent l’énergumène qui m’accompagne. On fait moins les malins maintenant… ?C’est d’une voix assez respectueuse, mais avec un regard dégoûter, que l’un d’eux nous dit de continuer. Je sens une nouvelle impulsion sur mon dos. Je jette un regard noir sur le crétin qui est derrière moi et avance. Je suis complètement transit de froid… Un frisson glacer me parcourt, tandis que je franchis l‘entrer du tombeau, n’est-ce qu’a cause de cela ? Sans aucun doute, pourtant la peur s’insinue lentement en moi… Je frictionne mon corps avec mes mains, afin de me réchauffé. Je ralentie le pas, redoutant ce qui se trouve au bout de se passage. Le fou me pousse me faisant avancer un peu plus vite. Je pose mes mains sur mes bras et les frictionne une nouvelle fois tendis que je frisonne.

Nous entrons dans le tombeau, je regarde avec curiosité autour de moi, un frisson glacer parcoure ma colonne vertébral. Des yeux or sont rivés sur moi, ainsi que d’autres verts tandis que l‘autre énergumène parle avec éloquence… Ce prend t-il pour un Héraut ? La lune éclaire un instant la salle mortuaire. Les yeux verts proviennent d’une belle femme aux cheveux noirs et au teint pâle… Et les yeux ors proviennent de… Khéops…! C’est lui ?! C’est vraiment lui… ? Comment est-ce possible… ? Père avait raison… Je n’ai pas le temps de réfléchir là-dessus. Le regard or se rapprochent doucement et l’autre fou, agrippe mes cheveux, rejetant avec force ma tête en arrière. C’est les dents serres que je lui lances un regard noir, charger de mépris, puis il revient sur Khéops qui continue son avancer… Je sens mon cœur accélérer, prenant un rythme effréné. Il se place devant moi et me domine par sa hauteur. Il m’observe, regarde chaque parcelle de ma peau, mais ne fais aucun mouvement vers mon masque…

Des doigts glacer viennent en contact avec ma nuque, m’attire vers ce corps gelé et me maintient fermement. Je ne peux accepter cela, je veux partir, je ne sais même pas ce que je fais ici. Je me débats, essayant de me défaire de son étreinte. Je n’arrive même pas à le faire reculé d’un centimètre. Sa joue froide est contre la mienne… Me calmer ou mourir ? Il s’adresse à moi dans un murmure, comme-ci je n’étais qu’une petite fille perdue dans le noir face à un loup, à un prédateur… Je ne veux pas mourir, mais je ne peux pas non plus rester calme, je ne veux pas te donner ce que tu attends de moi. Même si je ne sais ce que c’est exactement. Ses lèvres se rapprochent de mon cou…

Un bruit sourd se fait entendre, je me fige, il dépose un baiser sur ma joue et s’écarte de mon corps. Suis-je sauvée ? Non, il m’envois dans les bras de l’autre fou, qui s’empare de mes poignet. Je perçois à sa voix qu’il est contrarié et qu’il ne se préoccupe plus de ses nouveaux visiteurs que de moi, l‘atmosphère est à présent tendu. C’est ma chance, je dois fuir maintenant. J’essaye de me défaire de l’emprise de l’excentrique de service, lui jetant des regards meurtrier, tandis que lui sourit. Toutes mes tentatives échouent, je n’abandonne pourtant pas, un gémissement de frustration et de colère franchis mes lèvres. Je veux partir. C’est alors qu’un rire grinçant me parvient. Je me fige sur place et regarde dans la direction du rire. Je tremble, je frissonne est-ce a cause du froid ? Je ne crois pas. Thétis… Elle est la aussi ?!

Les yeux or s’approchent de moi, je recule, rencontrant le corps de l’autre cinglé qui me retiens, essayant d’échapper à se regard qui exprime… La faim…Plus je l’observe et plus je sais que, peu importe ce que je ferai, fuir, me défendre ou rester tétaniser, le résultat sera le même, je serais comme la mer se fracassant contre la falaise qu’il représente. Il attrape mon bras et m’attire à lui sans ménage. Mes mains se posent d’eux même sur son torse, essayant de le repousser, quand au sienne, l’une se pose naturellement sur ma taille et l’autre glisse dans mes cheveux. Il me lance un regard qui en dit plus long qu’un livre… Il ne veut pas me tuer… Crois tu que je vais me sentir rassurer et que je vais me laisser faire ? Je veux m’en aller…

Il me jette à travers la pièce, mon dos rencontre l’un des murs de la salle, ton corps vient aussitôt se presser contre le mien, épousant mes formes à la perfection. Je m’efforce d’éloigner ton corps froid, mes yeux sont écarquillé par la peur, j’aimerais pouvoir fuir ton corps glacer qui me tiens si fermement. Tu dégages mes cheveux, exposant une nouvelle fois mon cou à ta vue. Tu t’approches de mon cou, les yeux fermer, un sourire mutin sur les lèvres, que tu ouvres doucement, enfonçant tes canines dans ma chair. Il m’a mordu… mes yeux s’écarquille de surprise. C’est réellement un vampire, il va s’abreuver de mon sang et me tuer. Une nouvelle fois j’essaye de le repousser, mais je n’arrive qu’à remuer. Un liquide chaud descend le long de ma gorge et continue sa course.

