[†] Nom : Hamôsis
[†] Prénom : Saïs
[†] Sexe : Féminin
[†] Race : Humaine
[†] Caste : Esclave
[†] Fonction : Esclave de …
[†] Age réel : 19 ans
[†] Clan politique : Conspiratrice, et elle ne s’en cache pas
[†] Description physique : Demandez Saïs. Ne dites qu’une chose pouvant mener à sa personne.
Aussitôt, ne vous étonnez pas de lire admiration et envie dans tous les regards, tout autant masculins que féminins. Ici, tout le monde la connaît même si cette majorité ne l’a jamais approché plus près que les yeux le permettent.
D’une esquisse d’artiste, il est certain que ce dernier commencerait par la courbe d’une pommette haute et hautaine, se glissant en un demi cercle délicat jusqu’à un nez aussi petit qu’il est bien dessiné, de son bout rond à la droiture de son ossature, ainsi que de sa forme légèrement relevée dans une impression de petite fille boudeuse qui joue souvent en sa faveur.
Celui-là même, déjà charmeur à sa façon, désigne la marche à suivre pour rejoindre des lèvres aussi fines qu’elles sont pulpeuses, passant naturellement de moue à sourire rayonnant aux éclats de nacre avec une facilité bien déconcertante. Et posez la question, et vous saurez rapidement à quel point le nombre de ceux ayant rêvé de ne serais-ce que de les toucher du bout des doigts est élevé. Et en effet, elle sait jouer de ses atouts puisque d’un maquillage tellement discret qu’il en semble naturel, d’un orange assez sombre et proche du rose délicat qui garnit la bouche des poupées, fait rayonner les siennes
Et ceci n’étant qu’un début, partons dans le sens contraire pour rejoindre un regard bien plus étrange qu’il n’y paraît ;
A la base bridés, un sang mélangé doit facilement expliquer qu’ils soient légèrement relevés vers le haut, leur donnant une forme particulière que vous ne rencontrerez nul par ailleurs, accompagnée avec grâce d’une coloration d’un brun chocolaté aux pépites d’or fascinantes qui semblent voyager dans ce lac d’une gourmandise pure. Cela, c’est seulement si vous regardez un bref instant en tout cas, ce qui est fait très rare dans ce lieu, que vous la croisiez pour la première fois ou une millième. En les observant avec plus de patience, rapidement leur particularité vous apparaîtra ; de discrets reflets les parcourent, comme lorsque le soleil touche l’eau de la mer, et ceux-ci se changent régulièrement de l’or à l’ambre, de l’ambre au vert sombre, au bleu caraïbe, à l’argent suivit finalement d’un dernier, plus inquiétant, d’un noir profond comme le grand canyon doit l’être si on se décide à descendre jusqu’à sa base. Et que vous dire sinon que ces reflets, aussi fascinants qu’étranges, représentent la majorité du temps son humeur du moment. Tout ces beaux détails physiques sont rehaussés, d’ailleurs, par de longs cils fournis à la noirceur corbeau, rendant le mystère qui couvre les secrets de ce regard d’autant plus intriguant à quiconque sait faire attention aux détails.
L’impatience vous titille déjà du bout des doigts alors que l’artiste ne fait que commencer sa plus belle œuvre ? Alors je pense que vous aimerez savoir que la suite sera d’autant plus alléchante. Mais vos yeux méritent-ils réellement une vue aussi délicieuse ? Et bien, disons qu’on va voir si votre esprit supportera autant de perfection dans un être.
Le fusain se relève pour revenir à la charge de son chef d’œuvre presque directement sous la forme d’une mèche de cheveux ondulée comme la vague d’une mer en pleine tempête qui se glisse impétueusement sur la peau d’une joue. Indisciplinée au possible, sa chevelure dévale un cou gracile et un dos droit, se finissant avec orgueil à la suite d’une cambrure parfaite au creux de ses reins aux traits magnifiques. Jamais attachée, toujours volante avec une once de plaisir provoquée par ses caresses, sa beauté sauvage est ainsi rehaussée par un enchaînement de reflets tantôt noirs tantôt cuivrés parcourant ce ruisseau à la douceur de velours, à la fois fluide et brillant comme les langues brûlantes du soleil, dont la couleur peu courante n’est autre que d’un auburn royal, glissant bien plus vers le brun toutefois que vers le roux, sans aucunement en retirer la chaleur qui semble s’en dégager.
Un pétillement indescriptible parcourt alors ses prunelles enchanteresses tandis que votre regard quitte la zone de son visage pour venir à la rencontre des courbes montagneuses et ombrageuses de son corps. Et après cela, comment être étonné que l’on entende si souvent parler d’elle ?
Partant de ses doigts longs aux airs de musiciens en suivant un poignet fin et délicat, pour remonter finalement jusqu’à ses épaules, c’est une nouvelle chute étourdissante qui vous ramène au dessin de sa poitrine ronde et ferme, à peine plus grosse qu’une pomme de l’Eden lui-même, qui surmonte elle-même un ventre plat et musclé sans dépasser les limites que le bon goût exige.
Ainsi donc, sa taille est fine, semblable au célèbre proverbe « Une taille de guêpe », et c’est ce qui rend la remontée de ses hanches généreuses d’autant plus fascinantes dans le moindre de ses mouvements à la fois sensuels et aguicheurs au possible à la démarche féline et légère tout autant qu’elle est gracieuse.
Celle-ci est effectuée, d’ailleurs, par des jambes aussi alléchantes que le reste de la personne de Saïs ;
Débutant par des cuisses fuselées, elles ne cessent leur avancée à rendre fou n’importe qui pour arriver à toute la longueur infinie de ses jambes a galbe parfait pour ralentir leur route à l’arrivée une cheville fine et gracieuse et à des pieds menus ou, du moins, plus que la moyenne.
Et déjà que vous l’ayez compris à son nom, Saïs s’avère être de sang égyptien. Mais au cas ou vous doutes seraient encore présents, le dernier détail de son corps devrait vous confirmer cette appartenance ;
Sa carnation de peau est sablée, ne devenant que légèrement rose au niveau de ses joues, et satinée comme le plus doux tissu, lui-même choisi parmi les meilleurs tissus du monde.
[†] Description Mentale : Quant à dire que son caractère est en accord parfait avec son apparence… Et bien oui, on pourrait ! Aussi joueuse que l’est un chat dont elle possède la sensualité et la malice, elle peut se révéler pleine de mordant et de cruauté lorsque les choses ne tournent pas comme elle le voudrait ; En effet, elle admet avec délice qu’elle est excellente menteuse et une manipulatrice à l’extrême… Quoiqu’il n’y ai pas réellement de mérite à cela lorsqu’on s’amuse à séduire pour arriver à ses fins. Car oui, Saïs s’avère être aussi séductrice qu’elle est séduisante bien qu’elle n’offre jamais plus que ce qu’elle s’accorde à donner. En effet, elle éprouve tout de même un certain respect envers son corps et n’en fait que ce qu’elle veut bien… Si bien sûr cela ne la met pas en danger. Il faut savoir que bien que courageuse, elle n’en est pas pour autant téméraire, et encore moins suicidaire ! Et à partir de ça, il est facile de deviner que derrière des abords d’animal sauvage aux réactions guidées uniquement par l’instinct de survie et la haine véritable se cache en vérité une intelligence froide et calculée. Oh, ce n’est pas pour autant qu’elle n’ira pas jusqu’à défier son maître, mais… Après tout, elle n’est pas du genre à baisser les yeux, qu’elle n’a pas froid d’ailleurs. Devant personne. Il faut ajouter que si vous comptez la blesser mentalement, la faire rougir, voir la faire obéir, c’est que vous avez un temps fou à perdre. En effet, peu importe à ses yeux qui vous êtes, vous resterez toujours un ennemi potentiel. Discrète et agile, elle s’avère être le genre de personne dont on préfère ne pas s’attirer les foudres, tout autant qu’elle ne se gêne pas à employer sa force et ce, même face à un vampire et bien qu’elle se sache dans ce cas perdue d’avance.
Un chat aussi doux et câlin qu’il existe. Mais n’oubliez pas qu’un chat à des griffes…
[†] Style vestimentaire : Affectionnant tout particulièrement les vêtements sombres et plutôt moulants, vous pouvez encore courir si vous tenez un jour à la voir porter une robe longue. Plutôt centrée sur les pantalons, les jupes – très – courtes et les robes fendues associées à des hauts plus ou moins décolletés, et tout particulièrement les robes de voiles légers ne cachant presque rien... Elle n’est pas du genre à chercher à faire compliqué. Et après tout, elle est déjà suffisamment séduisante comme cela, ce n’est pas vous qui direz le contraire je suppose ?
[†] Objet fétiche : Un ruban de soie rouge sang souvent glissé dans ses cheveux
[†] Equipement : Toujours très simple ici aussi, elle n’est jamais séparée de quelques shuriken d’un noir d’encre.
[†] Style de combat : Une Ombre. Voila ce qui résume son style ; Elle frappe vite, fort et discrètement. Et si cela n’est pas possible ? La séduction marche assez bien aussi, ma foi.
[†] Particularité : En dehors de ses yeux déroutants et du fait qu’elle soit d’une beauté exceptionnelle ainsi que le détail de sa virginité ? Rien.
[†] Talents : Elle peut se révéler silencieuse, presque autant que les vampires, lorsque les circonstances s’y prêtent… Ce qui est assez pratique. Cela en plus de son agilité déconcertante et féline qui lui procure un don étonnant pour la danse et en particulier la danse du ventre.