Tu attrapes mes jambes et me soulèves, ceux-ci viennent naturellement entourer ta taille, comme-ci je n’attendais que cela. Mon cou est à présent à la porter de tes crocs, que tu t’empresses d’enfoncer une nouvelle fois dans ma chair. J’ai mal, extrêmement mal, un gémissement de douleur franchis mes lèvres, je ne bouge plus, mes mains sont crispées sur ses épaules et agrippe ta chemise, mes jambes se resserrent autour de sa taille, je sers les dents pour ne pas crier, pour ne pas pleurer, je vais mourir… Je sens ton corps se réchauffer tandis que le mien se refroidie… Petit à petit la douleur fait place à un engourdissement, tout tourne autour de moi, je me sens presque bien. Mes yeux se voilent doucement, mes forces m’abonnent relâchant peu à peu le vêtement que je tenais entre mes mains. Mes yeux se referment d’eux même. Je ne veux pas… Je ne veux pas perdre connaissance… Je ne veux pas… mourir…Mon corps s’affaisse, je ne ressens plus rien, je n’entends plus rien, mes paupières sont presque clos, je pose mon regard sur toi. La dernière chose que je verrais sera l’or de tes yeux…
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MessageSujet: Re: D'une disciple à son Roi   D'une disciple à son Roi EmptyMer 21 Mar - 4:17

Ah ah ah !
Quel beau spectacle que voilà...Que dis-je ? Un scénario du tonnerre ! Moi, humble Néron, amenant son repas à son bien aimé Roi, repas qui, en passant, était très agréable à la vue, pour au final assister à une scène quasi-fétichiste pour mon petit caleçon.
Khéops avait carressé, légèrement brutalisé, puis mordu cette jeune humaine armée d'une grande gueule. Je ne put m'empêcher de sentir mon membre se durcir en regardant cette orgie vampirique. Je l'attendais depuis déjà bien longtemps ce moment. Ce moment ou le Roi dégusteras son dîner devant mes yeux ébaïs. Et finalement, ce moment arriva, et je dois avoué que je ne fus pas déçu.
Eterna m'avait bien dit qu'il avait besoin de force. Et elle n'avait pas tord. Boire le sang de cette jeune chipie l'avait bien remit sur pied. Je voyais déjà ses beaux yeux dorés briller de milles feux tandis que du sang frais dégoulinait le long de ses lèvres sensuelles. Pfiou, de quoi me donner des bouffer de chaleur tout cela ! De plus, Khéops pensait que ce geste venait de moi, alors qu'au départ, c'est cette brave vampire nommée plus tôt qui me demanda de trouver un dîner pour l'Egyptien. C'était moi qui allait récolter les lauriers, et j'en étais fier...

Maintenant, je me devais de garder l'humaine en vie. C'était une chose impossible pour moi qui passait la plupart de mon temps à les massacrer sans véritable raison. Et j'aimais ça. Donc garder un humain en vie allait être un véritable défi pour moi. Comment allais-je faire ? C'était bien la première fois que je pensais à la conséquence de mes actes. D'habitude, j'agissais sans réfléchir, mais là, je ne pouvais pas courir un tel risque ! Si elle mourrait, qu'adviendrait-t-il de moi ? Je n'avais pas envie de mourrir, même pas pour Khéops ou Thétis. Alors j'allais devoir être intentionné avec une humaine pour garder ma vie...Je ne croyais pas vraiment ce que l'on disait sur le Roi et son goût immodéré pour la torture...Et je dois avouer que vu ma situation, j'aurais tendance à croire à tout cela...

Je prend donc la jeune femme, ne tenant plus debout. Son sang coule sur les bras et quelques goutes viennent s'éclater sur le sol. Le sang ne me dérange pas, c'est de ne pas pouvoir achever cette humaine qui me dérange. Jela vois, là devant moi, la mort aux bords des lèvres et malgé tout, je vais devoir regnier pendant quelques temps mes instincts bestiaux pour devenir une sorte d'infirmière. Quelle horreur...
Je la soulève et pose son ventre sur mon épaule. Je ne tiens pas à la traiter mieux qu'une autre humaine. Elle reste pour moi un simple bout de viande. En me la confiant, Khéops devait savoir que je n'allais pas la bichonner. Sinon, tant pis pour lui.

Je jète un dernier regard sur la salle, observant chaque personne s'y trouvant avec un sourire mesquin au lèvres. Je fais une légère révérance et leur dit :


"Messieurs Dames, Bonne fin de nuit..."

Je finis par sortir aussi discrètement que j'étais entrer, la jeune femme sur l'épaule, laissant une trace de sang derrière moi...Comme d'habitude en fait.
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