[†] Histoire : Un soir, une nuit. Une dune de sable, tout immobile, sauf… Une flamme. Celle d’un feu de camp. Et une ombre. Mouvante, gracieuse, elle semblait prendre son inspiration dans les mouvements chaleureux de l’élément autour duquel elle tournait, virevoltait, s’envolait. Tout du moins étais-ce l’idée que l’on pouvait s’en faire en la voyant d’aussi loin que celui qui l’observait. Elle faisait partie d’une troupe de Nomade arrêtée, pour le moment, non loin d’un village de bédouins (habitants du désert) quelque part entre la Haute et la Basse égypte.
Cela faisait un moment qu’il l’avait vue pour la première fois, et un moment également que son cœur lui avait donné l’impression de battre à nouveau. Une triste impression parfaitement fausse mais qui l’avait conduit à suivre le convoi jusqu’à ces lieux, l’admirant à chaque fois qu’elle se retrouvait seule à laisser sa liberté s’exprimer. Elle était l’enfant même de cette dernière et rien ne semblait pouvoir la perturber dans sa beauté.
Tout au contraire du fait qu’elle le perturbait… Mais c’était un autre détail. Même si ce dernier expliquait le fait qu’il ai tenté plusieurs fois de l’approcher, de lui parler. En vain, bien qu’une fois il en eut vaguement le temps. Avant que son père ne sorte d’une des tentes pour la rappeler à l’ordre. Cette nuit-là, il avait apprit qu’elle allait vers le Caire dans le seul but d’y étudier l’archéologie. Et il avait sut que ce travail lui irait parfaitement bien, elle qui ne semblait pas faite pour rester sur place.
Ce qu’il ne savait pas pourtant, c’est que ce choix était contre sa volonté, de l’ordre direct de son géniteur et que, là-bas, elle se marierait. Une façon comme une autre de se débarrasser de sa fille, d’autant qu’il comptait bien lui trouver un prétendant de la catégorie des hommes riches. Et si il l’avait sût, probablement serait-il devenu fou de colère et aurait-il sur le champ détruit tout le camp… Mais non, les seules choses qu’il avait put apprendre d’autres sur l’étincelle de vie qu’était l’humaine était de l’ordre du banal ;
Elle n’avait pas connu sa mère, morte en couche, et n’était pas vraiment appréciée par le peu de personnes qui l’entouraient. Il n’avait pas demandé pourquoi, par peur de paraître impolis, mais si il l’avait fait, elle lui aurait probablement répondu qu’elle avait mauvais caractère et ce dans un éclat de rire qui l’aurait enchanté de plus belle face à sa douce.
Mais il ignorait encore beaucoup de choses, dont la plus importante… Et certainement la plus dangereuse. Il n’était pas le seul à l’observer, bien que son nouveau concurrent fût en cette place depuis très peu de temps et qu’il ne fut pas à proprement parlé tombé sous le charme de la jeune fille, alors âgée de seulement seize printemps. Mais bien sûr, celui-ci n’en aurait probablement pas eut le temps puisqu’il effectuait un simple voyage de routine… Ainsi, elle était aussitôt mise sous le surnom de « Nourriture » ou encore de « Jouet ». Et au fond, celui qui l’observait savait sans se l’avouer qu’il aurait dût la considérer ainsi, lui aussi.
En tout cas, la suite des évènements vint encore plus chambouler cette envie qu’il avait d’elle tout autant que cette liberté qu’elle pensait garder. Et ce fut cette nuit que toute sa vie fut détruite, on peut le dire.
Le dernier arrivé fut le premier servit, ne désirant qu’une chose ; emmener sa découverte pour le moins délicieuse là où il le désirait, soit à Ambrelune… Chose étonnante pourtant, il resta tranquille durant tout le chemin, avec tout ce que cela pouvait cacher. Le but de cette manœuvre ? Une esclave vierge est toujours plus appréciée pour le dîner de ces Messieurs les nobles…
Quant à l’autre ? Il suivit. Encore et encore, jusqu’à la ville d’Ambrelune. Son but ? Tuer le kidnappeur, protéger la belle danseuse. La jeune Saïs. Mais bien sûr, si il avait sût… Le vendeur d’esclave fut tué, certes. Mais la sortie de la ville et la nouvelle fuite… Fut impossible. Trop de monde, rien de discret à tout cela, d’autant que lui-même était recherché. Il n’avait pas trop le choix que de rester, dans ce cas…
Et elle avec, ce qu’il ne désirait pourtant pas.
Ce fut plus tard, soit 3 ans plus tard avec exactitude, qu’il se rendit compte de son erreur à ne pas avoir essayé de partir. Pourquoi seulement a ce moment là ? Car il vit sa propre mort dans les yeux d’un des envoyés de la séduisante Thétis, la Jumelle maudite. Et il y vit aussi, avec un effroi qui le hanterait même lorsque son corps brûlerait, l’esclavage de sa belle fleur du désert.
[†] Autre : Même la plus belle des roses à des épines…
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